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16 mars 2008 7 16 /03 /mars /2008 13:44
Valparaiso est un vaste amphithéâtre où les gradins sont collines, avec l’océan pour scène et le port pour spectacle.

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Je crois que c’est de moi, mais ça ressemble à du Neruda… peut-être que je l’ai lu quelque part et que ça s’est imprimé sur ma rétine… allez savoir!
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14 mars 2008 5 14 /03 /mars /2008 18:44
Ouf, difficile de s'occuper d'un blog quand on a une semaine de travail de 45 heures, plus les trajets, plus des paperasseries et des démarches à faire! J'ai plein d'articles en gestation, mais pas eu le temps de les terminer. En attendant, une petite anecdote qui m'est arrivé dans l'entreprise qui m'emploie.


Avez-vous déjà essayé de faire pipi debout dans le noir? Non? Ca m’est arrivé récemment. J’étais dans les toilettes de l’entreprise, prêt à dégaîner pour faire mes petites affaires. Juste au moment où le jet va partir, clic! Quelqu’un sort des toilettes en éteignant la lumière. Impossible de crier pour demander qu’il rallume: l’instant de surprise passé, mon cerveau est accaparé à maîtriser derechef mon désarroi. Car voilà mon jet d’urine parti au hasard dans l’obscurité la plus totale. Put… j’espère qu’il va pas se perdre en route!

Passée la première seconde de trouble, il faut se concentrer sur le bruit, c’est le seul moyen de rectifier le tir: est-ce un gargouillis acqueux, un son plus aigu sur la porcelaine, ou, aïe aïe aïe, l’écho d’un rebond sur une surface inadéquate? De toute façon, trop tard: le mal est fait. D’après mon oreille gauche, le jet aveugle a visé au jugé et a atterri juste au-dessus de la cuvette, rebondissant au sol.

La vérification à la lumière sera implacable: mon oreille gauche avait raison. Vite vite, recouvrir la petite mare jaunasse de papier, refermer la porte et s’éclipser en catimini, avant que quelqu’un n’arrive. Ouf, il était moins une!

Depuis cette mésaventure, je fais pipi assis.
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9 mars 2008 7 09 /03 /mars /2008 13:14
Faut-il brûler ses disques de Carla Bruni? C'est typiquement le genre de questions que certains journalistes de gauche tâtillons et capillotracteurs pourraient poser à leurs lecteurs, depuis que la Carla est première dame de Gaule.

Faut-il brûler vos disques de Carla Bruni? Si vous pensez qu'une fois brûlés, vous vous sentirez mieux, alors allez-y! Mais personnellement je trouve que l'union présidentielle n'a rien à voir avec la production musicale de la miss, alors bon... Par ailleurs, je vous conseille plutôt de briser le CD, parce que calciné, c'est toxique.

Faut-il brûler les disques de Carla Bruni?
Ce n'est en tout cas pas ce que font les Chiliens: la semaine dernière, déambulant dans le grand magasin Paris (ça ne s'invente pas!), j'ai été tout surpris d'y entendre "Quelqu'un m'a dit". Après tout, c'est toujours mieux que du reggaeton ou du R'n'B.

Faut-il brûler les disques de Carla Bruni quand on vit au Chili? Surtout pas, car cette année, la sécheresse atteint des records, et on ne compte plus les incendies, criminels ou accidentels. Le dernier en date a brûlé plusieurs milliers d'hectares de forêt d'eucalyptus aux portes de Valparaiso, entre lundi et vendredi. Et les immeubles patrimoniaux de la ville partent en fumée les uns après les autres. Après l'explosion de gaz qui a soufflé tout un pâté de maison il y a un an, après l'incendie d'une vieille bâtisse près du Congreso, c'est un hôtel historique qui a succombé sous les flammes, mardi. Tout bruni.

Alors faut-il brûler les disques de Carla Bruni? Non. Et puis finalement c'est tellement sot comme question que je n'avais pas besoin de faire tout cet argumentaire. Un simple non aurait suffit. Comme un bulletin dans une urne. Non? Et vous, vous votez aujourd'hui?
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8 mars 2008 6 08 /03 /mars /2008 22:28
Hier, pour la première fois depuis septembre, il a plu à Valparaiso. Oui, ça faisait six mois qu'il n'avait pas plu, vous avez bien compté (ou pas). Le Chili, après avoir affronté l'hiver le plus froid depuis un siècle, a connu cet été sa plus grande sécheresse depuis des décennies. Ce qui fait que les incendies se sont multipliés, que dans certaines régions, des animaux sont morts de soif, que les restrictions d'eau sont toujours plus nombreuses... On a même vu, en plein centre ville, quelques chevaux et vaches venir brouter le gazon toujours vert des jardins municipaux. C'est qu'ailleurs, l'herbe se fait tellement rare...

