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17 mai 2008 6 17 /05 /mai /2008 13:13
DANS UN MONDE SANS ENERGIE

On le sait, il faut économiser de l’énergie, économiser le pétrole. Il faut développer les transports en commun, mais tout en se gardant d’augmenter le prix des billets, malgré la hausse des cours du brut. Le problème est complexe, et c’est tous ensemble qu’il faut se retrousser les manches.Voici une idée tout simplement révolutionnaire: le train à vélo, ou TAV.

Le principe est tout simple: au lieu de sièges plus ou moins confortables, les passagers trouveront des selles et des guidons, et on les fera pédaler pour contribuer à faire avancer le train (sauf en côte, faut pas abuser quand même!), qui utilisera ainsi moins d'électricité ou de pétrole pour avancer. Et on économisera de l'énergie.

Le billet sera à moitié prix pour les pédaleurs, mais plein tarif pour les papys-mamies, les bébés et les handicapés, c’est-à-dire tous ceux qui ne peuvent pas pédaler, bien évidemment.

Les contrôleurs, en plus de vérifier les billets, devront s'assurer que les passagers-pédaleurs effectuent suffisamment d'efforts, sinon ils devront payer la deuxième moitié du billet. En cas de résistance des pédaleurs récalcitrants, les contrôleurs auront le droit d'utiliser des flashballs.

Afin de promouvoir cette idée, on pourrait faire appel à d’anciens coureurs cyclistes populaires comme Richard Virenque ou Laurent Jalabert, que l’on montrerait assis sur leur selle de train, sourire aux lèvres. Et pour inciter les moins jeunes à s’y mettre aussi, on pourrait faire une campagne télé, intitulée «Bougez-vous le train», avec l’inoxydable Poupou.

On insisterait sur le côté participatif, citoyen et démocratique du TAV: en plus d’être éco-responsables, les passagers-pédaleurs seront tous sur une pédale d’égalité: chômeur ou cadre sup’, chacun devra mouiller sa chemise.

Alors, elle vous plaît, mon idée?
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14 mai 2008 3 14 /05 /mai /2008 15:39
Ca y est, on connaît le tracé du prochain rallye Dakar. "La course partira le 3 janvier de la Plaza de la Republica à Buenos Aires pour revenir dans la capitale argentine deux semaines plus tard, le 18 janvier, après une boucle de 9000 kilomètres", lis-je dans l'Equipe. "Le rallye va traverser par deux fois la Cordillère des Andes, et atteindre des altitudes supérieures à 4500 mètres. Des franchissement de hautes dunes sont également au programme." Et la journée de repos aura lieu... à Valparaiso. Ca me met en rogne à l'avance parce que je sais que ça va être la liesse en ville, et que moi je vais être là à critiquer.

Pour faire un parallèle hasardeux, c'est un peu comme cette semaine: un paquebot pavillon états-unien a fait escale au port, avec son escouade de jeunes Marines post-pubères: c'était la fête à Valparaiso, mais les esprits bien pensants ont critiqué l'événement, disant que ça attire les travailleuses du sexe et ne profite qu'aux débits de boisson. Et bien moi, quand le Dakar arrivera à Valparaiso, je ne serai pas de la fête, je ferai partie des esprits bien pensants. Et ça m'agace.

Mais trêve d'élugubrations, voici le tracé de la course:



Ce qui me soulage, c'est que le tracé ne passera pas par la zone de San Pedro de Atacama et du désert de sel. En revanche, je suis préoccupé par le passage des Andes entre Mendoza et Valparaiso. Cela signifie que le rallye va traverser la région métropolitaine et la région de Valparaiso, les zones les plus peuplées du Chili. J'espère que cette partie ne sera pas une spéciale, c'est-à-dire une étape chronométrée, mais juste une "étape de liaison", sans enjeu, durant laquelle les concurrents roulent lentement.

Je suis aussi un peu inquiet pour le passage du rallye entre Valparaiso et La Serena, zone certes moins densément peuplée, mais proche de la côte. Côté argentin, je n'en parle pas, je connais beaucoup moins bien. Mais maintenant que le tracé a été dévoilé, je vais me renseigner plus sur le sujet, et chercher des moyens d'action et prévention avec des associations locales. Je vous tiendrai au courant.


En attendant, je peux vous dire que je vois l'avenir gris foncé comme des gaz d'échappement, quand je lis que les organisateurs sont prêts à "envisager une alternance" entre Afrique et Amérique du Sud pour les prochaines éditions. Moi je vous le dis: tant qu'il y aura de grands espaces vierges, du désert et des dunes (et du pétrole), il y aura des rallyes. Finalement, c'est peut-être mieux ainsi. Car le jour où les rallyes cesseront d'exister, ça voudra dire que la planète sera énergétiquement et écologiquement très mal en point.



