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26 février 2008 2 26 /02 /février /2008 14:08
Je me rends compte que je ne vous ai pas dit un mot du festival de la chanson de Viña del Mar, qui s'est achevé hier. C'est pourtant le plus grand événement culturel de l'année au Chili, et l'un des principaux d'Amérique Latine, donc j'aurais dû vous en toucher un mot avant. Je vous avez déjà parlé, l'an dernier, du capricieux public du festival, de son importance à la télé et du lancer de mouette catastrophique d'Enrique Iglesias. Cette fois, je voudrais vous parler des starlettes.

Quand je dis "starlettes", comprenez "bimbos siliconées qui prennent des poses provocatrices en bikini (voire moins) pour se faire remarquer". C'est un peu le même principe que les starlettes de Cannes d'autrefois, sauf qu'ici, c'est véritablement institutionnalisé. C'est une surenchère de décolletés plongeants, de strings, de déhanchements et d'attitudes sexy, chacune rivalisant d'audace et de séduction pour être élue Reine du festival (par un panel de journalistes, si, si!) Et la gagnante, traditionnellement, fête sa victoire par une session photo à la piscine.

448.jpg
Voilà, maintenant que mon lectorat s'est bien rincé l'oeil (avec l'eau de la piscine, hein!) on peut continuer. Ce qui me chagrine un peu, c'est que les starlettes ont pris une importance disproportionnée: les émissions et journaux populaires parlent autant d'elles que des artistes. C'est en partie parce que ce festival est façonné par et pour la télé (il est retransmis en direct et en intégralité par les deux principales chaînes), et qu'il est devenu le lieu incontournable pour se montrer, faire sa promo, avoir son quart d'heure de gloire...

C'est aussi pour cela que les deux présentateurs du festival, animateurs-vedettes des deux chaînes de télé, deviennent presque aussi important que les artistes eux-mêmes. Les chroniqueurs people et les opinologues à 2 pesos s'étalent en long et en large sur les tenues de la présentatrice ou sur les lancements de l'animateur, patati-patata. En revanche, tout le monde se fout complètement du petit groupe colombien qui a gagné la compétition folklorique du festival. C'est dommage.

Mais le festival reste une belle fête, ne jouons pas trop les esprits chagrins. Et le fait qu'il soit retransmis à la télé permet à des millions de Chiliens, qui n'auront jamais les moyens d'aller au festival, d'en profiter un peu. A quand les Vieilles Charrues en direct sur TF1 et France 2?
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24 février 2008 7 24 /02 /février /2008 22:54
Je viens de découvrir l'intéressant blog de Mickou, un Français expatrié au Mexique (qui croit que je suis une femme, mais bon c'est pas grave!), et par la même occasion, un gadget intitulé Pooxi blog valuation, qui se propose de calculer la valeur de votre blog. J'ai essayé pour rigoler, pensant que vusurlemonde vaudrait peanuts. Et ben non! 8940 euros! Put... avec ça j'aurais de quoi de vivre une année entière à l'aise au Chili! Pourquoi on ne me paie pas pour écrire ce blog?

Bon, plus sérieusement, je me demande comment ils calculent ça. Ca me semble assez fantaisiste quand même, et surtout un truc commercial pour conforter l'auto-satisfaction du blogueur, afin qu'il fasse la pub de Pooxi (qui propose plein d'autres trucs que ce gadget). Et comme vous voyez, ça marche!
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24 février 2008 7 24 /02 /février /2008 21:23
Ouf, je respire! Le satellite avarié de la Nasa qui risquait de s'écraser au Chili ou en Argentine a finalement été pulvérisé par les missiles états-uniens. Mais je pense aux milliers d'autres satellites qui nous tournent autour. Et je me dis que ce genre d'incident peut se reproduire n'importe quand, n'importe où. Nos ancêtres les Gaulois n'avaient que quelques siècles d'avance quand ils craignaient que le ciel ne leur tombe sur la tête...
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22 février 2008 5 22 /02 /février /2008 15:32
L'été, au Chili, on va à la plage, on surfe, on fait des grillades, et... on divorce. Il y a trois fois plus de demandes de divorce en janvier-février que le reste de l’année. Pourquoi, me direz-vous, alors que l’été caliente est propice au rapprochement des corps et des cœurs? Ben justement: l’été caliente est une invite au rapprochement des corps illicite, à l’infidélité.

