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22 mai 2010 6 22 /05 /mai /2010 08:15

Dans le petit monde de Global Inc, il m'arrive parfois d'avoir des rencontres avec les clients. Le client, le graal qui nous donne du travail et fait tourner notre petite entreprise qui ne connaît pas la crise. Le client, il faut le choyer. Montrer patte blanche et costard-cravate, lui présenter nos "bonnes pratiques", notre sérieux et notre savoir-faire, notre enthousiasme, et... l'emmener dans les bons restaurants. Sérieux mais souriant. Professionel mais convivial. Avec un verre de vin, c'est encore mieux.


Mais ce qui compte vraiment, ce sont les afters. Quand vous emmenez le client au resto le soir, et plus si affinités. Lui, il a fini sa journée, il est content, et il compte bien profiter de sa soirée. Toi, tu te dois de garder la tête froide. C'est un client, il faut bien se comporter en toutes circonstances. Donc éviter de boire, par exemple. Et c'est là que ca devient intéressant. Parce qu'à ce moment-là, le client est détendu. Il se laisser aller à prendre quelques verres. Soudain ce n'est plus un client, il redevient un être humain. Il n'est plus cet être important sur son piédestal, qu'il faut choyer et courtiser. Le client, c'est une personne comme tout le monde. Quelqu'un qui fait caca comme vous et moi. Tout pareil. Il n'y a pas de quoi être impressionné. Pas de quoi stresser au point de faire la peau à une bonne couche de stick large Mennen 24h en à peine deux heures.


Donc, on se retrouve soudain dans la situation inverse. Durant la journée, c'est le client qui domine, dicte ce qu'il veut obtenir. Mais le soir, il se laisse aller et dépend entièrement de toi (surtout s'il ne parle pas la langue du pays où il se trouve!). Renversement des rôles, c'est toi qui contrôle la situation. Si tu te débrouilles bien, après trois verres, c'est ton meilleur pote. Et c'est à ce moment-là qu'il faut négocier, et obtenir ce que tu souhaites. Le client, il est heureux, il a bien mangé et bien bu, il est prêt à t'accorder ce que tu lui demande. Ou presque. Je vous passe les détails...


Mais le plus difficile, c'est de rappeler au client, le lendemain, tout ce qu'il t'a promis lorsqu'il avait 3 grammes d'alcool dans le sang. Pour ca, je n'ai pas encore la recette miracle. Et très honnêtement, le jour où je l'aurai, je ne sais pas si je la rendrai publique. C'est une recette bien trop précieuse. Comme l'omelette aux truffes. Faut pas d...onner, non plus!

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27 novembre 2009 5 27 /11 /novembre /2009 14:13
Il y a encore quelques mois, je lisais que 40% des grues du monde se trouvaient actuellement à Dubaï. C'est énorme. Aujourd'hui, je lis que l'entreprise Dubaï World, promoteur des tous les gigantesques projets immobiliers et touristiques du petit émirat, ne peut rembourser ses 59 milliars de dollars de dettes, menacant l'émirat de banqueroute. Et faisant du même coup baisser les cours des bourses sur toute la planète. Pourquoi un tel impact, et surtout, pourquoi maintenant?

Ce qui m'interpelle, c'est la date d'annonce. Pourquoi ce jeudi, férié aux Etats-Unis pour cause de Thanksgiving? Pourquoi ce jeudi, veille d'un long week-end à Dubaï (férié vendredi et lundi)? On ne me fera pas croire que les dirigeants n'étaient pas au courant il y a quelque temps déjà de cette situation critique.

Quand on connaît un peu le fonctionnement des marchés financiers, et le vent de panique qui souffle parmi les traders et investisseurs du monde entier à l'annonce de ce type de mauvaise nouvelle, on pourrait se demander si Dubaï ne l'a pas fait exprès. Choisir ce jeudi, c'est plonger les marchés financiers mondiaux dans l'incertitude pendant quatre jours. Et s'il y a bien une chose que les traders ont en horreur, c'est l'incertitude et le manque d'information. Et quatre jours, pour un trader, c'est très long.

