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1 décembre 2006 5 01 /12 /décembre /2006 15:22
Un noeud à l'estomac pendant trois heures comme avant de passer un examen ou entretien d'embauche, les mains moites et glacées... Ah! il en menait pas large le Thomas hier soir, avant de faire ses premiers pas à la télé chilienne (et à la télé tout court d'ailleurs!)

D'abord pendant un moment j'ai pas voulu y aller. J'allais me planter ça allait être une catastrophe, je voulais rester à la maison. Heureusement que ma copine Caro m'a un peu secoué: quand faut y aller, faut y aller! Dans les deux heures avant l'enregistrement je suis allé trois fois aux toilettes, j'ai englouti je sais pas combien de grands verres d'eau, et puis finalement, en studio! Là c'était bizarrement moins stressant. Je me suis dit: "la grosse caméra en face de toi c'est ta copine Fran, ça va bien se passer."

J'avais amené avec moi des feuilles mémo avec les idées essentielles et les mots difficiles en espagnol, mais je m'en suis quasiment pas servi. Je voulais pas avoir l'air de regarder mes chaussures en lisant mes notes, il fallait converser avec le présentateur. Les 30 premières secondes ont été difficiles, je cherchais mes mots, et puis ça a été, le stress est parti. A tel point que nos 8 minutes de discussion sur la Teleton m'ont paru 4 ou 5! Bon évidemment j'ai oublié en cours de route la moitié de ce que je voulais dire, j'ai fait des répétitions, mais c'est pas grave. Ouf! J'avais jamais autant parlé espagnol de toute ma vie!

Après l'émission le présentateur dit que j'avais été très bien, Caro aussi. Bon, j'imagine que c'est un truc qu'ils disent à tout le monde la première fois, pour rassurer. Ensuite je me suis forcé à regarder les images enregistrées. Argh que j'aime pas me voir sur écran! Enfin bon ça va je crois que j'étais pas trop ridicule. D'ailleurs le présentateur m'a proposé de revenir pour d'autres chroniques: "ça intéresse beaucoup les Chiliens d'avoir le point de vue d'un résident étranger", qu'il m'a dit. Je crois que bientôt je vais de nouveau avoir l'estomac noué et les mains moites...
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30 novembre 2006 4 30 /11 /novembre /2006 18:39
Ce soir l'auteur de ce blog (moi, en l'occurrence) fera ses grands débuts de chroniqueur à la télé chilienne.
- Où? Sur UCV TV, la plus petite (et la plus fauchée) des six chaînes nationales chiliennes; dans l'émission d'infos Medianoche
- Quand? Ce jeudi soir entre minuit et minuit et demi heure chilienne (4h du matin heure française)
- Pourquoi? Pour parler de la Teleton chilienne comparée au Téléthon français

C'est un petit événement pour moi qui ai jamais fait de télé, inutile de vous dire que je suis pas mal stressé: va falloir tenir 7-8 minutes en espagnol!!!

Ah, au fait, l'émission est visible en direct sur internet à cette adresse: http://www.ucvtv.cl/progra.html Il suffit de cliquer sur l'onglet "senal en vivo" en haut à gauche de la page. Au cas où ça intéresserait quelqu'un de rester debout jusqu'à 4h du mat' (ou de se lever à 4h du mat') pour me voir...
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29 novembre 2006 3 29 /11 /novembre /2006 23:34

"La différence entre une démocratie et une dictature, c’est qu’en démocratie tu votes avant d’obéir aux ordres. Dans une dictature, tu ne perds pas ton temps à voter", a écrit Charles Bukowski. A noter: il a toujours vécu en démocratie

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28 novembre 2006 2 28 /11 /novembre /2006 23:53
Après avoir vécu cinq mois en Allemagne, où j'ai rencontré des Américains, Belges, Tchèques, Polonais, Russes, Italiens, Néerlandais, Irlandais, Espagnols... et après avoir passé plusieurs mois au Chili, je commence à avoir une vision assez précise du portrait-type du Français vu par un étranger.

