Un prof à mourir de rire
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Ma petite maman chérie,
mon tout petit frère adoré,
mon petit papa aimé,
Je vais mourir! Ce que je vous demande, toi, en particulier ma petite maman, c'est d'être courageuse. Je le suis et je veux l'être autant que ceux qui sont passés avant moi. Certes, j'aurais voulu vivre. Mais ce que je souhaite de tout mon cœur, c'est que ma mort serve à quelque chose. Je n'ai pas eu le temps d'embrasser Jean. J'ai embrassé mes deux frères Roger et Rino. Quant au véritable, je ne peux le faire hélas! J'espère que toutes mes affaires te seront renvoyées elles pourront servir à Serge, qui je l'escompte sera fier de les porter un jour. A toi petit papa, si je t'ai fait ainsi qu'à ma petite maman, bien des peines, je te salue une dernière fois. Sache que j'ai fait de mon mieux pour suivre la voie que tu m'as tracée.Un dernier adieu à tous mes amis, à mon frère que j'aime beaucoup. Qu'il étudie bien pour être plus tard un homme.
17 ans et demi, ma vie a été courte, je n'ai aucun regret, si ce n'est de vous quitter tous. Je vais mourir avec Tintin, Michels. Maman, ce que je te demande, ce que je veux que tu me promettes, c'est d'être courageuse et de surmonter ta peine.
Je ne peux en mettre davantage. Je vous quitte tous, toutes, toi maman, Serge, papa, en vous embrassant de tout mon cœur d'enfant. Courage!
Votre Guy qui vous aime.
Guy
Dernières pensées: vous tous qui restez, soyez dignes de nous, les 27 qui allons mourir!
Retour des carnets chiliens! Bon je sais on est mi-mai, mais j'avais oublié ces notes écrites en avril (je sais, je sais, c'est le bazar dans mon ordinateur...). Quelques tranches de vie...
Avril au Chili, ce devrait être l’équivalent d’octobre en France. En fait ça n’a rien à voir: il fait presque toujours entre 15 et 25°, il y a du soleil quasiment tous les jours. On pourrait presque aller à la plage. D’ailleurs, c’est ce qu’on fait: on profite d’une belle journée pour aller se promener à Renaca, où il y a encore quelques baigneurs.
J’accompagne parfois Caro à l’université (c'est d'ailleurs comme ça que j'ai rencontré un de ses profs qui est aussi journaliste et qui m'a invité à la télé sans même me connaître... tout marche comme ça ici, par connaissances). Si les bâtiments et les équipements sont un peu vieillots, en revanche, le système de communication profs-élèves est super moderne. Chaque enseignant a sa page web sur laquelle sont inscrits les notes des exams, les infos importantes, et les élèves ont l’adresse email de chaque prof, parfois même leur adresse MSN. La France, aveuglée dans son aura d’excellence universitaire, devrait en prendre de la graine. Ceci dit, les universités chiliennes sont toutes privées (et donc chères), et leur qualité est très inégale.
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Le samedi chez les parents de Caro, c’est pisco sour (le cocktail national, délicieux!) et bonne bouffe. Bonne et abondante. Faut vraiment que je fasse gaffe avec ma ligne. La mère de Caro a du mal à le comprendre, ça la vexe si je ne mange pas de tout. Alors il faut jongler… Du coup, je me suis acheté des (petits) poids (pas pour jongler, hein!), et je fais des pompes tous les jours. Mais c’est pas suffisant.
(Note à moi-même: Faudra tout de même que je parle un peu de la gastronomie locale, un jour…)
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Caro tenait absolument à m’acheter un pyjama. Moi au départ j’ai refusé, j’ai toujours trouvé ça ringard et laid les pyjamas. Mais elle l’a mal pris, arguant que j’étais trop nul de suivre la mode juste pour les apparences et pour pas avoir honte, et d’abord qui sait qui le saura que j’ai un pyjama? (bon, toi maintenant, lecteur, tu le sais!) Alors bon, finalement, j’ai accepté. Et puis baste des apparences. Après tout un pyjama n’a rien de risible et dégradant, et puis dans le fonds qu’est-ce que ça peut faire si c’est ringard? D’ailleurs, ce n’est ringard que si la personne qui le porte se sent mal à l’aise et ringarde.
Et si vous voulez voir mes pyjamas (oui parce que maintenant j’en ai plusieurs) je suis prêt à me prendre en photo avec! Suffit de demander! Après tout, je suis bien allé à l'école en pyjama...
Au Chili, on perce les oreilles des petites filles dès la naissance, à l'hôpital. D'office, comme ça, on affuble les nouvelles-nées de petites boucles. On peut y voir un côté pratique, pour éviter d'aller faire faire les deux petits trous plus tard, quand la petite fille grandit. J'y vois une coutume machiste, qui fait entrer le port de boucles d'oreilles comme un ornement obligatoire dans la vie de toutes les femmes: si on leur appose dès la naissance, il est tout naturel qu'elles considèrent durant tout le reste de leur existence que les boucles d'oreilles font quasiment partie d'elles-mêmes.
Pour moi, c'est comme la circoncision ou le baptême, ce sont des choses que l'on devrait pouvoir choisir quand on est plus grand, et conscient des choses. Certes, on peut toujours décider d'arrêter, plus tard, de porter des boucles d'oreilles, et les trous se rebouchent. Mais comme c'est intégré depuis la naissance, qui songerait à s'en débarrasser?
PS: Pardon, ce texte est très court, mais Internet a planté toute la journée ici.
PS 2: Je n'ai rien contre les boucles d'oreilles!
Vous êtes de plus en plus nombreux à venir sur ce blog, à laisser des commentaires, et je vous en remercie. J'aimerais avoir plus de temps pour visiter en profondeur les blog de tout le monde, mais même si je suis officiellement sans emploi, je ne passe pas ma vie entière à bloguer.
Aujourd'hui, je retourne aux Ricochets. Je vous raconte quelques souvenirs saillants de mon année 1999, l'année de mes 18 ans, de l'indépendance... qui ne s'est pas très bien passée. Extrait:
...j’entends de grands bruits dans l’escalier, qui me tirent un peu de ma léthargie. On frappe à la porte, et fort. Je prends peur, je reste immobile et silencieux. Une voix forte, mâle, appelle: «Y’a quelqu’un? Ouvrez sinon je défonce la porte». Pas envie d’avoir à expliquer à ma proprio pourquoi on a défoncé la porte: j’ouvre. Devant moi, une demi-douzaine de pompiers, l’un d’eux muni d’une hache, prêts à intervenir...
Sites incontournables:
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http://www.biodiversite2012.org
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