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28 août 2010 6 28 /08 /août /2010 19:03

J'ai toujours évité sur ce blog de parler de catastrophes et faits divers. Ces derniers jours, le monde entier s'intéresse au sort des 33 mineurs chiliens pris au piège dans un gisement atacameño. Moi aussi, bien sûr. Mais je ne compte pas chroniquer ces événements ici-même, à moins qu'ils ne m'inspirent une réflexion sur la nature humaine -ce qui est fort possible. En revanche, j'ai été contacté par le journal Sud-Ouest pour suivre les événement pour eux, en tant que correspondant. Je mettrais les liens vers les articles disponibles en ligne ici-même.

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22 août 2010 7 22 /08 /août /2010 07:06

J'ai, depuis longtemps, la fâcheuse tendance à me couper en quatre pour essayer de faire plaisir à tout le monde. C'est fatigant, souvent ingrat et quasi-impossible, mais j'essaie quand même. Et puis il y a quelques jours, j'ai décidé d'arrêter et de penser un peu plus à ma pomme. Je pensais que cela me serait difficile, étant d'un naturel arrangeant et flexible. Mais hier soir, j'ai craqué.

 

Hier soir, ma copine et moi étions invités à l'anniversaire d'une collègue, dans un bar. Bon, allons-y. Au bout de 30 secondes, j'ai su que ca n'allait pas me plaire: endroit bruyant et totalement impersonnel, musique médiocre, décor kitsch... Bon, essayons de passer outre, après tout, ce qui importe, c'est les gens. Oui, mais voilà: avec tous ces décibels autour, pas envie de m'égosiller, ni d'essayer de comprendre à demi-mot ce que disent mes voisins de table. Voisins qui, de plus, sont des collègues certes sympathiques, mais pas des amis proches.

 

Bref, au bout d'une heure, j'en avais assez d'essayer de suivre la conversation, qui ne m'intéressait pas plus que la dernière découverte sur les techniques d'accouplement des moucherons en plein vol. En plus de devoir supporter ce lieu qui n'était pas du tout ma tasse de thé, je voyais fondre sur moi le voile de l'ennui. En temps normal, j'aurais fait mime de m'intéresser, j'aurais continué à sourirer, j'aurais fait l'effort de tendre un peu plus l'oreille et de m'égosiller. Mais hier soir, j'ai craqué. J'ai soudain dit à ma copine: "Je crois que je vais rentrer." J'ai dit au revoir à ma collègue dont c'était l'anniversaire, ai prétexté un mal d'estomac, et je suis parti.

 

Evidemment, ma copine n'a pas apprécié, c'est faire preuve de mauvaise éducation, lui faire honte devant ses amies collègues, et caetera. Je vais sans doute avoir droit à une petite scène quand elle va rentrer. Mais au nom de quoi devrais-je rester assis stoïquement à attendre que ca se passe en supportant ce que crache la sono du bar? Mon départ ne crée aucun manque: au contraire, ca ôte à l'assemblée son quota d'ennui et de potentielle mauvaise humeur.

 

Au diable les conventions! Je m'ennuie, je m'en vais. Ca ne plait pas, tant pis. Pour moi, c'a été un acte libérateur. Sans doute maladroit et un peu pataud, mais ca fait du bien. C'est un début, et je vais essayer de continuer dans cette voie. Ca risque de secouer un peu, et il faudra trouver le juste milieu. Sinon, ca risque de surprendre. Un peu trop.

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14 août 2010 6 14 /08 /août /2010 18:44

A première vue, le titre de cet article n'a pas de sens. En réfléchissant, on pourrait penser: "c'est un plombier/peintre/ouvrier du bâtiment qui vit en HLM". Pas du tout. C'est une tendance curieuse de l'immobilier au Chili: on utilise des maisons avec jardin pour faire des bureaux, et on construit des tours pour faire des appartements. Etonnant, non? Je m'étais rendu compte de ce phénomène il y a longtemps déjà, mais c'est en cherchant une maison à louer que j'ai réalisé son ampleur. A Viña del Mar, 98% des habitations en location se trouvent dans des tours (approximation personnelle)! Et quand je visite une agence immobilière, on me dit que les maisons qui sont en location sont destinées à accueillir des bureaux, ou sont des résidences secondaires style cabanes au bord de la mer.