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12 mai 2008 1 12 /05 /mai /2008 09:26
Le jeu de l'oreille, à mon grand regret, n'a pas eu grand succès d'audience. Je rappelle que le but était de trouver une chute rigolote à une info sérieuse:

"Il y a quelques semaines, un touriste suédois s'est fait arrêter pour avoir coupé une oreille d'une statue de l'île de Pâques, qu'il voulait emporter chez lui comme trophée."

Parmi les quelques propositions que j'ai eu, j'ai préféré celle du Pot de fleur: "Tintin est sur le coup pour retrouver l'oreille." Mais merci à tous d'avoir participé!
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11 mai 2008 7 11 /05 /mai /2008 21:23
Vous avez peut-être entendu parler de l'éruption du volcan Chaiten, au sud du Chili, la semaine dernière. Ce n'est pas dans mon habitude de parler de faits divers ou de catastrophes, mais là, je vais vous en parler, pour une raison qui arrive plus bas dans l'article.


Cela fait maintenant près de dix jours que la montagne de feu s'est réveillée, et elle n'a toujours pas sommeil: le cratère continue à cracher du soufre sans discontinuer, et la colonne de fumée s'élève toujours aussi haut dans le ciel, à plusieurs dizaines de kilomètres. Le nuage de cendres a passé les haut sommets des Andes, a pollué le ciel d'Argentine jusqu'à l'Atlantique, à des centaines de kilomètres de Chaiten. Ce n'est que là que le nuage a commencé à se disperser légèrement. Et encore: les cendres ont atteint hier les côtes d'Afrique du Sud! Alors quand on nous dit que le nuage radioactif de Tchernobyl n'a pas passé les Alpes, mon oeil!

Il n'y a pas de morts à déplorer, en revanche, la zone est sinistrée sur des dizaines de kilomètres, recouverte d'une neige hostile qui va mettre des semaines à disparaître. Une neige de cendres qui a dévasté les rivières, empêche les animaux de se nourrir, les plantes de respirer...


Et au milieu de cette zone se trouve la rivière Futaleufu, aux eaux bleus claires et cristallines, un collier de perle accroché aux montagnes. Un cours d'eau mondialement connu des amateurs de canoé, kayak et rafting, qui viennent en nombre défier les eaux tumultueuses. Mais la rivière devenue de cendre, les touristes ont déserté. Et pour un bon moment. Quoique...

Et c'est là qu'arrive le pourquoi de cet article. Je sais, c'est un peu tard, mais il fallait que je pose le décor.

Le patron d'une agence touristique de la région l'a clairement dit aux journalistes: "je suis sûr qu'on peut développer un aute type de tourisme ici, que des gens vont payer pour venir voir le désastre". A chaud, comme ça, ça paraît choquant. Mais le type n'a pas tort: regardez Oradour-sur-Glane, ville bombardée par erreur, aujourd'hui centre touristique. Ou Pompéi, pour parler d'une autre ville tuée par un volcan. Certes, Chaiten n'a pas la même "valeur" historique que les villes précitées. Mais je crois que l'Homme est suffisamment morbide pour se rendre en pélerinage dans des sites sinistrés (je crois que ça s'est passé pour la Nouvelle-Orléans après Katrina, notamment).

Et comme pour corroborer ce que je dis, je viens d'apprendre qu'une entreprise argentine a eu l'idée de récupérer les cendres du volcan et de les vendre dans de petites bouteilles aux touristes (-comme d'autres, à Berlin, vendent de soi-disant morceaux du mur dans des bulles en plastique avec la neige carbonique qui tombe dessus quand on secoue). Vous savez quoi? J'ai trouvé que c'était une idée fumeuse!
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8 mai 2008 4 08 /05 /mai /2008 16:12
En ce 8 mai, parlons un peu de paix... des ménages. Depuis un an et demi que je vis au Chili chez Caro et sa famille, tous les soirs, c’est la même comédie. Tous les soirs, je fais semblant de dire bonne nuit à Caro et d’aller dans ma chambre. Tous les soirs, je reviens en catimini pour aller me coucher avec elle. Cest un peu contraignant, mais à force c'est devenu un jeu. Ici, quand on n’est pas marié, on doit faire lit à part. Déjà, le simple fait que je sois venu au Chili pour habiter dans la même maison que Caro, chez ses parents, ça fait un peu jaser dans l'entourage, surtout les vieux et les conservateurs. Alors imaginez s’ils venaient à penser que Caro et moi partageons le même lit!