Pour faire simple, c'est un peu comme si votre client, patron ou associé vous donnait un coup de fil disant: "Salut Tom, on est endetté jusqu'au cou, on peut pas rembourser et y'a personne pour nous aider. On en reparle dans une semaine". Et vous, pendant une semaine, vous vous rongez les sangs et échaufaudez tous les scénarios possibles, imaginables et inimaginables.

Bref, Dubaï qui coule, c'est panique à bord. A l'échelle de l'économie mondiale, pourtant, cest encore un confetti. Mais un confetti qui rassemble sur son sol 40% des grues mondiales pour de gigantesques projets immobiliers ne peut pas être pris à la légère. Voyez plutôt cette vue aérienne de la ville et tous ces projets d'îles artificielles:


Donc j'aurais tendance à penser que, perdu pour perdu, Dubaï a choisi cette date exprès pour plomber les marchés mondiaux, en espérant les conséquences suivantes:
- faire baisser encore un peu plus le cours du dollar.
- faire monter les prix du pétrole, espérant que les investisseurs inquiets de la stabilité financière des Emirats Arabes Unis se mettent à acheter du brut plus que de raison. Cela ne renflouerait pas Dubaï, qui produit très peu de pétrole, mais apporterait des liquidités aux émirats voisins.
- sauver ainsi les meubles en renforcant la position très importante des pays arabes producteurs de pétrole sur l´échiquier mondial.

Il est possible que je sois totalement à côté de la plaque. Mais j'aime échafauder mes propres théories géopolitico-économiques quand j'en ai l'occasion.
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22 octobre 2008 3 22 /10 /octobre /2008 11:24
Une chose qui m'a beaucoup surpris quand j'ai commencé à travailler chez Global Inc (qui se porte plutôt bien malgré la crise financière, ca c'est pour rassurer la famille), ce sont les représentants de commerce qui viennent y prospecter. Une fois par semaine, des cadres des banques, des fonds de pension, des assurances santé ont l'autorisation de venir quelque heures à l'entreprise et d'y rencontrer les employés, pour leur proposer leurs produits et services. Dans certains cas, l'entreprise qui accueille signe même des accords pour favoriser tel ou tel représentant, et lui permettre de venir plus régulièrement.

C'est pratique, parce que ca évite d'aller se déplacer à la banque pour ouvrir un compte, par exemple (et il faut en remplir de la paperasserie pour ouvrir un compte ici!). Mais je trouve curieux qu'une entreprise ouvre ses portes à des représentants, et laisse les employés prendre une heure de leur temps de travail pour aller discuter avec lesdits représentants. Je ne suis pas fou, c'est quelque chose qui n'existe pas en France, ca?

Mais ce n'est pas tout. Quand vous allez chez le médecin, il est très probable que des vendeurs de médicaments, représentants des labos pharmaceutiques, fassent la queue entre les patients pour aller présenter leurs produits au docteur. Et la plupart du temps, alors que vous êtes arrivé avant eux, ils vous grillent et vous laissent poireauter une demi-heure de plus! (en même temps, il sont obligés, sinon ils passeraient des heures dans les salles d'attente et ce ne serait pas rentable comme activité). Je sais, ca existe aussi en France, mais c'est beaucoup moins fréquent.

Ici, ces pratiques ne choquent personne, j'imagine que ca existe depuis longtemps. C'est un reflet parmi d'autres de la société chilienne post-dictature, libérale et consumériste. Au fait, je vous ai déjà dit que l'économie chilienne est ultra-libérale?
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23 août 2008 6 23 /08 /août /2008 01:21
Dans le domaine de la communication, les informaticiens sont pas loin d'être champions du monde. L'autre jour, Mr Jargon (le chef informatique de Global Inc) a envoyé à tous un document PDF détaillé pour nous expliquer simplement le processus à suivre en cas de problème informatique. Trois tableaux visant à clarifier la démarche appropriée pour alerter le service informatique, selon le type de problème rencontré.