 

Plusieurs raisons à cela. D'abord, la sécurité. Les Chiliens vivent dans la paranoïa du ladron. Les cambriolages sont fréquents, certes, notamment dans les maisons individuelles. Les tours, en revanche, ont des parkings surveillés et des gardiens. Mais les médias ont tendance à surdramatiser les faits divers et alimentent la peur.

 

Il y a également une notion d'image. La plupart des maisons disponibles à la vente ou à la location ne sont pas du dernier cri et nécessitent d'importants frais d'entretien ou de réfection. Or la classe moyenne-aisée émergente au Chili est attirée par le modernisme. D'où la profusion d'immeubles modernes tout neuf, avec parking, concierge, sécurité, piscine, salle de gym et espaces verts. Les vieilles baraques peuvent se décrépir et s'empoussiérer.

 

Ensuite, les Chiliens ont un côté mouton de Panurge assez développé et sont prompts à suivre bêtement la tendance. J'oserais suggérer que ca a un lointain rapport avec 17 ans de soumission à la dictature, mais je m'écarte du sujet. J'en entends tous les jours se plaindre de ne pas pouvoir avoir de chien (les Chiliens adorent les toutous!) parce qu'ils vont aller vivre dans une tour. Pourquoi pas une maison avec un jardin? "Ah, mais une tour, c'est mieux". Pour la sécurité, les facilités, blabla. Toujours les mêmes arguments basiques.

 

Enfin, il est sans doute plus rentable pour les promoteurs immobiliers de construire des appartements que des bureaux. Et pour les banques, qui ont trouvé une poule aux oeufs d'or dans les crédits immobiliers. Donc, pour l'économie en général. Ce qui expliquerait, en partie, la surenchère des médias sur les cambriolages et l'insécurité. Ou bien, serait-ce moi qui suis parano?

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25 juillet 2010 7 25 /07 /juillet /2010 21:22

...que fait l'expatrié? C'est la question que je me pose en ce moment. Rien à voir avec moi, non. Mais des amis étrangers, venus au Chili pour une raison bien précise, qui se retrouvent soudain dépourvus de cette motivation première. L'un perd son emploi, l'autre son compagnon. Choisir l'expatriation n'est pas une décision facile. Il faut de bonnes et solides raisons pour franchir le pas. Et quand soudain le motif principal s'envole au loin... qu'est-ce qui retient l'expatrié?

 

Ce choix d'existence, une vie loin de la famille, des amis, des racines, est souvent fragile. Quand on vit à des milliers de kilomètres de ses terres, on se retrouve sans filet, il faut reconstruire des repères, des réseaux. Certains s'en sortent très bien et se sentent même considérablement allégés sans le poids d'une histoire personnelle ou familiale compliquée. Mais d'autres n'ont pas la même capacité d'adaptation et s'amarrent tant bien que mal à la raison qui les a amenés à quitter leur pays. Ceux-là, incapables de s'intégrer, sont voués à l'échec.

 

Revenons à mes deux amis. Tous deux se sont parfaitement adaptés à la vie chilienne et sont heureux ici. Ils y ont désormais leurs amis, leurs habitudes, leur vie... Mais leur raison fondamentale de vivre au Chili venant de s'écrouler, les voici devant le gouffre de l'incertitude. Tous deux ont des attaches ici, des responsabilités (un boulot pout l'une, une relation naissante mais a priori sérieuse pour l'autre). Mais que fait l'être humain quand les fondements s'effondrent autour de lui? Il cherche un point d'appui, il appelle sa mère, retourne instinctivement vers ce qui le rassure: ses racines. Dès lors, que pèse le reste? Une relation naissante a peu de chances de fonctionner si ce qui l'entoure n'est pas stable. Et un boulot, c'est un boulot, ca se change.

 

Je serais heureux que mes deux amis restent au Chili. Mais il est plus probable que dans quelques mois, voire quelques semaines, ils disent au revoir à leurs proches, fassent leurs valises et tournent définitivement la page chilienne dans leur histoire personnelle. Retour au sérail.