Une fois, les JT du matin ont annoncé qu’il y aurait une coupure d’eau pendant 24 heures. La mère de Caro est aussitôt rentrée dans la chambre de sa fille pour lui dire d’aller vite se doucher. Elle nous a surpris à demi-nus dans le lit. Sur le coup elle n’a rien dit, mais après, Caro en a entendu parler…

Caro est persuadée que ses parents pensent qu’après ce fâcheux épisode, nous ne nous risquons plus à dormir ensemble. Moi je suis sûr qu’ils ne sont pas dupes, mais qu’ils laissent faire. Pas vu, pas pris, fermons les yeux et l’honneur est sauf. C’est ce que j’appelle l’hypocrisie du lit.

Mon amie Mireille, Française de Santiago qui sort avec un Chilien, a vécu une expérience assez terrible pour elle. Quand son « pololo » l’a emmenée pour la première fois chez sa famille (ce n’est pas anodin au Chili!), pas question de dormir dans la même chambre. Mireille a dû aller coucher dans le même lit que la sœur de son copain, qu’elle connaissait depuis à peu près deux heures.

Pour le copain de Mireille (et pour beaucoup de Chiliens), il est très important de mettre un nom sur la nature de leurs relations. C’est très codifié. Petit manuel explicatif:

- Etape 1: On sort ensemble. Ca n’engage à rien, et ça peut durer de quelques jours à 3 ou 4 mois.
- Etape 2: On est « pololos », c’est-à-dire petit-e-s ami-e-s. « Pololear », c’est officialiser que l’on sort bien avec quelqu’un. Mieux vaut atteindre assez vite l’étape « pololos », parce que sinon, ça peut vouloir dire que votre pareja a honte de vous ou ne tient pas à s’engager, ne souhaite pas officialiser votre relation, ni vous présenter à ses amis. On reste généralement pololos quelques mois, mais ça peut parfois durer plusieurs années. (Ce qui signifie que l’on peut très bien avoir des relations sexuelles quant on est pololos… enfin ça dépend de l’éducation religieuse)
- Etape 3: On devient « novios », c’est-à-dire que là, c’est une relation sérieuse. Ca vous intègre automatiquement au cercle d’amis de votre pareja, qui vous présentera alors à sa famille (ce qui peut aussi se faire au stade « pololo », ça dépend de l’éducation). Moi par exemple je suis à cette étape-là, et je ne compte pas aller plus loin.
- Etape 4: Comprometidos: ça y est, vous êtes fiancés, ce qui est évidemment un statut très passager avant l’étape 5.
- Etape 5: Le mariage. A l’église de préférence. Et la mariée en blanc.
- Etape 6: On fait des enfants (oui, avant le mariage, on évite, sinon ça oblige à sauter des étapes).
- Etape 7: On divorce (ah non ça c’est pas au programme).

Bon évidemment je caricature un peu, c’est pas aussi codifié pour tout le monde. Caro, par exemple, n’a jamais fonctionné comme cela, et trouve ça complètement dépassé. Et il y a aussi beaucoup de familles chiliennes qui sont bien plus libérales avec la sexualité (généralement, ce sont les moins catholiques). Et puis je suis sarcastique, mais je sais qu’en France c’était comme ça il y a encore pas si longtemps. Et que ça existe toujours.
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2 mai 2008 5 02 /05 /mai /2008 16:14
La radio chilienne est parfois bien étonnante. L'autre jour, entre une chanson de rock bien dur et un reggeaton au paroles sexuellement explicites, j'ai eu la surprise d'entendre une publicité pour... l'Eglise catholique. Un prêtre à la voix amène appelait les auditeurs à faire des dons à l'Eglise. L'accompagnait une fille à la voix nunuche-nitouche à la Sainte-Bernadette de Lourdes (enfin... telle que je me l'imagine!) qui disait quelque chose comme "Seigneur, ne m'oublie pas seigneur!"

En gros, c'était tourné de façon à ce que l'auditeur catholique se sente coupable de ne pas remplir le tronc de sa paroisse, à ce qu'il sente le courroux de Dieu envers cet ingrat grigou. Et voilà notre pauvre auditeur catholique forcé à faire une offrande pour apaiser la colère divine et éviter d'aller griller en enfer. Sérieusement, ça m'a fait penser à la Rome antique cette publicité! Surtout que la chanson qui suivait avait des paroles orgiaques: ce n'est pas le corps du Christ qu'on y célébrait...


Et n'oubliez pas de jouer à trouver la chute à mon histoire d'oreille...
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29 avril 2008 2 29 /04 /avril /2008 14:20
Ca fait longtemps déjà que je veux vous parler du petit village d’Horcon. C’est l’un de mes endroits favoris pour aller se relaxer au bord de la mer. Horcon, c’est une petite crique qui vit au rythme de la pêche artisanale, l’un des derniers recoins de la côte centrale du Chili qui reste préservé de l’urbanisation galopante et uniformisante.