Et tandis qu'arrivaient les gouttes hier, Valparaiso faisait face au plus grand feu de forêt qu'elle ait connue depuis des lustres (mais ça, je vous en reparlerai un peu demain). C'est dire si la pluie était bienvenue! Et par chance, elle n'était pas trop violente, ce qui a permis à l'eau de rentrer dans le sol sans faire trop de coulées de boue. Malheureusement, après quelles heures, les nuages sont vite repartis...
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5 mars 2008 3 05 /03 /mars /2008 08:48
@tom rentrerait-il dans le rang? A vous de juger... J'ai commencé hier mon nouveau travail. J'ai été embauché par une entreprise de consulting internationale, en tant que "research associate". Concrètement, je dois faire une revue de presse quotidienne (en anglais) des informations financières d'Extrême-Orient pour une grande banque internationale. C'est pas vraiment du journalisme, mais ça a fait appel à certaines compétences que j'ai acquises.

Oui, vous avez bien lu. Moi qui ai toujours été hostile au système boursier, je m'en vais frayer avec le Grand Capital, tel un chien dans un jeu de quilles. Certes. Mais ça ne m'empêchera pas de critiquer le système! Justement, ça va me permettre de comprendre mieux certains rouages, et me donnera de nouveaux arguments pour critiquer. D'ailleurs je pense que cette nouvelle expérience professionnelle donnera lieu à quelques articles sur ce blog, on verra...

Du coup, je laisse en suspens mon activité de guide touristique, mais pas complètement: je pense continuer l'activité en partenariat avec un autre guide francophone. Mais j'en reparlerai en temps voulu. J'aurai aussi moins de temps à consacrer au blog, car je vais maintenant travailler 45 heures par semaine (c'est la durée de travail légale au Chili). Mais je pense que la fréquence des articles ne va pas trop diminuer, il me manquera surtout du temps pour aller voir les autres blogs.

C'est tout pour l'instant, souahitez-moi bonne chance... ou pas!
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3 mars 2008 1 03 /03 /mars /2008 20:24
...concernant un prochain changement de design de ce blog. J'ai prévu d'ajouter de la musique et peut-être des vidéos, de changer les couleurs, les catégories, les polices de caractère... et j'aurais besoin de tes conseils avisés (ou pas), ami lecteur. Notamment concernant un point: peut-être as-tu remarqué que, depuis le début j'avais attribué à chaque catégorie des couleurs et des polices de caractère distinctes. Maintenant je voudrais uniformiser tout ça. Alors je te demande ton avis: que préfères-tu?

comme ci, avec les exergues ainsi en gras
ou de cette façon-
ou plutôt de cette manière

ou bien encore, cette quatrième option
et jamais quatre sans cinq, comme ça.

Merci de me dire ça en commentaires...


ACTUALISATION 14/11/2008: Cet article est complètement caduc vu que j'ai changé le design de tous les articles, mais je le garde, comme souvenir
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2 mars 2008 7 02 /03 /mars /2008 14:55
Le développement personnel est un concept en vogue, les thérapies alternatives aussi. Surfant sur la vague (et au risque d'en bassiner quelques-uns, mais peu importe), je vous propose de découvrir "Les Rencontres personnelles", une association tourangelle qui apprend à faire la connaissance de soi, et aide ainsi à aller à la rencontre des autres. Elle organise des séminaires, des conférences... On y parle de psychologie, de l'importance du chant et de la voix, des énergies corporelles... et plein d'autres choses.

Je ne pratique pas tout ça personnellement, mais connais bien les gens qui ont créé l'association, et je peux vous assurer que ce sont des gens très bien.
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29 février 2008 5 29 /02 /février /2008 15:41
En clin d'oeil à cette journée bien étrange qui n'existe qu'une fois tous les quatre ans, je voudrais vous parler d'un petit film français, «Les jours où je n’existe pas». Son auteur, Jean-Charles Fitoussi, imagine le calvaire d’un homme qui ne vit qu’un jour sur deux. Une fable philosophique sur le temps, invitation à l’épicurisme. Suffisamment envoûtant pour que j'en fasse une critique.


Intermittent de la vie

Chaque nuit qu’il vit est une petite mort pour Antoine. Chaque nuit, à minuit, il disparaît pendant vingt-quatre heures. Chaque jour qu’il vit est un long calvaire. Chaque jour, invariablement, il achète le journal de la veille, pour essayer d’avoir prise sur ces vingt-quatre heures qu’il n’a pas vécu.

Antoine (Antoine Chappey, granitique) est un intermittent de la vie. Depuis quarante ans qu’il existe à mi-temps, il est étouffé par son étrange particularité, qu’il s’emploie à cacher. Il est seul, oisif, sans ami. Sans vie. Jusqu’à ce qu’il rencontre Clémentine (Clémentine Baert, diaphane): l’amour. Une parenthèse enchantée, mais empoisonnée, s’ouvre dans l’existence quasi-monacale d’Antoine. Comment être heureux en couple quand on disparaît la moitié du temps? Que fait l'autre une fois seule?...

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Pour son premier long-métrage, Jean-Charles Fitoussi allie la beauté brute de Bresson au conte philosophique rohmérien. Combine le surréalisme de Bunuel (dans le propos) avec le réalisme d’Eustache (dans la mise en scène, remarquable d’épure, sans effets ni raccords). Fitoussi prend surtout son temps, déroute le spectateur avec ses longs plans silencieux et austères, ses dialogues minimalistes, presque atones.