 

Et que ferais-je, moi, dans la même situation?...

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17 juillet 2010 6 17 /07 /juillet /2010 21:45

La Chine n'est pas à un paradoxe près. Inventeur du communisme libéral capitaliste, grand conservateur des traditions mais qui détruit au bulldozer son patrimoine architectural et culturel, le pays le plus peuplé du monde cultive le paradoxe comme le riz dans la vallée du Fleuve Jaune. En voici un autre: en Chine, impossible de trouver des vêtements XL. Ici, ils sont tous estampillés "Made in China".

 

Mais le nouveau paradoxe, c'est que la Chine, pays où la sexualité reste très largement taboue et où la pornographie est punie par la loi, est devenue le premier producteur mondial de lingerie érotique et de sex-toys. On estime que la Chine se taille 70% de parts du marché, et que l'industrie génère 2 milliards de dollars par an de l'autre côté de la Grande Muraille. Etonnant? Pas vraiment. Les grand magasins européens et américains regorgent de vêtements et jouets "Made in China". Donc pourquoi pas des sous-vêtements et des jouets pour adultes?

 

L'ironie de l'histoire, c'est que les ouvriers payés au lance-pierre pour manufacturer ces produits n'ont peut-être même pas le droit de les utiliser. Il y a bien des sex-shops en Chine (le premier a ouvert à Pékin en 1993), mais il serait étonnant qu'en province, parmi les classes sociales basses, l'usage de sex-toys soit accepté. Rappelons que les manufactures chinoises sont de véritables villes où les ouvriers, souvent issus de familles villageoises sans éducation, sont parqués ensemble comme du bétail. J'y imagine mal l'introduction de sex-toys et lingerie érotique. Tiens, je me demande s'il y a pas des gamins qui travaillent dans ces manufactures? Ce serait le comble, non?

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4 juillet 2010 7 04 /07 /juillet /2010 14:07

Pourquoi les concerts, les discothèques, les festivals, les rave parties ont-ils tant de succès? Pourquoi toi, ami lecteur, aimes-tu assister à ce genre d'événements? Pour la musique, me diras-tu. Certes. Mais pas seulement. Par définition, ce sont des expériences collectives. Au-delà de la musique, c'est la symbiose entre les auditeurs qui leur donne toute leur saveur. Sauter ensemble, danser ensemble, chanter et crier ensemble. Faire corps avec une foule à l'unission à quelque chose d'enivrant, de réconfortant aussi. Tu n'es pas d'accord avec moi? Alors lis ce qui suit:


Il existe depuis quelques mois un concept nouveau et étonnant: des discothèques et rassemblements sans aucune sono, sans aucun haut-parleur. Chacun écoute dans son propre casque. En général, tous écoutent la même musique en même temps, dansent et crient en choeur; chacun est simplement libre de changer le volume à sa guise. Et quand vous en avez assez, il suffit d'ôter votre casque: si vous voulez reposer vos oreilles, vous n'aurez pas à supporter les décibels comme dans une discothèque ou une fête normale. Bref, l'expérience de groupe est là, mais avec moins d'inconvénients. En plus, c'est tout benef pour les organisateurs ou propriétaires, qui économisent en matériel de son et en électricité.


Mais dans certaines de ces fêtes, chacun est libre d'écouter sa propre musique. Imaginez-vous chaloupant sur un rythme latino, tandis que votre voisin secoue frénétiquement la tête en écoutant du Prodigy, et un autre se balance sur du reggae... Visuellement, c'est assez déconcertant: une foule en totale arythmie, complètement désynchronisée, se dandinant dans le silence. On dirait des zombies dansants. Et là, j'ai du mal à comprendre. Parce qu'il n'y a aucune expérience de groupe, aucun partage. C'est une foule de solitude, un rassemblement d'autistes. C'est la discothèque de l'isolement. Pour moi, c'est un exemple de plus que la technologie peut nous couper des autres aussi bien que nous en rapprocher.

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3 juillet 2010 6 03 /07 /juillet /2010 19:49

Plutôt qu'entraîneur, Diego Maradona serait bien meilleur comme juge de lignes!

