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Overdose d'Internet, blogage et réseaux sociaux, vous connaissez? Moi oui! Depuis plus d'un mois, après quelques vacances bien méritées, je m'échine avec Internet et les joies de l'HTML pour créer non pas un, mais deux sites, un en anglais et l'autre dans la langue de Rabelais. Le tout dans le but de développer mon activité de guide touristique au Chili. Il y a encore du boulot, mais c'est suffisamment acceptable pour vous les présenter.
Donc les voici, les voilà:
chileprivatetours.wordpress.com
et la version english: chileprivatetours.com
La version francaise aura son propre nom de domaine et des photos dans les jours qui viennent. En attendant, vous pouvez aller y jeter un oeil, et diffuser dans votre entourage! Commentaires et suggestions bienvenus!
Après une parenthèse, je reprends officiellement ma casquette de guide, et mes visites guidées. Je compte faire plusieurs transformations à ce blog d'ici les prochains jours, avec une nouvelle présentation, des actualisations, et plus de visites guidées et programmes.
En attendant, la revoici la revoilà, la page avec la liste des principaux tours que je propose:
C'est la triste nouvelle du moment. Les deux dernières grandes dunes de Concon, bien que faisant partie d'une zone protégée comme Sanctuaire de la Nature, sont menacées de disparition. Le site a une valeur écologique et historique, et non des moindres (à titre personnel, c'est l'un de mes lieux de promenade préféré). Le champ dunaire de Concon est considéré comme les restes les plus méridionaux du désert fleuri, quand le désert d'Atacama s'étendait jusqu'à la zone centrale du Chili, il y a plusieurs millions d'années. Il abrite un écosystème unique, déjà largement fragilisé par la réduction de son territoire. Certaines des 240 espèces de faune et flore recensés ont disparu depuis 2005.
Pourquoi donc ce site est-il menacé? Parce que la volonté politique de protéger les dunes a peu à peu cédé face aux lobbies de l'immobilier. Les promoteurs arguent qu'il existe une forte juteuse demande immobilière dans cette zone. Et ils ont raison. Les appartements de luxe avec vue sur la baie de Valparaiso sont effectivement très prisés. Mais ce qu'ils ne semblent pas comprendre, c'est qu'à détruire ce qui reste des dunes, ils détruiraient tout ce qui fait le charme et l'identité de Concon. C'est refaire les mêmes erreurs que leurs confrères européens ont effectué jadis sur la Côte d'Azur ou la côte espagnole, où l'urbanization à tout prix a fini par faire perdre leur valeur aux sites dénaturés.
Revenons un peu en arrière. En 1993, le président de la République Patricio Aylwin signe un document qui donne au champ dunaire de Concon le classement de Sanctuaire de la Nature. A l'époque, il s'agit de protéger 50 des 150 hectares de dunes existantes. Je n'ai jamais vu ces 150 hectares. Lors de ma première visite au Chili, fin 2005, la majorité des dunes avait déjà disparu, laissant place à de modernes édifices. Ne restent aujourd'hui que les deux plus grandes, tutélaires et emblématiques. Pourquoi? Parce que l'ensemble de ces terrains appartient à des promoteurs immobiliers. C'était déjà le cas à l'époque d'Aylwin. Ce qui explique que seulement un an après la signature du décret, le même président Aylwin, cédant aux pressions des lobbies, a réduit la zone protégée de 50 à 12 hectares. Une peau de chagrin.
Depuis, la municipalité de Concon a signé, en 2005, un accord avec l'entreprise immobilière propriétaire du terrain couvrant ce qui reste du champ dunaire. Celle-ci s'est engagée à conserver 19 hectares comme réserve naturelle. Mais cela ne l'empêche pas de construire sur la plus haute dune, qui s'élève à 130 mètres au-dessus de l'océan mais ne fait plus entièrement partie de la zone protégée. A l'heure actuelle, riverains, écologistes et politiques ont demandé à l'Etat d'intervenir et d'expatrier la compagnie immobilière. C'est légalement possible et légitime, dans le mesure où il s'agit de protéger le patrimoine local. Mais le gouvernement, en partie dirigé par des entrepreneurs et ex-entrepreneurs, sera-t-il de cet avis?