Or au Chili, il existe une véritable paranoïa de l’infidélité. Certains vont même jusqu’à dire que c’est le second sport national (après le football, faut pas déconner quand même!) Une paranoïa facilement entretenue par les programmes télés, séries et show de télé-réalité, où tout le monde trompe tout le monde (ou presque). Ce qui fait que beaucoup de Chiliennes, même très jeunes, sont extrêmement possessives et jalouses (moi ça va, Caro est raisonnable à ce niveau-là.) C’est totalement contre-productif, puisque plus on serre la corde au cou de l’homme, plus il a envie de s’échapper et d’aller voir ailleurs. D’où l’infidélité. D’où la paranoïa…

Il faut aussi savoir que pour beaucoup de Chiliens, voir un homme et une femme discuter seuls dans un bar signifie automatiquement qu’ils ont une liaison. L’amitié homme-femme, c’est pas un concept très développé ici (à part dans certains milieux de Santiago).

hombre-mujer.jpg
Mais l’infidélité n’explique pas tout. En réalité, ce qui cause autant de divorces durant l’été, c’est… les vacances! Tout à coup, durant trois semaines, homme et femme se retrouvent ensemble 24 heures sur 24, ce qui n’arrive normalement jamais dans l’année. Et très vite, cette promiscuité inhabituelle fait monter la mayonnaise, la moutarde et les blancs en neige. Avec, parfois, des conséquences terribles (le nombre de femmes victimes de violences domestiques est en augmentation au Chili).

C’est en partie dû au fait que pas mal de machos chiliens en sont encore à l’âge de pierre des relations homme-femme, où la seconde doit être soumise aux desideratas du premier. Interviewé par la télé, un beau mâle musculeux mononeuronal, a ainsi déclaré en substance: «Je supporte plus de la voir. Sauf la nuit. Mais la nuit je la vois même pas!»

Voilà, c’est dit, les couples chiliens ne se supportent pas. Et pour y remédier il n’y a guère que la réconciliation sur l’oreiller… ou le divorce, faute d’oreiller bienveillant! Tiens, ça me fait penser, il y a ici un livre à succès qui s’appelle «Amour – sexe = infidélité» Et vous, vous en pensez quoi, de cette équation?
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21 février 2008 4 21 /02 /février /2008 15:40
Je viens de retrouver ce petit texte de fiction que j'avais écrit juste après l'élection présidentielle. Il est pas tout-à-fait périmé, alors je vous en fait profiter maintenant:


- Monsieur l’agent, j’ai entendu que Monsieur Sarkozy voudrait faire inscrire sur la carte d’identité quelles sont nos origines si on a des parents d’une autre nationalité… C’est vrai ?
- Bah oui! Mais vous inquiétez pas, ma p'tite dame! c'est juste pour l'Institut national statistique! on veut faire une étude quantitative sur les racines des Français!
- Comme vous le faites parfois à la sortie des écoles?
- Non! là, ce sera plus documenté, pas besoin d’attendre que le papy vienne chercher ses petits-enfants, on pourra avoir toute la famille d'un coup!
- Moi j'ai pas besoin de votre carte pour la sentir, mon identité. Pour la connaître. C'est plus une carte d'identité, c'est une carte de fichage, c'est une carte d'enchaînement!
- C'est votre opinion. Profitez-en, peut-être qu'un jour vous n'aurez plus la liberté d'en dire autant, ma p’tite dame.
- La France, on peut l'aimer et avoir envie de la quitter, je vais vous dire. Et on peut aussi l'aimer et être obligé de la quitter. Ca rime à rien tout ça.
- Et bien partez alors.
- C'est ce que je vais faire!

Et voilà comment la France perdit une partie de sa population. Justement, cette partie avait massivement voté contre le pouvoir nouvellement installé. En partant, elle fait donc les affaires des gouvernants: à opposition restreinte, règne sécurisé.

Tout cela pour dire que maintenant qu’Iznogoud est passé calife, il ne faut pas quitter le navire par dégoût ou se résigner, il faut résister. Je sais, c’est facile à dire pour moi qui suis à 12.000 kilomètres, mais je suis parti avant l’arrivée d’Iznogoud !

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20 février 2008 3 20 /02 /février /2008 16:18
Maria London, écrivain chilienne expatriée en France, a rédigé un beau texte sur son blog contre le déménagement du Dakar. Elle y  effectue un fin parallèle entre les conquistadores d'antan et ces nouveaux envahisseurs du désert:

"Je crains qu’à l’instar de ce qui s’est passé lors de l’avancée des armées de Pizarro, Almagro ou Valdivia, rien ne soit épargné au passage du rallye. Au lieu des chevaux, des moteurs vrombissants, au lieu des épées, des caméras de télévision et des caravanes publicitaires. Derrière eux, la désolation et ce regard souvent imbu d’ignorance et de supériorité posé sur les habitants des contrées lointaines par les nouveaux conquérants."

Le texte de Maria London sera par ailleurs publié dans le prochain numéro du bimensuel Espaces latinos.

Sinon, les choses avancent: la pétition a pour l'instant recueilli 634 signatures, à la minute où j'écris. C'est bien, mais pas assez. Autre bonne nouvelle: au Chili, des voix commencent à s'élever contre la venue du rallye. Le sénateur sociale Alejandro Navarro s'inquiète ainsi des dangers pour l'environnement. Je vais essayer de me mettre en contact avec ce monsieur.