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29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 15:17

Il y a quelques semaines, le nouveau ministre de la Santé a lancé une idée qui est tombée comme un cheveu sur la soupe des Chiliens. Pour lutter contre l'obésité chronique de ses concitoyens, il propose de créer un impôt de 20% sur les fast-foods.


Le sujet a immédiatement suscité débat et controverse. D'abord, parce qu'il serait bien difficile de déterminer quels établissements et quels plats rentrent dans cette catégorie. Ensuite, parce que les fast-foods sont une sources d'alimentation facile et bon marché pour les petites bourses. Typiquement, c'est la frange la plus humble et moins éduquée de la population qui souffre de surpoids. Et c'est cette même frange qui consomme le plus de fast-food, parce que c'est pas cher.


En gros, les détracteurs du projet assurent que, même s'il est bon de lutter contre l'obésité, cette mesure toucherait de plein fouet les plus défavorisés. Soit. Mais réfléchissons un peu. En admettant que l'on ajoute un impôt de 20%, cela va-t-il vraiment affecter le consommateur? Non: simplement, s'il veut continuer de payer le même prix, il va se "restreindre" à commander un menu normal au lieu d'un XL, ce qui est bien suffisant. De ce point de vue, tout le monde est gagnant: L'Etat récolte des taxes juteuses (de graisse), les clients se goinfrent moins et ont moins de problèmes de santé. Il n'y a que les entreprises de fast-food qui risqueraient de voir leurs bénéfices baisser. Mais ca, franchement, ce n'est pas un mal! Par ailleurs, au Chili, aller faire ses courses au marché en plein air reste la meilleure solution pour manger sain et pas cher.


empanadas 

Et la traditionnelle empanada, c'est du fast-food?


Mais au-delà de ce débat, de quel droit l'Etat s'invite-t-il dans mon assiette? Certes, il y a un vrai problème de santé publique, mais si j'ai envie de me faire plaisir en me gavant de viande rouge et de chocolat tous les jours, quitte à peser 150 kilos et mourir d'un infarctus à 35 ans, c'est mon problème, non? Ca ne met en danger la vie d'aucune tierce personne (à la différence de la drogue et de l'abus d'alcool), ca ne cause pas de trouble à l'ordre public, et ca fait travailler les médecins. Si l'Etat veut agir, qu'il éduque les consommateurs, qu'il fasse de la prévention dans les écoles. Qu'il aille voir ailleurs que dans mon assiette. Surtaxer les cigarettes empêche-t-il les gens de fumer? Non. Surtaxer le pétrole empêche-t-il les gens de conduire, polluer, prendre l'avion? Non.


Bref, tout ceci me donne la sensation que le gouvernement se fiche du monde, et cherche n'importe quelle prétexte pour taxer le contribuable (ceci dit, il a besoin de fonds pour financer la reconstruction du pays après le séisme du 27 février). N'importe quel prétexte pour contrôler tout ce qui est contrôlable. Par exemple, depuis la prise de pouvoir de Sebastia Piñera, j'ai l'impression, ou plutôt la certitude, que la présence policière a été renforcée... pour faire des contrôles de vitesse sur l'autoroute, essentiellement. Donc pour faire rentrer de l'argent dans les caisses.


Je m'attends donc à ce que le gouvernement fasse surgir de son chapeau à idées d'autres propositions du même genre. En voici quelques-unes, de mon cru:


On pourrait taxer les nouveaux habitants des métropoles parce qu'ils contribuent à accenter la pollution.

On pourrait taxer ceux qui habitent à plus de 25 kilomètres de leur lieu de travail, pour la même raison. Et s'ils déménageaient en centre ville, on les taxerait quand même en vertu du premier point susnommé.

On pourrait ne pas rembourser les opérations de cancer des poumons, parce qu'après tout, le patient, il avait qu'à pas fumer, na!

On pourrait taxer les dirigeants politiques d'andouilles, d'hypocrites ou de profiteurs. Ah zut, ca a déjà été fait, ca...