Le Temps, voilà le véritable personnage principal du film. Celui qui conditionne la demi-existence d’Antoine, qui le ronge, l’empêche de faire autre chose que survivre. Scène révélatrice: cette tentative de meurtre (peut-être la plus douce de l’histoire du cinéma) où, pour empêcher Antoine de réapparaître, on recouvre son lit de tonnes de journaux. Sous le poids du quotidien, c’est la mort lente qui nous guette, semble dire Fitoussi. A travers le calvaire d’Antoine, il invite le spectateur à se questionner sur son existence, à profiter de la vie et ne pas se laisser tuer par le Temps. Ce qui fait de «Les jours où je n’existe pas» un film à la fois austère et profondément épicurien.


J'avais écrit ce texte pour un concours de critiques, et j'avais été sélectionné parmi les finalistes (c'est pour ça que le troisième paragraphe se la joue intello cinéphile. D'ailleurs c'est un peu du bluff parce que j'ai jamais vu de film d'Eustache! c'est aussi pour ça que le texte n'est pas très long, le format était imposé). J'espère en tout cas vous avoir donné envie de voir ce joli film. Mais je ne sais pas s'il est sorti en DVD...
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28 février 2008 4 28 /02 /février /2008 06:46
Le Chili est, à de multiples titres, une terre d'accueil. Pays le plus riche et le plus stable politiquement d'Amérique du Sud, il est une sorte de mini-Eldorado régional, notamment pour ses voisins péruviens et boliviens. Ils sont nombreux à venir tenter leur chance au Chili, que ce soit légalement ou clandestinement. En France, ce seraient des milliers de reconduites à la frontière. Mais ici, c'est différent. La densité de population du pays est faible, et il n'y a pas de problèmes d'immigration ou de minorité ethnique.

En 2008, le Chili s'était engagé à régulariser ses sans-papiers. Le gouvernement de Michelle Bachelet s'est acquitté de sa tâche, et 50 000 clandestins (dont deux tiers de Péruviens) peuvent désormais bénéficier des mêmes droits que les Chiliens, notamment l’accès à l’éducation et à la santé. 86% des demandes de régularisation ont été acceptées. C'est énorme.

En revanche, il y a toujours des incidents aux frontières: les passeurs de drogue venant du Pérou ou de Bolivie sont légion, et les douaniers stigmatisent les étrangers typés indiens. Effectivement, ce sont souvent des représentants des populations indigènes, sans emploi ni éducation, qui se trouvent embarqués dans le trafic et sont chargés de passer les fontières avec leur cargaison illégale. Bien souvent, ils sont arrêtés à la douane. Mais d'autres traversent les montagnes et le désert au péril de leur vie. Ceux-là, le Chili les expulse, mais ne les emprisonne pas. On espère que le nouveau gouvernement de Piñera sera aussi clément: ces pauvres bougres ne méritent pas d'aller derrière les barreaux, ce sont des victimes avant tout. Mais je m'égare...

Historiquement, le pays a toujours été ouvert à l'immigration. Il a accueilli à deux reprises des réfugiés yougoslaves fuyant les deux guerres mondiales; il a incité les Allemands à s'installer dans le sud du pays. Aujourd'hui, le Chili ouvre ses portes aux réfugiés palestiniens. Les villes de Coquimbo et La Calera ont ainsi accueilli des centaines de familles, et l'une des collines de Coquimbo est coiffée depuis quelques années d'un joli minaret.

Pays d'immigration donc, mais à petite échelle, le Chili ne connait pas vraiment le racisme. Il y a de temps à autres des échauffourrées avec des Péruviens, et les communautés indiennes mapuches sont toujours discriminées. Mais le racisme commun et ordinaire n'existe que très peu. Ici, on appelle un chat un chat, et un noir est un noir. Sans connotation péjorative. Il y a très peu d'Africains au Chili, et ils ne causent pas de trouble. Dans le pire des cas, ils attirent les regards parce qu'il est peu commun d'en croiser. Mais ca s'arrête là. Et l'anti-américanisme primaire s'est éteint avec la fin du mandat de W. Bush. Quant aux Européens, ce sont les bienvenus. Venez donc me rejoindre les amis, y'a de la place!

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27 février 2008 3 27 /02 /février /2008 15:28
Déjà, un titre comme ça, c'est moyennement accrocheur. Mais c'est le but du jeu: il s'agit de dévoiler six choses sans importance sur moi, et de faire passe la patate chaude à six autres blogs, comme Oceko l'a fait avec moi. Voici mes réponses.

- mon nombril mesure environ 2 centimètres de diamètre
- je me lave les dents trop vite
- je suis né en retard
- mon petit frère doit maintenant être plus grand que moi
- j'aime les fruits frais
- j'aime les questionnaires à la con

Comme c'est vraiment insignifiant, je laisse ceux qui veulent prendre la suite. Mais mettez-vous d'accord entre vous pour qu'il y en ait six!
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