Amélie Poulain nous a fait beaucoup de tort. Alors que le cliché du Français au béret et à la baguette de pain sous le bras qui boit du rouge au son de l'accordéon semblait avoir du plomb dans l'aile, cette bécasse s'en est emparée et en a fait la promotion dans les cinés du monde entier. (quand je suis allé aux States, en 97, on m'a demandé entre autres si je savais ce que c'était qu'un micro-ondes, s'il y avait des ordinateurs en France, si j'avais la télé, ou encore si il y avait d'autres voitures que la Deuche!!!) Mais les gens un peu éclairés savent que tout ça c'est des vieux clichés.


En revanche, nous autre Français avons une réputation qui nous colle à la peau comme de la vieille crasse desséchée: on a la réputation d'être sale, et de pas se laver tous les jours. Effectivement on croise des gens sales et qui puent tous les jours, mais pas plus qu'ailleurs. Mais cette réputation est entretenue par deux choses: les crottes de chien dans les rues, et le métro parisien et ses odeurs souvent infectes. Or c'est quand même une vitrine de la France, quasiment la première chose que voient les touristes étrangers, souvent. Alors qu'au Chili par exemple, le métro (français) de Santiago est tout beau tout neuf tout propre, et même bondé, ça sent pas mauvais à l'intérieur...


Je passe sur la réputation de french lover parce que ça colle pas avec le fait qu'on pue. Et puis aussi parce que personnellement je crois pas en être un, et aussi parce que c'est plus difficile d'apprécier si c'est une réputation méritée ou non (après tout je me suis jamais fait séduire par un french lover, moi...). En revanche le fameux french kiss, ça marche du tonnerre!



C'est-y pas une belle image d'Epinal c'te dessin-là un peu, hein? Manque plus que  le gros rouge dans la poche! Alors on dit merci qui?  Merci Amélie Pouliche!


Ce qui me paraît amusant c'est de confronter les points de vue: pour les Espagnols, les Italiens et les Sud-Américains, nous sommes plutôt froids et distants; pour les Tchèques, Russes et Polonais (en tout cas ceux que j'ai rencontrés), nous somme trop décomplexés; les Allemands trouvent qu'on cherche trop à être brillant et qu'on emberlificote les choses alors qu'il serait plus simple d'être clair et d'aller droit au but; les Hollandais trouvent qu'on est nuls en langues étrangères; et pour les Belges, nous sommes trop... français!Plus généralement, beaucoup nous trouvent très prétentieux.


Avec le recul, en essayant d'être objectif, je dirais que nous ne sommes pas trop froids, mais qu'on sait mettre de la distance, souvent pour de mauvaises raisons, comme montrer qu'on est supérieur. C'est vrai qu'on aime briller, qu'on est prétentieux: vous comprenez, la France, pays des Lumières, des Droits de l'Homme, de l'exception culturelle... Je crois que ça vient de ce temps-là, de l'époque des Lumières, ce XVIIIe siècle où Paris était fameux pour ses salons littéraires et philosophiques. Depuis, les Français n'ont pas cessé de se la péter. D'où la réputation de sentir mauvais.

C'est aussi pour ça qu'on est nul en langues. Le Français moyen est fier de sa langue, de la Francophonie (le français est langue officielle des JO, faut pas oublier!) et puis il aime pas trop les Ricains ni les Anglais ni les Allemands. Na! Et comme dit mon copain Hervé de Bruxelles, le Français moyen « ne parle que français et croit parler d'autres langues mais en fait il n'en connait qu'une: Il ne suffit pas de mettre des "o" à la fin des mot français pour parler italien et des "os" pour parler espagnol ».