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26 juin 2010 6 26 /06 /juin /2010 03:48

C'est une bande de jeunes types humbles et solidaires, avec du coeur et des tripes. Une bande de jeunes qui, avec l'aide d'un sorcier-gourou, contribue à panser les plaies d'une terre meurtrie par le séisme du 27 février. L'équipe de football du Chili fait le bonheur et la fierté de son pays, et ce n'est pas une surprise. La Roja avait fini deuxième de son groupe de qualifications, devant l'Argentine, avec un jeu séduisant et offensif. Aujourd'hui, le reste du monde la découvre. Mais en Amérique du Sud, on sait depuis longtemps que le Chili a un gros potentiel. Bref, la Roja mérite pleinement sa qualification au deuxième tour de la Coupe du monde.


Ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas très amateur du ballon rond. Mais ici, depuis dix jours, c'est de la folie. Et c'est contagieux. Durant chaque matche, le pays s'arrête pendant deux heures. Les écoles, les entreprises, les transports publics, la police, les délinquants... tous se détournent de leur occupation habituelle. Et les pompiers et hôpitaux prient pour qu'aucune intervention urgente ne soit nécessaire.


Assister à un match de football en Amérique Latine, c'est savoir ce que vibrer veut vraiment dire. Les latinos ont le foot dans le sang. Chaque victoire est comme une transfusion qui monte au coeur et au cerveau. Durant 90 minutes, la pression artérielle monte, la tension est telle que beaucoup sont obligés de faire des étirements devant leur télé. Une défaite est vécue comme un drame national. Depuis le début du mondial, après chaque rencontre, les principales places publiques du pays sont envahies par des milliers de fans pour de longues célébrations. La coupe du monde de foot, c'est l'événement majeur de ces dernières années, au-dessus des élections présidentielles, au-delà des Jeux Olympiques, seulement surpassée par ce fichu séisme.


Je ne suis pas fan de foot, mais j'ai un faible pour cette équipe du Chili. A la différence des Francais gâtés et capricieux, les joueurs chiliens font preuve d'envie et d'esprit de groupe. Ils savent qu'ils ont un pays entier derrière eux, tandis que l'équipe de France a essuyé une pluie de critiques depuis de très longs mois. C'est pour cela que les Chiliens y mettent leur coeur et leurs tripes. Pour rendre la pareille à tout un pays. Pour rendre le sourire aux centaines de milliers de compatriotes qui ont vécu des moments difficiles depuis le 27 février. Et si la Roja l'emporte face au Brésil lundi, ce sera un autre tremblement de terre. Affaire à suivre...

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19 juin 2010 6 19 /06 /juin /2010 00:24

Et si la manière facon de militer, c'était d'acheter des actions en Bourse? Voilà une action bien différente de ce que font habituellement les ONG et groupes militants. People for the Ethical Treatment of Animals (PETA), une association nord-américaine qui lutte pour le respect des animaux, a ainsi acheté des parts dans diverses compagnies, comme les chaînes de restaurations Ruby Tuesday et même l'emblématique MacDaube. Leur idée: avoir leur mot à dire auprès des autres actionnaires et pouvoir ainsi faire pression sur les conseils d'administrations de ces multinationales.


Et apparemment, ca marche: Ruby Tuesday a ainsi accepté de n'acheter sa viande qu'auprès de compagnies qui traitent les animaux "humainement". Par exemple, les oeufs et la viande de porc proviennent uniquement d'animaux qui ne passent par leur existence enfermés dans des cages. PETA, connue pour ses militants faisant des strip-teases pour dénoncer le commerce des fourrures, a ainsi trouvé un moyen politiquement correct et diplomatique d'être pris au sérieux et d'obtenir des résultats.


Maintenant, imaginez le potentiel de la chose: si des associations telles que Greenpeace ou Médecins sans frontières parvenaient aux conseils d'administrations des multinationales pétrolières, minières ou du commerce maritime, cela pourrait aboutir à une prise de conscience générale suivie d'actions concrètes pour réduire les contaminations en tout genre. Donc mon conseil, si vous êtes boursicoteur et militant, investissez dans les compagnies que vous critiquez et abhorrez le plus: ca vous permettra de faire entendre votre voix.

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