Cela n'a malheureusement rien de nouveau, dans un pays qui a failli sacrifier une réserve naturelle marine pour installer une usine thermo-électrique à Punto de Choros, qui a frôlé la catastrophe écologique en permettant des forages sur le site des geysers d'El Tatio, et qui s'apprête à installer une série de grand barrages en Patagonie. Un projet titanesque qui aurait pour effet de redessiner le cours d'eau de plusieurs rivières, de ravager l'écosystème sur des centaines de kilomètres carrés, et de couper en deux les terres vierges de Patagonie pour y installer des lignes à très haute tension jusqu'à Santiago, à 1700 kilomètres plus au nord. Une immense estafilade au coeur des forêts millénaires.
Rien d'étonnant, dans un pays qui ouvre grand ses portes à Monsanto et autres promoteurs de semences transgéniques, au mépris de sa population rurale qui vit en grande partie de sa petite production agricole. Et qui permet à ses mêmes apprentis-sorciers de faire breveter leur semence pour en obtenir la propriété intellectuelle, interdisant de facto aux paysans locaux de produire leur propres grains et cultiver leur propre variété (je résume, c'est beaucoup plus compliqué que ca).
Mais comme les manifestations se multiplient au Chili ces derniers mois (pour la gratuité de l'Education, contre les projets hydro-élecriques en Patagonie, entre autres) et que la cote du gouvernement est à peu près aussi basse que celle de Sarkozy, il y a de l'espoir. Et si vous voulez apporter votre pierre à l'édifice grain de sable à la dune, vous pouvez rejoindre le group Red Duna Libre sur Facebook: http://es-es.facebook.com/pages/RED-DUNA-LIBRE/164552700288078?sk=wall et signer la pétition en ligne à cette adresse: http://dl.dropbox.com/u/357571/DUNA%20LIBRE/Red_Duna_Libre/Unete.html.
Tous ces machos qui se laissent pousser la barbe sous prétexte que ca fait viril, c'est des pussies, moi je vous le dis. Même pas capables de supporter la légère irritation de la lame de rasoir!
C'est pas moi qui le dit, c'est mon coiffeur. Qui n'aime pas les talibans. Ni les juifs orthodoxes. Mais il coupe bien les cheveux, c'est tout ce qu'on lui demande!
En ce jour de Fête Nationale, tandis que le pays entier festoie autour d'un bon barbecue pour commémorer l'indépendance du Chili, j'ai envie de malmener le mythe de l'indépendane. Entre une brochette de boeuf et un pisco sour, petite réflexion sur ce que signifie réellement l'"indépendance".
En 2010, plusieurs pays d'Amérique Latine, dont le Chili, célébraient leurs 200 ans. 1810, c'est la fin de la domination espagnole, et la formation de gouvernements nationaux. Vive l'indépendance! Fini le joug espagnol! festoient les nouveaux dirigeants. L'indépendance, c'est une notion positive, teintée d'espérance et de liberté. Rappelez-vous vos années d'écolier: quoi de plus réjouissant, dans les livres d'Histoire, d'apprendre les événements qui ont conduit à la libération d'un pays du joug de son occupant ou oppresseur?
Mais c'est un leurre. Un mythe. Ce n'est, après tout, que le remplacement d'un gouvernement par un autre, d'une classe dirigeante par une nouvelle. En quoi cela affecte -t-il la vie de l'immense majorité de la population? Rien. Ou presque. L'indépendance d'un pays, dans bien des cas, c'est une révolution de notables, qui ne profite qu'à eux. lIs usent de leur pouvoir de persuasion, leur talent d'orateurs ou de manipulateurs pour rallier le peuple à leur cause (ce qui n'est pas bien difficile, quand il s'agit de se débarrasser du pouvoir en place). Mais une fois que le bon peuple a fait le travail, c'est une nouvelle technocratie, une nouvelle aristocratie qui s'installe. Qu'y a gagné la population? Les remerciements de leurs majestés.