Je laisse le dernier mot à Hervé:
« Les Français prennent les Belges pour leurs petits voisins du nord, alors que nous on les prend pour les grands couillons du sud! » Et vive la Belgique!
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27 novembre 2006 1 27 /11 /novembre /2006 17:11
Je sais plus de choses éveillé qu’endormi, car quand je dors, je ne sais pas que je dors
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23 novembre 2006 4 23 /11 /novembre /2006 00:26
La fin des temps
n'est pas une blague

Allez voir «Une vérité qui dérange» («The Inconvenient Truth») le documentaire avec Al Gore (vous savez, celui qui aurait dû être président des Etats-Unis à la place de Bush en 2001) sur le réchauffement de la planète. C’est un film de salut public, qui fait prendre conscience de choses que l’on sait déjà plus ou moins, mais dont on refuse de prendre conscience. Avec ce film, on est obligé: «Une vérité qui dérange» donne un vrai coup de pied au cul de tous ceux qui pensent que le réchauffement c’est pas si grave, que la Terre arrivera bien à réguler tout ça comme elle l’a toujours fait. Ceux-là se trompent. La vérité inconfortable, c’est qu’il est très urgent d’agir pour sauver la planète, et nous en même temps.

Je n’exagère pas: si les glaces des deux Pôles continuent de fondre, le niveau de la mer pourrait monter de 20 mètres en cinquante ans. Or les deux tiers de l’Humanité vivent sur les côtes. Vous vous rendez compte du désastre? D
ici là, il faut s’attendre, dans les années qui viennent, à de plus en plus de canicules, de périodes de sécheresse record, d’inondations «cataclysmesques», de tempêtes et d’ouragans toujours plus nombreux et plus violents, la raréfaction de l’eau potable, la disparition des lacs et des rivières, la mort de forêts entières à cause des changements climatiques… Jusquà ce que la glace fonde complètement, bouleverse les courant marins et aériens et donc le climat de la planète entière pour, peut-être, provoquer une nouvelle ère glaciaire...

Faire entendre raison aux financiers


Que faut-il faire? Diminuer de manière drastique les émanations de CO2 (le gaz carbonique), donc réduire fortement les émissions de gaz des usines et des véhicules dans le monde entier. Il faut qu’il y ait une volonté politique internationale suffisamment forte pour faire entendre raison aux grandes entreprises pollueuses, c’est-à-dire aux actionnaires. Et que les Etats-Unis ratifient le Protocole de Kyoto. Je suis persuadé que si eux l’appliquent, le reste du monde suivra. C’est un énorme challenge, mais il y a de l’espoir: on a bien réussi, il y a quelques années, à réduire (un peu) le trou de la couche d’ozone en réduisant les émanations gazeuses de certains produits chimiques.

Allez voir ce film
(certes, ça fait de la pub à Al Gore, mais ça n'a aucune importance), et vous verrez que tous ensemble, à notre modeste niveau, nous pouvons faire quelque chose: planter un arbre, ne pas laisser couler l’eau pendant qu’on se savonne sous la douche, éteindre la lumière et la télé systématiquement quand on sort d’une pièce, utiliser les transports en commun, marcher ou faire du vélo au lieu de sortir la voiture… C’est tout con, mais si chacun s’y met c’est déjà un grand pas.

Katrina. Observer un tel monstre de plusieurs centaines de kilomètres de diamètre pourrait bien devenir un phénomène commun


Et si vous connaissez des gens d’influence, dirigeants d’entreprise, actionnaires ou politiques, sensibilisez-les au problème, montrez-leur ce film, ouvrez-leur les yeux et dites-leur que le monde entier attend des actions, que de leurs actions dépend l’avenir de l’Humanité. Peut-être qu’ils se rendront compte qu’il faut agir, et qu’ils essaieront à leur tour de sensibiliser des gens encore plus influents. Il est très important d’insister sur le fait que le peuple attend beaucoup d’eux, et que leur action peut sauver le monde: ça flattera leur ego, et c’est ce qui les fera avancer.

