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6 novembre 2006 1 06 /11 /novembre /2006 23:32

Il ne faut pas critiquer les gens qui font semblant de travailler 35 heures par semaine. Même ceux qui embauchent à 9h15 au lieu de 9h et partent à 16h53 au lieu de 17h. Même ceux qui font attendre les clients au guichet pour cause de commérage ultra-important. Même les grévistes récurrents qui cessent le travail pour n’importe quelle prétexte. Même les arrêtés maladie chroniques spécialistes du faux certificat médical et de la flemmingite. Vaut mieux les payer à glander derrière un bureau que leur verser des aides sociales tandis qu’ils se vautrent dans le sofa devant la télé, une bière à la main.

Je sais, c’est pas juste envers les petits jeunes motivés et efficaces qui trouvent pas de boulot, il vaudrait mieux virer tous ces boulets pour leur donner la place. Mais les motivés et compétents finiront bien par trouver, et d’autre part, quand on vire quelqu’un, surtout un boulet, on ne le remplace pas forcément. Donc ce serait pas bon pour les chiffres du chômage, surtout qu’un boulet est difficile à recycler.


A lire: ce bouquin de Corinne Maier, employée d'EDF, qui donne toutes les ficelles pour glander au bureau sans se faire attraper. Amusant. Et pour certaines personnes qui croulent sous le boulot, un ouvrage de salut public!


Il faut donc être patient avec tous ces gens qui travaillent les doigts de pied en éventail et les laisser tranquilles. Je dirais même plus: Il est nécessaire que les fonctionnaires glandent dans le dos de leurs chefs et fassent attendre les gens aux guichets. Comme ça ils peuvent prétendre facilement ne pas être assez nombreux pour faire le boulot, et avec un peu de chance, les effectifs seront revus à la hausse, au pire, ils resteront stables.

En résumé, dans certains cas, pour éviter de faire grimper les chiffres du chômage, mieux vaut glander.

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6 novembre 2006 1 06 /11 /novembre /2006 23:05
Jai enfin trouvé une utilité à la télé-réalité: désormais, on voit dans les nouvelles émissions des starlettes connues grâce à dautres programmes de télé-réalité. Cest bien: la télé recycle ses propres déchets, cest une poubelle écolo
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5 novembre 2006 7 05 /11 /novembre /2006 21:28

Shell: C’est curieux pour une compagnie pétrolière d’avoir une coquille Saint-Jacques pour logo. C’est vrai que la marée noire les remplit

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3 novembre 2006 5 03 /11 /novembre /2006 16:02
EN BELGIQUE

Dans les Flandres, il y a plein d’éleveurs de cochon. Or comme la merde de cochon est très polluante, ils ont des quotas de merde à respecter: ils peuvent pas tout éparpiller dans la nature. C’est le PQ, ou programme des quotas. Du coup, il y a des tas de merde dont ils ne savent pas quoi faire. Alors ils ont trouvé la solution. Ils affrètent des camions de merde jusqu’en Wallonie, où ils paient des agriculteurs pour enterrer toute cette merde. C’est ce qu’on appelle des dépôts-fiente.

Il y a même des gens qui travaillent dans des coopératives de merde, comme transporteur de merde, ou gérant des stocks de merde. L’autre jour, j’ai un pote qui sort de l’ANPE tout content, qui me fait: «Ouais c’est super, grâce au PQ j’ai trouvé un poste de chauffeur de merde au dépôt-fiente!» «Avec un salaire de merde?»

 


Mais on fait plus fort maintenant. Il y a des scientifiques qui se sont penchés sur la question - sur la merde donc - et ont cherché un moyen d’utiliser le méthanol contenu dans la merde comme source d’énergie. Des fouille-merde, ça s’appelle. Et ça marche! On peut ainsi l’utiliser pour les lampes à gaz, ou lampes à pets. Ou encore pour le chauffage; par exemple pour les étables à cochon. C’est pratique, ils se réchauffent avec leur propre merde! Avant ils se réchauffaient en se vautrant dedans, c’était plus rustique. Cette nouvelle source énergétique étant à base d’étrons, on l’a baptisé étronique. Un nom de merde, on peut le dire!