En réalité, le tableau principal était aussi complexe qu'un problème de Maths Spé pour un élève de sixième. Y'avait des cadres et des flèches dans tous les sens, ça m'a fait penser à une photo d'Einstein où on le voit face à son tableau noir blanchi de gribouillis et de formules à-la-craie-brantesques.

Bref, je pense que 94,72% (en gros) des employés de la boîte ont ouvert le document et... l'ont refermé aussitôt. Et je m'attends, à mon retour de vacances, à trouver un email avec le même document, simplifié, vu que personne ou presque n'aura changé sa façon de procéder suite à ce premier mail. Mais ce sera sans doute encore pas assez. Ce n'est pas pour rien que je l'appelle Mr Jargon.
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2 août 2008 6 02 /08 /août /2008 16:07
P'tit Nouveau me disait l'autre jour: "je suis embêté, vous avez tous l'air sympa ici, je sais pas vers qui aller pour créer des liens".

C'est vrai qu'à Global Inc, on est tous jeunes et presque tous sympas, à la différence de la plupart des boîtes. Normalement, quand un jeune débarque dans une entreprise, il va spontanément et naturellement faire copain-copain avec les autres jeunes arrivés avant lui. Mais à Global Inc, la moyenne d'âge doit être de 28 ans...

Voilà donc P'tit Nouveau bien embêté. Alors, du haut de mes cinq mois d'expérience globalinquienne, je lui ai dit:
"Si tu ne sais pas qui choisir, n'essaie pas d'entrer en contact avec tout le monde, parce qu'au final, tu ne créeras de vrais liens avec personne. Laisse faire les choses naturellement, et tu te feras des amis comme ça.
-Oui, mais il y a tant de gens sympas ici, j'ai peur de perdre quelque chose si je ne cherche pas à les connaître un par un.
-Tu ne perds rien: tu ne les connaissais pas avant. Mais tu ne gagneras rien à les sonder un par un.

Et là, face à son air perplexe, j'ai sorti la fameuse maxime mitterrandienne:
-Il faut laisser le temps au temps. Commence par faire connaissance avec tes collègues directs, et ensuite va faire connaissance avec les autres. Profite des sorties entre collègues, tout ça... et tu te feras des amis naturellement.

P'tit Nouveau a hoché la tête, l'air content. Alors qu'il me remerciait en tournant les talons, je lui ai lancé:
-Et puis surtout, n'oublie pas qu'il y a une vie en dehors de Global Inc!"
Certains auraient tendance à l'oublier...
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11 juillet 2008 5 11 /07 /juillet /2008 20:30
J’ai déjà expliqué qu’à Global Inc, on prend soin des employés. Par exemple, le manager général lui-même veille à ce que l’on ne fasse pas trop d’heures sup (payées ou non), on nous incite à prendre la journée libre si l’on ne se sent pas bien, on nous félicite ou nous encourage quand on travaille bien… Ca paraît l’entreprise rêvée.

Mais des fois, ça va trop loin. Exemple. Tous les soirs, l’un des cinq membres de mon service doit envoyer par email un tableau décrivant le travail fourni par chacun dans la journée. En gros, il y a une liste de 14 produits différents, et il faut remplir les cases avec les noms correspondants et le temps estimé pour chaque tâche. Ce tableau, c’est toujours un vrai bordel parce que rempli à la va-vite à la fin de la journée. Alors j’ai eu l’idée d’en créer un nouveau, avec la liste des 14 produits par ordre alphabétique, pour que ce soit plus facile de s’y retrouver. C’est tout bête, mais ça m’a valu les félicitations de Chef-qu’est-pas-chef, de son supérieur, et jusqu’au manager général! C’est trop, non?

