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15 février 2007 4 15 /02 /février /2007 17:50
Grâce à Caco, j'ai découvert ce blog d'écriture collectif, appelé Ricochets, où chacun raconte des morceaux de sa vie année par année, de 2006 à 19xx ou de 19xx à 2996. Je viens d'y poster ma première contribution, ici. Extrait:

"Une année à vivre déchiré, à me ruiner la santé à passer des heures avec elle sur Skype jusqu’au petit matin, avant d’aller travailler. Une année à faire l’élastique entre la France et le Chili, à 12.000 kilomètres l’un de l’autre. Usant. Une année à vivre ainsi, pour finalement se retrouver à Quilpué, "ciudad del Sol", enfin, et… que ça ne se passe tout à fait aussi bien que prévu..."
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15 février 2007 4 15 /02 /février /2007 14:20
Vous connaissez la danse du ballon? J’ai découvert ça lors d’une fête d’anniversaire au Chili. Bon je sais pas si ça s’appelle officiellement «danse du ballon», mais peu importe, ça me plait comme ça, na! Le principe: on place un ballon de baudruche entre deux personnes, un gars et une fille de préférence, au niveau du ventre. Les deux «danseurs» doivent se serrer très fort l’un contre l’autre jusqu’à faire éclater le ballon.

Evidemment, j’ai essayé. Eh bien on a l’air très con, parce que c’est pas évident de faire péter un ballon comme ça. Alors on se presse fort l’un contre l’autre, le gars soulève la fille, c’est pataud comme une danse nuptiale d’hippopotames… Heureusement y’a un bon copain qui approche en cachette une cigarette allumée, et BOUM! le ballon éclate, l’honneur est sauf! En tout cas c'est rigolo.

S4021654.JPG
Il est possible et vraisemblable que ce jeu existe ailleurs, mais c’est vraiment typique au Chili, c’est paraît-il une tradition pour les anniversaires. Je n’ai pas pu investiguer malheureusement sur le sens profond de cette danse. Je ne suis pas donc pas en mesure d’affirmer si elle a pour but de rapprocher les timides et de former des couples, ou s’il s’agit d’une manifestation inconsciente à peine voilée d’un désir sexuel refoulé et latent. Il faut dire que la cueca, la danse traditionnelle chilienne, est une danse de séduction où l’on reste bien à distance l’un de l’autre…

On pourrait aussi y voir une métaphore symbolique des obstacles à surmonter pour parvenir à se rapprocher les uns des autres… Arrêtons là l’instant Gérard Miller, je pense qu’en réalité c’est juste un jeu, point final. Après tout, est-ce qu’on fait une analyse psychanalitique du cache-cache? Hmmm?

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14 février 2007 3 14 /02 /février /2007 15:00
Nouveauté du jour, je viens de mettre en ligne une quarantaine de photos du désert d'Atacama, au nord du Chili. Je ferai bientôt de même avec Pucon, dans le sud du pays, ainsi que Vina del Mar et bien sûr Valparaiso. Santiago je sais pas, on verra. Pour voir les photos, c'est (ou aussi dans la nouvelle rubrique "un monde d'images", dans la colonne gauche)
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13 février 2007 2 13 /02 /février /2007 19:37

500.000 personnes dans les rues de Santiago, un engouement populaire digne du Mondial de foot (enfin peut-être pas quand même, faut pas exagérer!), des commentaires enthousiastes et béats de la part des médias… Quelle est la cause de tout ce tapage? La Petite Géante de la compagnie Royal de Luxe. Une poupée géante de 7 mètres qui marche, boit, se douche, fait pipi devant tout le monde, respire, cligne des yeux…

 

Pendant trois jours, le mois dernier, ce pantin gullivérien s’est promené dans la capitale chilienne à la recherche de son rhinocéros qui semait la pagaille, renversant les bus par exemple. Pendant trois jours, les Santiaguinos et les médias n'ont parlé que du spectacle de Royal de Luxe (mythique compagnie d’arts de la rue), qui faisait la clôture du festival de théâtre.

 

C’est très joli tout ça, mais quel type de culture veut-on donner aux gens? Après avoir vu la poupée géante marcher et gesticuler un peu, on rentre chez soi, et qu’est-ce qu’on en a appris, gardé de précieux? Rien. Bien sûr, je vois l’émerveillement dans les yeux des enfants, mais tellement fugace… à côté de Harry Potter, qu’est-ce qu’une poupée géante? Bof…

 

Je n’ai rien contre Royal de luxe (au contraire, je me réjouis que l’art s’approprie la rue, et ils ont fait beaucoup pour ça) mais contre les programmateurs culturels qui paient souvent cher pour des «œuvres» souvent incompréhensibles aux yeux du grand public, ou au contraire dignes de Disneyland du pauvre. Comme celle-ci. N’importe quel gamin serait plus émerveillé de voir la parade de Disney, il faut pas se leurrer. J’apprécie la performance technique de donner vie à un pantin de 7 mètres, la forme donc; mais le fond, c’est-à-dire l’histoire, le message, est complètement absent. C’est juste une poupée géante qui prend vie et se promène en ville. Point final. Alors que Royal de Luxe a de "vrais" spectacles avec une histoire, comme Roman Photo, un classique du théâtre de rue.