Ces réflexions me sont inspirées par les événements qui secouent le Chili ces derniers temps. Au pays de Salvador Allende, le pouvoir politique et économique, depuis l'Indépendance de 1810, est restée aux mains d'une élite composée de quelques grandes et puissantes familles. Ce sont pratiquement des dynasties, qui ont encore une forte emprise sur le pays 200 ans plus tard. Allende, justement, a été une sorte de parenthèse. Une parenthèse qui faisait désordre et qu'il fallait refermer au plus vite. Mais aujourd'hui, la classe dirigeante est malmenée par le peuple chilien, qui se rend compte que le système politique et économique est faconné pour le bénéfice de quelques-uns, et qui en assez des injustices. Le peuple chilien n'a pas connu d'indépendance, il est resté enchaîné à un système économique qui a certes évolué, mais qui est depuis toujours inégalitaire. Il est, aussi, prisonnier d'un mécanisme démocratique peu représentatif qui marginalise les minorités. Et, à part sous Allende, il en a toujours été ainsi.
Alors qu'on ne me parle plus de l'indépendance d'un pays. Car c'est de l'indépendance des classes dirigeantes qu'il s'agit. Un changement de dynastie. Rien de plus. Vous trouvez que j'exagère? Je vous invite à me le dire en commentaire.
Au lendemain de notre virée aux thermes de la vallée de Colina, cap sur le monument natural El Morado pour une bonne marche en montagne. Le "monument" consiste en une haute vallée de montagne, aboutissant sur de hauts sommets et deux glaciers: El Morado et San Francisco.
Situé à environ deux heures de route de Santiago, le site n'est pourtant pas très fréquenté, et on se sent vraiment seul au milieu des montagnes. On pourrait se croire dans une vallée des Pyrénées, avec des sommets bien plus élevés, mais la grande différence, c'est l'absence quasi-totale de promeneurs. A nous la nature!
En chemin, on s'arrête pour observer les bouillonantes sources d'eau chaude ferrugineuse, cousines miniatures des geysers de l'Atacama. Au fond du décor se dessinent les glaces éternelles entre les hautes parois de granite.
Les essences de fleurs sont innombrables. C'est en partie pour cette flore abondante et variée que le site est classé monument naturel. Dans la haute vallée, la marche est agréable, avec une montée en pente douce et une brise fraiche qui atténue les rayons de soleil persants.
Au bout d'un peu plus de deux heures de marche, à 2.800 mètres d'altitude, on atteint un petit lac de montagne. A partir de là, le paysage change. La vallée s'encaisse et approche de son terme, la végétation se raréfie soudainement. Un chemin sinueux continue jusqu'au pied des glaciers.
Nous n'irons pas plus loin. Le temps se couvre, il est temps de rentrer. Il ne fait pas bon se trouver sous l'orage en haute montagne.
Amateurs de thermalisme et de sources d'eau chaude, venez donc au Chili! Entre établissements de grand luxe, stations thermales familiales et bains rustiques en plein air, vous y trouverez votre compte.
Personnellement, j'ai toujours eu une préférence pour les sources thermales naturelles, inviolées par la main de l'homme. C'est-à-dire des piscines naturelles sans infrastructure, à l'air libre, laissées à leur environnement d'origine. Un lieu en particulier attirait mon attention depuis longtemps: les thermes de la vallée de la Colina, une séries de huit petits bassins de calcaire accrochés à flanc de montagne, à plus de 2.500 mètres d'altitude, au-dessus de Santiago. Un écrin naturel au milieu des Andes, où il n'est pas rare d'apercevoir des condors planer.
Mais encore faut-il y arriver. Le chemin est caillouteux, chaotique. Il faut savoir éviter les chèvres,
s'éloigner des nombreux camions (il y a une mine près du site) et du nuage de poussière qui les suit,
éviter les trous dans la route abîmée par les poids-lourds, les marres d'eau et autres chausse-trappe,
ne pas s'effaroucher face aux nuages menacants au-dessus de nos têtes...