Enfin, il y a un autre espoir: la fin annoncée du pétrole. Les carburants automobiles sont la première source de pollution au CO2, or leur disparition a priori inéluctable devrait permettre à la planète entière de se refaire une santé. Mais si l’on en croit les prévisions scientifiques, quand le pétrole sera tari, il sera déjà trop tard…


Plus d’infos sur:
www.criseclimatique.fr,

www.lesgestessimples.com (le site où ils expliquent les petites choses à faire au quotidien pour réduire la pollution domestique),
et www.stopglobalwarming.org

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22 novembre 2006 3 22 /11 /novembre /2006 15:16

La série sur la télévision chilienne ne serait pas complète sans parler des films en VO, qui sont très présents sur les chaînes du câble et dans les cinémas


Eloge du sous-titrage



Tous les fans de ciné ont connu ça: la sortie entre amis où il faut des heures pour décider quel film on va aller voir. Bien souvent, les films en VO sont éliminés d’office. « C’est chiant, faut lire, on a pas le temps de voir les images », estiment la plupart de vos amis. En France, la VO n’attire généralement que les cinéphiles, ceux qui ne supportent pas de voir un film de Kitano ou de Wong-Kar-Wai doublé en français (dont je fais partie).

 

En Amérique latine, c’est autre chose. Dans les cinémas chiliens par exemple, la plupart des films étrangers sont sous-titrés. On trouve bien quelques salles avec des films doublés, mais c’est surtout pour les paresseux et les analphabètes. Et puis il faut dire que les doublages coûtent plus cher…

 

Pourquoi les Chiliens préfèrent-ils la VO au doublage? « Parce que la voix d’Orlando Bloom ou Christian Bale en espagnol, c’est insupportable! », estime Alvaro, étudiant en médecine. Sa copine Caro trouve un meilleur exemple: « Charlie et la chocolaterie » et « Pirates des Caraïbes ». « Dans les deux films, la voix de Johnny Depp est complètement différente. Qu’est-ce que ça donnerait avec un doublage? On perdrait une grande partie du jeu d’acteur », estime-t-elle.

 

Et depuis que les chaînes câblées nord-américaines sont diffusées du Mexique à la Patagonie, avec des milliers de films hollywoodiens sous-titrés, c’est tout le continent qui est habitué à la VO. « C’est comme ça que j’ai appris l’argot américain, les expressions vulgaires qu’on trouve jamais dans les livres de classe », rigole Caro. Cela dit, ça n’empêche pas les Sud-Américains d’être assez nuls en langues étrangères.

 

Claudia, par exemple, ne parle quasiment pas anglais. D’ailleurs, elle aime pas ça, et elle ne cherche pas à comprendre ce que disent les acteurs. Mais ça ne lui viendrait pas à l’idée une seconde de voir un film doublé en espagnol. Même si, parfois, elle trouve les sous-titrages ridicules: dans « History of violence », par exemple, même les gémissements du couple faisant l’amour sont traduits! Pourtant, le langage de l’amour est universel…


 

Cet article est également visible sur www.lesnouveauxcinephiles.com

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21 novembre 2006 2 21 /11 /novembre /2006 22:40
Quand j’étais petit, ma maman me disais toujours: "Quand tu te savonnes sous la douche, finis par le zizi et le derrière, pour éviter que le savon soit sale quand tu te laves la figure." Certes. Donc les saletés du zizi et du derrière, elles sont pour le visage de mon petit frère qui utilise le savon juste après?
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20 novembre 2006 1 20 /11 /novembre /2006 21:52

Dans un monde tourné vers limage, la télévision est une représentation incontournable (bien que parfois fausse) de la société. Rentrons donc un peu dans le monde de la télévision chilienne. Aujourdhui, dernière partie:


Interdit aux moins de...

A la télé chilienne, on ne rechigne pas, dans les téléséries du soir (après 22h) à montrer des couples faisant l’amour, un bout de sein par-ci par-là, parfois des poils pubiens, quelques fractions de seconde. Mais la société chilienne reste assez puritaine (pas de seins nus sur la plage, par exemple) et cherche à protéger les enfants. Parfois trop.