 

Alors on va me dire que je suis aigri, insensible ou je ne sais quoi, que je n’ai pas le sens de la poésie, de la féérie. Je ne crois pas. Je dis juste que l’euphorie autour de cette seule poupée était disproportionnée. Et que pendant les deux semaines qu’a duré le festival de théâtre, avec des œuvres intéressantes (et pas élitistes), les médias n’ont parlé de rien d’autre que de cette fichue Géante.

 

Alors on va me dire qu’au Chili le théâtre n’est pas populaire. C’est vrai, c’est plutôt réservé à une élite, bien plus qu’en France; mais pas en raison du contenu, juste parce qu'aller au théâtre, pour la grande majorité des Chiliens, c'est très cher. On va me dire que ça n’intéresse pas les gens donc les médias n’ont pas de raison d’en parler, que ce serait donner de la confiture aux cochons. C’est abdiquer et empêcher tout un chacun d’avoir accès à la culture. C’est bien dommage. L’art, quand on le met gratuitement dans la rue, attire toujours les regards, quel qu’il soit. Alors pourquoi ne pas être un peu plus ambitieux? Et, au moins, avoir fait venir Royal de Luxe avec un spectacle plus complet?

 

Ami lecteur, pardon, cet article est assez mauvais, mais je le garde quand même. Je viens d'ailleurs de le modifier un chouïa suite à ce que me dit l'amie Pot de Fleur.

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12 février 2007 1 12 /02 /février /2007 15:50
Lecteurs et lectrices, mes amis, je voudrais votre opinion: est-ce que cela vous dérange la configuration de ce blog, avec uniquement les premières lignes des articles en première page? Je l’ai fait parce que ça permet d’avoir une vue d’ensemble plus facile, mais j’aimerais savoir ce que vous en pensez. Est-ce que, par exemple, lire les 5 premières lignes vous décourage de cliquer pour visionner le reste? J’aime bien cette formule parce qu’elle vous permet de cibler la lecture. Mais à vous, ça vous plait?

Votre serviteur (c'est moi) souhaite avant tout que vous passiez un moment agréable sur ce blog, si possible sans trop survoler mais sans se perdre non plus… J’attends vos avis et suggestions… D’avance merci
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12 février 2007 1 12 /02 /février /2007 14:32

La presse people (au Chili ça s’appelle "farandula", j’aime bien comme nom) c’est pas mon truc. Mais je viens de me rendre compte de quelque chose d’étonnant à propos d’Anne Nicole Smith. Toute sa vie, elle a voulu ressembler à Marylin Monroe. Et bien elle a fini comme elle, dépressive puis suicidée à 39 ans dans des circonstances pas très claires. Coïncidence ou jusqu’au-boutisme?

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9 février 2007 5 09 /02 /février /2007 21:27
Aujourd'hui j'avais envie de vous parler du Chili, et puis je tombe à l'instant sur un article du Monde dont le titre me fait rigoler: "Selon une bactérie, l'Homme est parti d'Afrique de l'Est il y a 58.000 ans".

Ah? Je me rappelle très bien qu'à l'école de journalisme on nous a bien appris à toujours citer nos sources d'information, et d'utiliser les "selon untel" pour rapporter les affirmations de quelqu'un. Donc j'imagine que le journaliste du Monde est allé lui-même interviewer la bactérie en question, et ce qu'elle lui a déclaré était trop incertain à son goût pour qu'il puisse le reprendre à son compte. D'où le "selon la bactérie". Bien.

Ensuite, l'Homme est-il parti d'Afrique de l'Est? Ben non, la preuve c'est qu'il y en a toujours qui y habitent, et que selon nos informations (notez l'emploi du "selon", qui en l'occurrence ne rime à rien puisque je ne cite pas mes sources), selon nos informations donc, il y a toujours eu une présence humaine dans cette région. Donc l'Homme n'est pas parti, il a étendu son territoire. Il a colonisé depuis l'Afrique. Tiens, c'est bizarre, 57.500 ans après, l'Homme a fait l'inverse...

Je pourrais dire que ce que nous dit cette bactérie fait la nique aux racistes puisque cette bactérie nous dit clairement que l'Humanité entière vient d'Afrique. Mais "fait la nique aux racistes", personne ne l'a dit, donc je ne peux pas mettre de "selon machin" devant, et comme ce sont des propos qu'en tant que journaliste plein d'objectivité neutre je ne peux pas assumer, je ne dis donc rien.