Finalement, après plus d'une heure de tape-fesses motorisé, enfin, la récompense. Nous voilà arrivés aux sources de la béatitude.
L'eau, chauffée par la lave qui passe par les sous-sol du volcan San Jose tout proche, sort de terre en gargouillant à 90 degrés. Un mince filet d'eau dévale la pente lisse et alimente une série de bassins, lentement créés et faconnés par les dépôts naturels de minéraux. Plus l'on descend la pente, plus l'eau se refroidit, et la température des piscines naturelles passe progressivement de 60 à 25 degrés.
L'eau, chargée en minéraux, a des propriétés curatives. Mais pour l'instant, nous n'en avons cure: nous nous délectons de l'eau chaude, tandis qu'il commence à pluvioter et que un vent frais nous fait voler les cheveux dans la figure. Ah, on est bien à l'intérieur!
Et là, moment magique: sur la montagne en face de nous, de l'autre côté de la vallée, ce ne sont pas des gouttes qui tombent, mais d'abondant flocons. Dans notre piscine d'eau chaude, les pieds en éventail, nous assistons avec ravissement au spectacles du sommet se couvrant d'un manteau de blanc. Il ne manque plus que le pisco sour!
Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et il faut redescendre avant l'arrivée de la nuit. Et avant que la pluie ne fasse des ravages sur la chaussée!
Nous passons la nuit au refuge de Lo Valdes, un beau chalet de bois un peu plus en aval, là où la vallée redevient verte. Et pour couronner cette belle journée, les derniers rayons de soleil nous gratifient d'un spectacle magnifique.
Après cinq ans passés au Chili, cela reste gravé comme l'un de mes meilleurs souvenirs.
...et non pas dix ans, comme on nous le rabache depuis des semaines! Pour ceux qui ne s'en souviennent pas ou qui sont trop jeunes, le 11 septembre, c'est le coup d'Etat de Pinochet qui provoque la chute et la mort de Salvado Allende, en 1973. C'est le début du régime militaire qui restera en place au Chili pendant 17 ans.
Le 11 septembre, ici, est une date de deuil pour le peuple de gauche. Mais c'est une aussi une date de célébration pour les (encore) nombreux sympathisants de Pinochet. Même si pour les nouvelles générations chiliennes, le 11 septembre, c'est avant tout les attentats à New York, pour le Chili, cela passe au second plan.
Je ne vais donc pas m'apesantir sur les événements de 2001, mais je trouve intéressant de constater qu'aujourd´hui, trois mouvements se dessinent. Deux courants massifs, et une voie alternative. D'abord, il y a ceux qui croient dur comme fer qu'Al-Qaida et Ben Laden sont 100% responsables des attentats. Parmi eux, une grande partie des militants républicains nord-américains. Ensuite, il y a les théoriciens du complot, toujours plus nombreux, qui invoquent les Illuminati, les franc-macons et autres groupes occultes, qui auraient froidement orchestré la mort de milliers de compatriotes, avec le coup de pouce des terroristes islamistes. Mais il existe une troisième voie, qui se contente de faire de l'investigation rationnelle basée sur les évidences et les documents disponibles, et dont l'analyse n'est pas biaisée. Et qui, sans dénoncer quiconque en particulier, montre bien que l'histoire officielle ne tient pas debout. En voici un exemple (en anglais).
A part ca, on ne sait toujours pas de facon certaine si Salvador Allende a été tué ou s'il a donné fin à sa vie. Sa dépouille a été exhumée il y a quelques mois pour en savoir plus. Et si le rapport d'autopsie valide la thèse du suicide, d'aucuns signalent des failles dans les conclusions et mettent en doute sa crédibilité. Ils point notamment le fait que seuls les forces armées et le corps médical de l'Armada ont eu accès au cercueil, malgré le désir de la veuve d'Allende de voir les restes de son défunt mari. Suspect, si l'on songe que c'est le commandant en chef des forces armées qui a ordonné le coup d'Etat. La mort de l'ex-président risque bien de rester pour très longtemps sujet à controverse. Tout comme les attentats aux Etats-Unis.