 

C’est flangrant quand on regarde les chaînes câblées, c’est-à-dire les chaînes du câble nord-américaines (HBO, Fox, Universal channnel...) qui sont diffusées du Mexique à la Patagonie. Par exemple, « Menteur, menteur » avec Jim Carrey, y est déconseillé aux moins de 14 ans sans la présence d’un adulte! (pour mémoire, c’est l’histoire d’un avocat menteur qui soudain ne peut plus prononcer un mensonge pendant 24 heures, parce que son fils de 5 ans lui a jeté un sort. Très dangereux et pervers pour un enfant de 13 ans, donc…) « Sleepy Hollow » de Tim Burton est carrément déconseillé aux moins de 18 ans… tout comme « Speed », « Gosford Park » de Robert Altman, « Le Talentueux M. Ripley », ou encore « Le flic de Beverly Hills », cette comédie policière avec Eddy Murphy. Non non, vous ne rêvez pas!

 

En revanche, certains films classés « pour adultes » sont programmés en début d’après-midi, cherchez l’erreur. En fait, c’est tout simple: les émissions et films sont programmés par les networks US en fonction de la classification US. Ensuite, dans chaque pays sud-américain qui reçoit le câble, l’équivalent local du CSA effectue sa propre classification (si j’ai bien compris). Mais sans pouvoir influer sur les horaires de diffusion, qui sont les mêmes pour toute l’Amérique du Sud. Donc on censure, on coupe les scènes chaudes et violentes, et voilà!

 

Rien à voir donc avec la libertaire France, où la mention « interdit au moins de 18 ans » imposée à des films comme « Romance » de Catherine Breillat ou « Baise-moi » de Virginie Despentes avait fait débat. Ici, ces films-là seraient carrément interdits d’antenne et interdits de sortie au ciné.


 

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18 novembre 2006 6 18 /11 /novembre /2006 17:16

Dans un monde tourné vers limage, la télévision est une représentation incontournable (bien que parfois fausse) de la société. Rentrons donc un peu dans le monde de la télévision chilienne. Aujourdhui, quatrième partie:

 

Fous du ballon rond


En Amérique latine, on sait que le ballon rond est une religion. Du coup, ici, la Coupe du monde de foot est l’événement public le plus important toutes catégories confondues, devant les JO ou l’élection présidentielle. Même si le Chili n’est pas qualifié. Cette année, tous les matches étaient restransmis en direct sur trois chaînes différentes. A chaque JT, un bon quart d’heure était consacré au Mondial, qui fait toujours les gros titres. Dans les émissions de la journée, on revenait sur les meilleures actions, et tous les soirs, la télé nationale proposait une émission de variétés spécial mondial.

 

Et quand le Chili est qualifié pour la Coupe du monde (comme en 98), au moment des matches, le pays s’arrête de vivre pendant deux heures. Dans les écoles, les cours s’arrêtent. Tous les Chiliens sont devant leur poste. Même les filles parlent football entre elles au lieu de causer chiffons et garçons! Alors forcément, cest un marché très juteux pour la pub...

 

Au Chili, on l’a vu, la pub s’invite dans les émissions de variété et les talk-shows. Lors de la Coupe du monde c’est pire: en plein match de foot, entre deux commentaires, les présentateurs sont sommés de glisser deux ou trois slogans pubs, avec un effet sonore dans la voix en plus. C’est parce qu’on peut pas faire de page de pub pendant 45 minutes, alors les marques payent pour que les commentateurs les citent pendant les matches. Effectivement, c’est toujours mieux qu’un écran pub au milieu des actions, comme ils font aux States. Cela dit, ça fait quand même drôle: « Ballack, passe de Ballack pour Klose, attention c’est une position intéressante, Adidas, impossible is nothing, mauvais centre de Klose… »

 

Dans le même genre, Coca-Cola paie pour que les commentateurs aient bien en vue devant eux une bouteille de la marque. Avant la rencontre, tout va bien, elle est là, bien pleine. Puis, deux heures plus tard, après avoir commenté non stop (et fait au passage deux fois de la pub pour Coca) les deux journalistes sont de nouveau à l’écran pour l’après-match. On s’attend à ce que tout ça leur ait donné grand soif. Et ben non: la bouteille de Coca est toujours là bien pleine. Pourtant, pour parler autant, c’est obligé, il faut boire. Ca veut donc dire que les commentateurs aiment pas le Coca. C’est pas de la bonne pub, ça?


A suivre...

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