Autre exemple. La semaine dernière, Chef-qu’est-pas-chef m’a emmené dans la salle de conférence pour me faire remarquer gentiment et en tournant précautionneusement autour du pot que je devrais faire attention à ne pas trop arriver en retard (j’ai la mauvais habitude d’avoir en moyenne un quart d’heure de retard, c’est vrai). Je lui ai dit d’accord, je vais faire attention, mais tu pouvais me le dire en deux phrases, je l’aurais pas mal pris. C’est sans doute parce que Chef-qu’est-pas-chef n’est pas encore officiellement chef, et qu’elle ne sait pas encore bien gérer les rapports de chef-qu’est-pas-chef à subordonné-qu’est-pas-officiellement-subordonné.

Mais tout cela confirme ma pensée: ici, on prend tellement soin de l’employé, on le valorise tellement, qu’il donne le meilleur de lui-même pour l’entreprise, sans rechigner. Et c’est souvent trop, par rapport à ce qu’on lui demande, et par rapport à ce qu’on le rémunère.
Et c’est vrai avec le degré de compétences qu’il y a dans cette entreprise, beaucoup d’entre nous pourraient prétendre à plus de responsabilités, un meilleur salaire, etc. Comme dirait ma mère, ce sont des Rolls Royce payées au prix d’une 2CV. Après, faut pas s’étonner qu’on soit choyés!
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7 juin 2008 6 07 /06 /juin /2008 05:34
Quand je suis arrivé à Global Inc, on m’a presque tout de suite demandé si je voulais que mon numéro de portable apparaisse sur ma carte de visite.
-Euh… j’ai pas besoin de carte de visite!
-Tu en auras de toute façon, on en commande automatiquement pour chaque nouvel employé.
-Mais c’est du gaspillage! Je vais jamais m’en servir, je n’ai aucun contact avec un quelconque client ou interlocuteur (c'est vrai: je fais des revues de presse moi, pas du public relation!)

Mais rien n'y fit: une semaine après, me voilà avec un lot de 100 cartes de visite papier bristol à mon nom, qui vont moisir au fond d’un tiroir de mon bureau. Bon, j'ai décidé de les utiliser pour faire la liste des courses.

En revanche, j'ai demandé un stylo de l'entreprise, ou un tapis de souris, que je trouve cent fois plus utile. Ah ben ça non, y'a pas, désolé. Alors que je sais très bien que c'est pas vrai parce qu'aux ressources humaines, ils en ont. D'ailleurs c'est pas juste, aux RH ils ont plein de trucs sympas, de petits cadeaux et gadgets publicitaires.

Et là, je vais faire tomber un mythe. On dit généralement que le service des ressources humaines est impopulaire parce qu'il est chargé de virer les gens. C'est faux! Il est d'abord impopulaire parce qu'il bénéficie de ces petits traitements de faveur inaccessibles aux autres employés. C'est pas pour rien que j'appelle le DRH Mr. Profiteur! Mais à Global Inc, l'équipe de RH est sympa. Ici ils ont compris qu'en chouchoutant l'employé, il se sent valorisé et travaille mieux. Et puis en plus, ça inhibe chez l'employé lambda toute volonté ou tentative de créer une section syndicale dans l'entreprise. Bien pensé, non?

Alors la carte de visite d'emblée pour tout le monde, ça fait partie de cette "valorisation" de l'employé. Et puis je sais pas ce que vous en pensez, mais moi je trouve que carte de visite et syndicaliste, ça va pas trop ensemble. Il leur faudrait des tracts de visite "CGT Global Inc".
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28 mai 2008 3 28 /05 /mai /2008 07:29
A Global Inc, on travaille dur, mais l'ambiance est cool. Par exemple, on s'habille de façon "semi-formelle"; c'est-à-dire que les femmes n'ont pas à venir en tailleur, et la cravate n'est pas obligatoire. Et le vendredi, on peut venir en jeans-basket (d’ailleurs, ça m’amuse toujours de voir notre directeur général arriver avec un pauvre T-shirt style bob Ricard –mais en T-shirt).