On me demande souvent ce qui me manque de la France. En dehors des réponses évidentes (la famille, les amis, le bon fromage et Yvette Horner), je dirais ceci: la culture, l'esprit critique, et l'exigence de la qualité. Il est triste de constater l'ignorance crasse de la grande majorité des chiliens, même parmi ceux qui ont recu une éducation dite "de qualité". La culture, la vraie, est réservée à une élite de connaisseurs, et c'est bien dommage. L'esprit critique, dans un pays muselé par 17 ans de dictature, se développe chez les nouvelles générations. Mais pour être critique, il faut être constructif, il faut un minimum de culture. Donc pour l'instant, l'esprit critique chilien se base surtout sur des complaintes et des revendications. Quand à l'exigence de la qualité, il suffit de regarder la finition, ou plutôt l'absence de finition des ouvrages architecturaux modernes. Pour nous autres Francais, bien des bâtiments ou infrastructures nouvelles ont des airs d'inachevés. Et c'est juste un exemple: beaucoup de choses ici sont faites "al lote", "ahi no mas", c'est-à-dire un peu par-dessus la jambe.
Mais au-delà de ce qui me manque de la France, il me semble plus intéressant de me demander ce que m'a apporté le Chili, comment il m'a transformé en cinq ans de vie commune.
D'abord, il m'a poussé à l'humilité. Je me suis rendu compte ici que le cliché du Francais arrogant et insatisfait est tout sauf un cliché. Depuis, je fais ce que je peux pour donner le contre-exemple.
Il m'a enseigné à savoir me taire sur des sujets sensibles quand je ne partage pas les idées des autres. Toujours se souvenir que l'étranger est bienvenu, tant qu'il ne critique pas ostensiblement le pays qui l'accueille. Ca, c'est l'apanage des locaux.
Il m'a fait apprécier la fragilité de la culture locale, face à l'invasion médiatique, radiophonique et télévisuelle de la culture pop américaine.
Il a radicalisé mes idées politiques, dans un contexte socio-économique très inégalitaire.
Il m'a enseigné à savoir me laisser porter par les événements plutôt que prendre systématiquement les choses en main. Changer de rythme, réduire le stress.
Dans la même veine, il m'a enseigné à être moins exigeant, à savoir accepter la médiocrité. Finalement, quand on baisse ses expectatives, on a moins de risque d'être décu. Donc quelque part, on vit mieux.
Et surtout, il m'a fait réaliser l'importance de garder contact avec ses racines. Je ne parle pas de se regrouper avec les autres Francais du Chili, non. Ca ne m'a jamais particulièrement intéressé: si j'ai choisi de changer de pays, ce n'est pas pour devenir communautaire et côtoyer d'autres expatriés. Quand je dis les racines, je parle de la famille, des proches. La distance et l'absence mettent en relief l'importante de ces relations. Et c'est bien elles, et elles seules, qui me font sentir parfois le mal du pays. Et Yvette Horner.
Sites incontournables:
http://www.defipourlaterre.org
http://www.biodiversite2012.org
http://www.sciencesetnature.org
http://www.greenpeace.org/france
http://www.amisdelaterre.org
http://ecologie.blog.lemonde.fr/
http://sciences.blogs.liberation.fr
Sites généralistes:
http://biosphere.ouvaton.org/index.php
http://biosphere.blog.lemonde.fr/
http://avecvuesurlaterre.blog.lemonde.fr
http://www.econologie.com
http://www.manicore.com
http://www.ecolodujour.com
Sur le pétrole:
http://petrole.blog.lemonde.fr/
http://www.oleocene.org
http://www.wolfatthedoor.org.uk/francais/index.html
http://www.moteurnature.com
Sur l'eau:
http://www.ec-eau-logis.info/
http://www.eauxglacees.com
http://www.eautarcie.org/index-fr.html