A suivre...
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18 février 2008 1 18 /02 /février /2008 12:52
QUAND LE REEL DEPASSE LA FICTION


Un épisode inédit de la Guerre des étoiles est attendu pour le 6 mars. Mais en vrai cette fois. Ce jour-là, l’armée états-unienne doit faire décoller trois avions de chasse lance-missiles à la poursuite d’un satellite défaillant, et tenter de le réduire en poussière avant qu’il ne touche terre.

Il s’agit d’un satellite-espion (vous savez, un de ces petits Big Brother qui prend des images de la Terre et nous filme depuis l’espace) de 2,27 tonnes, de la taille d’une camionette. L’engin, «out of control» depuis son lancement en décembre 2006, contient environ 500 kilos de carburant, qui a pour composant principal un gaz très toxique, l’hydrazine. Selon la Nasa, la moitié du satellite devrait se détériorer en entrant dans l’atmosphère, mais il y a des risques que le reste se fracasse au sol, notamment le réservoir d’hydrazine.

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Et comme il est impossible de prévoir exactement où l’engin va tomber, mieux vaut détruire le satellite et éviter une possible catastrophe sur une zone peuplée. Même si, selon la Nasa, il y aurait peu de risques qu
il atterrisse sur une zone peuplée, et que les effets toxiques du gaz seraient limités à un petit périmètre, grand comme deux terrains de foot.

Ca, c’est la version officielle. Selon un ex-colonel de l’armée chilienne que je connais, il s’agirait d’une menace vraiment sérieuse, bien plus que ce dit officiellement le Pentagone. D’après ses sources, la Nasa saurait à quelle heure précise l’engin entrera dans l’atmosphère, et connaîtrait approximativement la zone d’impact avec la Terre. Une zone qui se situe dans le Pacifique sud, mais qui s’étend aussi sur la zone centrale du Chili et la pampa argentine. C’est-à-dire que le satellite pourrait tout à fait tomber sur Buenos Aires, Santiago ou… Valparaiso! Plus grave: selon lui, l’engin serait à propulsion nucléaire. Et une explosion nucléaire, même avec un petit réservoir, on sait quels dommages ça cause…

Comme je l’ai trouvé un peu alarmiste et très divergent de la version officielle, j’ai décidé de demander moi-même à la Nasa. Qui pour l’instant ne m’a pas répondu. A suivre, donc…





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15 février 2008 5 15 /02 /février /2008 18:28
Les statues de l'île de Pâques, vues comme ça, elles ont l'air plutôt austères et un peu intimidantes. En fait, pas tant que ça, je vais vous en apporter la preuve. Un ami d'ami, qui fait une thèse sur la récupération marketing des moais, m'avait demandé de chercher quelques exemples de "détournement de statues". Du coup, je vous en fais profiter aussi:

Easter.teeth.jpgEaster.Sony.jpg


Ca c'est du détournement publicitaire, mais il y a aussi des bandes dessinées:

moai-cartoon-diver-copie-1.jpg
moai-3-copie-1.jpg- A quelle heure termine notre tour?
- Normalement il devait finir à 9h30...
- Voilà la relève...


Il y en a toute une série sur le site de l'auteur, www.karlo.cl Il a de bonnes idées, c'est souvent absurde, et ça me rappelle parfois le Chat de Philippe Gelluck.

Et puis enfin, il y a la statue-objet. Une marque de pisco (l'alcool national) a ainsi fait des bouteilles en forme de moai. Il y a aussi une lampe dont l'abat-jour rappelle la silhouette de la statue. Mais je préfère largement ça:

tissue-dispenser.jpg
Le moai distributeur de mouchoir. Le type qui a pensé à ça avait du nez, pour sûr!
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12 février 2008 2 12 /02 /février /2008 06:48
Pas le temps d'écrire en ce moment; et pourtant, j'ai tellement de choses à raconter! (sur une équipe de reporters-baroudeurs de passage à Valparaiso, sur l'infidélité supposée des Chiliens, sur le Pérou, pour changer...) Pas le temps d'aller visiter les blogs des uns et des autres non plus; et pourtant, j'aime à butiner par-ci par-là, saupoudrer quelques commentaires de gauche à droite (quoique plutôt à gauche). Pas le temps de m'occuper de cette pétition contre ce foutu rallye Dakar dont on appris hier qu'il aurait bien lieu en Argentine et au Chili; et pourtant c'est un sujet qui me tiene à coeur! Pas le temps non plus de faire un décent 300e article...

Entre clients, paperasseries et aller-retours à Maitencillo avec la famille de Caro (où il y a certes la plage pour se détendre, mais pas de connection Internet), je n'ai que peu de temps à consacrer à Internet en ce moment. Alors pour patienter, allez donc voir les albums photo du blog, ou vous ballader dans les archives, y'a de quoi faire! Je reviens vendredi normalement.
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10 février 2008 7 10 /02 /février /2008 14:25
Un fait n'existe pas si personne n'y croit.

Ca, c'est une variante personnelle du premier dicton...
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