Bref, vous aurez compris où je veux en venir, la liberté d'expression des journalistes est souvent bien limitée. La plupart du temps, il est condamné à mettre au conditionnel précédé de "selon..." et avec précaution toutes les idées intéressantes et un peu dérangeantes. Seules les bactéries peuvent dire ce qu'elles veulent.

Petit détail: cette fameuse bactérie qui parle répond au doux nom de "Helicobacter Pylori". Hélicoptère pilori: ça sonne un peu répressif comme nom? Enfin, selon moi...
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8 février 2007 4 08 /02 /février /2007 16:12
Ils voulaient nous faire croire
que c'est la faute du soleil…


Bon je sais c’est du réchauffé, mais justement ça tombe bien puisqu’il s’agit du réchauffement climatique. Je voudrais revenir rapidement sur le 1er février dernier, quand le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a déposé devant l’Unesco son rapport sur le sujet, dont voici le résumé. J’ai été choqué de lire que malgré les évidences, les scientifiques mandatés par les gouvernements anti-protocole de Kyoto refusaient d’admettre que l’émission de CO2 était responsable. «C’est la faute au soleil», voulaient-ils inscrire à la place dans le rapport final. Et puis quoi encore? Le soleil a toujours été là, jamais il ne nous a causé ces problèmes. C’est même grâce à lui que l’on vit, faudrait pas l’oublier!

La vérité est que ces scientifiques ont été payés par leur gouvernement pour soutenir des âneries, alors qu’ils savent bien que la pollution des hommes est la première responsable (c’est un consensus mondial). Mais voilà, tout le monde n’est pas Galilée, et n’a pas le cran de dire la vérité au risque de perdre son emploi, voire plus (en ce qui concerne Galilée).

Bref, malgré toutes les preuves accablantes que dénombre le rapport, George W. Bush, à la tête du plus grand Etat pollueur de la planète, refuse toujours de signer le protocole de Kyoto, arguant qu'obliger les entreprises à réduire leurs émissions de CO2, cela aurait des impacts négatifs sur l’emploi. On voit qu’il n’a pas lu (ou pas voulu écouter)
le rapport Stern, ni même son résumé, qui explique de façon détaillée que si l’on ne réduit pas maintenant les émissions de CO2, ce sera une catastrophe économique à moyen terme. Mais Bush n’a plus que deux ans de mandat, et sa famille a des actions dans le pétrole. Donc il voit ses intérêts à court terme.

Il y a quelques années, le même Bush, pour justifier son refus de signer le protocole de Kyoto, avait déclaré: «La qualité de vie des Américains n’est pas négociable». Et les autres, tant pis pour eux.

Osons une comparaison: dans un bar bas de plafond, bondé et sans aération, un quidam est importuné par la cigarette de son voisin. Mais l’empoisonneur refuse de s’arrêter: «Après tout, c’est pas ma faute si tu as les poumons fragiles». Le fumeur, c’est les USA; le voisin, c’est le reste du monde. Autrement dit, la liberté des uns s’arrête là où commence celle des Etats-Unis.

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7 février 2007 3 07 /02 /février /2007 18:28
Depuis qu'une partie de Valparaiso est classée au patrimoine mondial de l'Humanité, les riches touristes affluent, en particulier les bateaux de croisière. Il y a deux semaines, on a vu passer pas moins de six paquebots en trois jours dans le port de Valpo, un record. Et un événement. Des milliers de badauds sont venus voir les énormes bâtiments (dont le Queen Mary II, le plus grand du monde) à quai.

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Pour l'occasion, les rues de Valparaiso ont été nettoyées comme jamais, la présence policière a été plus que renforcée, avec barrières de sécurité et patrouilles disséminées un peu partout: comme si Sarkozy était en visite diplomatique…

Ca veut dire aussi nettoyées d'une partie des milliers de chiens errants que l'on rencontre absolument partout à Valpo. Ils ne dérangent personne, ne mordent pas et font partie du décor, mais tous ces clebs sales et efflanqués qui parfois fouillent dans les poubelles, ça pourrait paraître dégradant aux yeux des touristes étrangers. Et l'image de la ville, pensez donc! Non madame, pour les dirigeants locaux, les chiens font ch… Moi je trouve que ça fait partie du charme de Valparaiso, mais… ah oui c'est vrai, je suis pas touriste, je peux pas comprendre…

Mais attention, tout ce cirque ne concernait que les quartiers touristiques, faut pas pousser non plus. Le reste de la ville, c'est-à-dire 90%, peut rester sale et pauvre et dangereuse, pourvu que la zone classée par l'Unesco soit propre comme un sou neuf, lisse, comme une vision idyllique de Valpo. Mais une vision pour riches touristes, loin de la réalité; le bel arbre qui cache une forêt de casas délabrées et de rues défoncées… Or les touristes, eux, ne voient souvent que ça, par exemple:


Je ne suis pas un riche touriste en croisière, et je préfère ôter les couches de vernis. Le Val Paradis (Valparaiso), jadis Perle du Pacifique, est aujourd'hui une ville pauvre et délabrée, à l'inverse de sa chic voisine Vina. Et ça faisait de la peine de voir tous ces Portenos (les habitants de Valpo) saliver d'envie devant les clinquants paquebots.