Néanmoins, lors des visites importantes, la cravate s'impose. Et je dois vous dire une chose: la cravate, j'ai horreur de ça. J'ai dû en mettre une il y a quelques semaines, chose qui, auparavant, avait dû m'arriver deux fois dans ma vie. Et pour la première fois, j'étais tout seul pour me la nouer. Autant vous dire que j'ai pesté ferme pendant une heure face au miroir de la salle de bain, essayant de me dépêtrer de cette histoire de noeuds, contre l'andouille qui a eu l'idée saugrenue d'inventer la cravate.

Non mais c'est vrai quoi! A quoi sert une cravate? Je veux bien que ça fasse joli, mais c'est complètement inutile (si c'est pour se réchauffer le cou, une écharpe, c'est mieux). Ca serre la glotte (c’est pas pour rien qu’en anglais ça s’appelle "tie", du verbe "serrer") un peu comme le voile islamique mais en moins pire. Et puis ça trempe dans l’assiette si l’on n’y prend pas garde.

A l’instar de Sheila qui se demandait qui a eu cette idée folle un jour d’inventer l’école, je me demande donc bien qui a eu l'idée, un jour, de prendre un long bout de tissu et de se l'entortiller autour du cou en essayant de l'attacher. Un marin qui s'ennuyait en faisant des noeuds? un paysan qui n'arriver pas à attacher la longe à ses bêtes et qui cherchait un nouveau système? un suicidaire qui n'avait pas de corde pour se pendre?... Et surtout, quels sont les malditos qui ont propagé l’invention pour en faire un accessoire de mode indispensable dans le monde?



Ce serait une question pour Ray Ponsatoo, mais j’ai préféré chercher moi-même (parce que si je lui demande, qui sait quand il va me répondre? En 2012?)

Selon le site d’amoureux du petit bout de soie accesscravates.com, la cravate "fut inventée au XVIIe siècle par les cavaliers croates et retrouvée sur la représentation tombale du premier empereur de Chine (IIIe siècle avant notre ère). La cravate est la contraction et la déformation du mot croate." Ainsi donc, à l’origine, ce seraient les Chinois… pourtant la cravate telle qu’on la connaît n’a rien à voir avec les vêtements traditionaux chinois… A tout prendre, je préfère le col Mao…

D’autres sources disent toutefois que le petit accessoire de soie est apparu en France et en Italie au XIVe siècle, et s’est popularisé à partir du XVIIe comme marque d’élégance, sous l’impulsion de Louis XIV notamment. Et malheureusement, la Révolution française n’a pas réussi à tordre le cou à la cravate, accessoire pourtant noble.

Mais je suis finalement presque heureux que la cravate ait survécu. Car à la place, on aurait pu avoir ses prédécesseurs, le jabot de dentelle ou, pire, la fraise façon Henri IV ou Austin Powers! Remarquez, ce pourrait être rigolo d’arriver tous au bureau attifés de la sorte…

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27 mai 2008 2 27 /05 /mai /2008 06:47
Aujourd'hui, j'inaugure une nouvelle rubrique sur ce blog. Depuis trois mois que je suis rentré au service d'une grande firme multinationale, j'ai eu l'occasion de noter pas mal de détails intéressants sur le monde de l'entreprise globalisée. Bienvenue donc à Global Inc., le nom virtuel que j'ai choisi à mon employeur.

Je ne sais pas encore exactement ce que je vais vous raconter, mais je pense vous parler de divers personnages, tels que Mr Jargon (l'informaticien qui me raconte des trucs auxquels je ne pipe mot), Mme Restobeurk (la serveuse du resto d'entreprise que même pas mon chien il en mangerait), Mr Blablabla (mon chef et voisin bavard), Chef-qu'est-pas-chef (pas besoin de décrire plus), ou encore Mr profiteur (le DRH). Je ne sais pas si ce que je vais vous raconter là vous paraîtra intéressant ou non. Je compte sur vous pour me dire en commentaire si ça vous ennuie ou pas. Rendez-vous demain avec un premier chapitre, où je vous conterai ma répugnance pour les cravates.
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