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3 novembre 2006 5 03 /11 /novembre /2006 16:02
EN BELGIQUE

Dans les Flandres, il y a plein d’éleveurs de cochon. Or comme la merde de cochon est très polluante, ils ont des quotas de merde à respecter: ils peuvent pas tout éparpiller dans la nature. C’est le PQ, ou programme des quotas. Du coup, il y a des tas de merde dont ils ne savent pas quoi faire. Alors ils ont trouvé la solution. Ils affrètent des camions de merde jusqu’en Wallonie, où ils paient des agriculteurs pour enterrer toute cette merde. C’est ce qu’on appelle des dépôts-fiente.

Il y a même des gens qui travaillent dans des coopératives de merde, comme transporteur de merde, ou gérant des stocks de merde. L’autre jour, j’ai un pote qui sort de l’ANPE tout content, qui me fait: «Ouais c’est super, grâce au PQ j’ai trouvé un poste de chauffeur de merde au dépôt-fiente!» «Avec un salaire de merde?»

 


Mais on fait plus fort maintenant. Il y a des scientifiques qui se sont penchés sur la question - sur la merde donc - et ont cherché un moyen d’utiliser le méthanol contenu dans la merde comme source d’énergie. Des fouille-merde, ça s’appelle. Et ça marche! On peut ainsi l’utiliser pour les lampes à gaz, ou lampes à pets. Ou encore pour le chauffage; par exemple pour les étables à cochon. C’est pratique, ils se réchauffent avec leur propre merde! Avant ils se réchauffaient en se vautrant dedans, c’était plus rustique. Cette nouvelle source énergétique étant à base d’étrons, on l’a baptisé étronique. Un nom de merde, on peut le dire!

On a ça nous aussi, en France. En Bretagne. Mon oncle, par exemple, habite à 500 mètres d’une porcherie. Quand je vais chez lui, il me bluffe toujours. Il ouvre les volets le matin, et là il fait: «ah, il va faire frais aujourd’hui.» «Comment tu sais ça, Tonton?» «Hum… ça sent le porc, vent du nord!» Ou alors ma tante qui arrive au bureau le matin: «Tiens, Maryse, le sèche-linge est en panne? Tu as mis ton chemisier à sécher dans le jardin?»

Mais en Bretagne, c’est différent. On peut pas aller foutre sa merde chez les autres, comme en Belgique. On la garde chez soi. Alors là aussi, faut trouver des solutions. Bon, ils ont pas encore songé à recycler le méthanol de la merde en alcool. Mais après tout, pourquoi pas? Dans le cochon, tout est bon, non?

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