On a ça nous aussi, en France. En Bretagne. Mon oncle, par exemple, habite à 500 mètres d’une porcherie. Quand je vais chez lui, il me bluffe toujours. Il ouvre les volets le matin, et là il fait: «ah, il va faire frais aujourd’hui.» «Comment tu sais ça, Tonton?» «Hum… ça sent le porc, vent du nord!» Ou alors ma tante qui arrive au bureau le matin: «Tiens, Maryse, le sèche-linge est en panne? Tu as mis ton chemisier à sécher dans le jardin?»

Mais en Bretagne, c’est différent. On peut pas aller foutre sa merde chez les autres, comme en Belgique. On la garde chez soi. Alors là aussi, faut trouver des solutions. Bon, ils ont pas encore songé à recycler le méthanol de la merde en alcool. Mais après tout, pourquoi pas? Dans le cochon, tout est bon, non?

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3 novembre 2006 5 03 /11 /novembre /2006 15:44

On peut mettre les trains en gare en grève, mais on ne peut pas mettre les bateaux en grève en gare

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2 novembre 2006 4 02 /11 /novembre /2006 16:29

Entendu un jour de la bouche de lancien préfet de Corse Bernard Bonnet: "La parole a tellement de prix quon la donne"

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2 novembre 2006 4 02 /11 /novembre /2006 16:06
Pour commencer, je voudrais chasser quelques idées reçues sur le Chili:


- Le Chili N'EST PAS un pays exotique: Le climat y est varié: désertique au nord (l'Atacama), méditerranéen au centre (Santiago, Valparaiso, Viña del Mar: ma région), océanique au sud et quasi-polaire dans l'extrême sud (Patagonie, Florent Pagny). Bien sûr il y a des fruits exotiques comme la papaye ou la mangue, bien sûr il y a des palmiers et des cactus, mais pas de jungles et pas de paysages tropicaux comme on peut en voir à Cancun ou au Brésil. Simplement parce que le pays est coincé entre les Andes et un courant froid de l'océan Pacifique, ce qui lui donne un climat différent du reste de l'Amérique du sud.


- Le Chili N'EST PAS un pays du Tiers-Monde: C'est un pays en développement, le plus riche d'Amérique latine. Le Chilien est, par exemple, plus tourné vers les nouvelles technologies (Internet entre autres) que la France, à mon avis. En revanche, c'est l'un des pays aux mondes où les richesses sont les plus mal réparties (une poignée de très riches, une majorité de classes moyennes, beaucoup de pauvres).


- Le Chili N'EST PAS une dictature: Le régime de Pinochet a été renversé en 1991, et depuis c'est la démocratie. Durant les premières années l'ex-dictateur a conservé un certain poids grâce à ses nombreux appuis au Sénat et dans l'armée, mais maintenant tout ça est bel et bien fini, et la démocratie semble installée de manière stable et durable.


- Le Chili N'EST PAS un pays producteur de café: Les gens croient que si, parce que ses voisins latinos comme le Brésil, le Venezuela ou la Colombie sont de grands producteurs. Mais Jacques Vabre n'est jamais venu au Chili. Je crois tout simplement que c'est dû au climat qui ne permet pas la culture du café.


- Le Chili N'EST PAS le berceau du chili con carne: C'est même un plat qu'on ne consomme pratiquement pas ici. Le chili est un plat du sud des Etats-Unis, Texas et Nouveau-Mexique. Quant au pays, son nom en espagnol est Chile.


Voilà en préambule. Nous allons bientôt parler de la télé chilienne, de la politique, de l'Atacama, de la vie au Chili et bien d'autres choses... A suivre!
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1 novembre 2006 3 01 /11 /novembre /2006 23:03

Le directeur de Paris-Match s’appelle Genestar. Ca ne s’invente pas

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1 novembre 2006 3 01 /11 /novembre /2006 22:46
Cette page est celle d'un garçon de 25 ans, français vivant au Chili, qui veut faire partager sa vision de la vie, faire rire (si j'y arrive), faire réfléchir, provoquer la discussion (j'espère)... C'est aussi celle d'un journaliste citoyen qui en a assez de la langue de bois et qui ose dire ce qu'il pense vraiment. Et tant pis si ça surprend certains, tant pis si ça doit me revenir dans la gueule. Celle d'un voyageur qui raconte le monde tel qu'il le voit, avec ses joies, ses peines, ses surprises, ses craintes, ses espoirs, ses anecdotes... Celle, enfin, d'un écolo qui envisage avec pessimisme l'avenir de notre planète et cherche des solutions.
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