Les touristes devenaient un spectacle pour les habitants de Valparaiso, en quelque sorte, pour eux, ça revenait à faire du tourisme que d'aller voir ces visiteurs débarquer. Un peu comme on va au zoo. Au port de Valpo, quelques petit bateaux de tourisme proposent pour quelques centaines de pesos de faire un tour de la baie. L'attraction du jour, c'était de tourner autour des grand paquebots. Un marché juteux: jusque aux barques de pêche les plus miteuses proposaient la petite promenade, et la foule s'empressait pour embarquer, se ruant sur les embarcations comme les mouettes sur le poisson frais.

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Mais ceux-là pouvaient dire: «On a vu le Queen Mary II!» Waouh génial. Ca me fait penser à une dame de ma connaissance que j'ai croisé un jour dans les rues de Cognac (Charente, 20.000 habitants, là où j'ai grandi) lors du festival du film policier et qui m'a lancé, les yeux écarquillés: «On a vu Delon!» Oui, à 20 mètres à travers une vitre. Inoubliable. Moi lors de ce même festival je me suis retrouvé par hasard à danser avec Mathilda May (qui visiblement n'était pas dans son assiette) lors d'une soirée. Bon ben voilà, ça n'a rien d'extraordinaire, ces gens-là font pipi comme tout le monde après tout.


Revenons à nos moutons. Conséquence de cet afflux de touristes, le prix d'une montée avec l'ascenceur Concepcion, qui conduit au cerro (colline) le plus visité de Valpo, est passé juste avant l'été de 200 à 500 pesos. Pour les treize autres ascenseurs, un trajet coûte entre 100 et 200 pesos? Alors les habitants du cerro Concepcion, qui ne gagnent pas grand-chose au rapide passage des touristes, se plaignent. Alors ils n'ont plus qu'à descendre à pied, comme devraient le faire plus souvent les visiteurs.


Cerro-Cordillera---pasaje-Cordillera.jpg
Tout ça, police, paquebots, ascenseurs, distille chez une partie des autochtones une certaine haine des touristes, comme en témoigne ce grafitti lu sur un mur (je voulais le prendre en photo mais la batterie de l'appareil a lâché): MATA A LOS TURISTAS: Tuez les touristes. Comme il est en plein cœur de la zone Unesco, j'imagine qu'il a été vite effacé…


Vous avez toujours envie de venir à Valparaiso? Rassurez-vous, même les quartiers non-touristiques sont enchanteurs pour qui sait prendre le temps de flâner, d'observer, de découvrir; et c'est pas autant dangereux que le prétendent certains. Je me sens plus en sécurité ici que dans bien des endroits de Paris, par exemple. Comme disent les Chiliens, ici, on ne fait pas brûler les voitures.



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6 février 2007 2 06 /02 /février /2007 23:19
Le réseau de bus de Santiago vient de franchir un grand pas (un grand tour de roue, devrais-je dire) dans la modernité, avec la mise en place du Transsantiago. Finis les tickets, désormais, les usagers paient grâce à une carte à puce en montant dans les bus, qui sont maintenant tous équipés de petits portillons à œil électronique. En gros, si toi pas crédit sur ta carte à puce, toi pas monter.

C’est bien joli la technologie, mais ça menace l’existence de milliers de personnes dont le travail consistait à vendre toute sortes de choses (glaces, friandises, pansements…) dans les bus. Jusque là, les chauffeurs les laissaient monter et descendre sans broncher, mais avec le portillon électronique, impossible.

C’est symptômatique du développement économique du Chili. Il est spectaculaire, mais ne profite pas à une grande part de la population. Le libéralisme fait rage et les inégalités se creusent, malgré les nombreuses mesures d’aides sociales prises par le gouvernement Bachelet.

La seule bonne nouvelle, c’est que le gouvernement a passé un accord avec les musiciens qui jouent dans les bus; eux auront droit à une carte de transport gratuite. Mais moi je paierais bien un supplément pour laisser les vendeurs ambulants monter et pouvoir manger une glace tranquille dans mon bus.
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