Sur la petite plage de sable fin s’alignent les lanchas, les traditionnelles barques de pêche jaunes et bleues, à l’abri du gros temps. A Horcon, contrairement au reste de la côte centrale, l’eau est claire et calme: les vagues vont se briser ailleurs. Mouettes, cormorans et pélicans rôdent autour des embarcations, guettant le moindre reste de crabe ou de poisson délaissé par les pêcheurs. Il faut voir leur manège quand, en fin de matinée, les bateaux reviennent de la haute mer avec leur butin, et vident leur stock des coques de bois.



Il faut aller à Horcon pour le midi, quand les pêcheurs sont de retour et vendent le poisson à la criée, quand les chevaux de trait s’attellent aux bateaux pour les tirer jusqu’en haut de la plage, quand les oiseaux se querellent pour quelques bouts de poisson laissés à leur intention par les pêcheurs…



Sur l’îlot qui fait face à l’anse, Saint Pierre, patron des pêcheurs, mène sa barque entre les rochers peinturlurés de guano. A l’autre bout de la crique, une falaise percée à la mode d’Etretat ferme l’accès au village, et surtout interdit toute construction nouvelle. A seulement quelques centaines de mètres de là, les grands buildings façon La Grande-Motte sont légion.



De l’autre côté de la falaise, il y a la plage Cau-Cau, sans doute l'une des plus belles du Chili. L’une des plus inaccessibles, aussi. Encastrée entre deux falaises abruptes, la plage n’a qu’un seul chemin d’accès, une sorte d’escalier plus que délabré qui descend dans la forêt. La descente est fatigante et dangereuse (on enjambe les rondins plutôt qu’on ne descend les marches), mais la plage en vaut la peine.



Pendant deux étés, l’accès à Cau-Cau était carrément fermé. Le chemin passe en effet au milieu d’une propriété privée, et le propriétaire des lieux, qui en avait assez du passage à toute heure de la journée et de la nuit, a un jour érigé un mur à l’entrée du sentier. Du jour au lendemain, tous les estivants se sont retrouvé privés de plage. Finalement, le gouvernement provincial a trouvé un accord avec le propriétaire, qui laisse l’accès libre durant la journée, et ferme le sentier la nuit.




Son attitude n’est pas très démocratique, mais il faut comprendre la volonté des habitants de Horcon de protéger et jalouser leurs trésors. Le village, je le répète, a su garder un cachet unique. C’est sans doute pour cela qu’une petite colonie de hippies y a élu domicile. Au milieu des familles de pêcheurs, on croise parfois dans le village de vieux barbus à la Ravi Shankar, poitrail nu, peau basanée. Et la décoration fantaisiste zen de certaines bicoques atteste de leur présence.




Les maisons, tiens. J’allai les oublier. Horcon est un patchwork de cabanes de bois bigarrées, toutes plus pittoresques les unes que les autres, décorées souvent avec excentrisme, la plupart du temps avec goût. Et en parlant de goût, un dernier détail: on trouve à Horcon les meilleures empanadas de mariscos (sorte de beignets aux fruits de mer) de toute la côte. Je m’en pourlèche les babines rien que d’y songer!
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27 avril 2008 7 27 /04 /avril /2008 16:42
Aujourd'hui, je vous propose un jeu: je vous donne une info réelle, et vous essayer de me trouver un commentaire ou une chute rigolote. Voici l'info en question:

"Il y a quelques semaines, un touriste suédois s'est fait arrêter pour avoir coupé une oreille d'une statue de l'île de Pâques, qu'il voulait emporter chez lui comme trophée."

Exemple de chute possible: On lui a conseillé de prendre des cours de tauromachie.

Je la trouve pas terrible, cette chute. Alors à vous de jouer, trouvez mieux! La meilleure réponse sera publiée dans une semaine.
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21 avril 2008 1 21 /04 /avril /2008 15:17
DANS LE MONDE INTERIEUR

"J'ai chaud. Il fait noir. C'est douillet. Je me sens bien. J'étouffe, mais je me sens bien. L'obscurité me rassure. J'ai peur de la lumière. La lumière signifie que je dois partir. Partir en laissant tout derrière moi. Je suis forcé, on me force, quelqu'un que je ne connais pas me force à abandonner. C'est Dieu. Dieu s'agrippe à ma tête et la tire vers sa lumière. Mais je ne veux pas, moi! Ici il fait noir et c'est douillet. Certes ce n'est pas bien spatieux mais ça me convient, moi! Je ne veux pas! Je suis claustrophobe, j'ai peur d'être enfermé dehors, au secours, emprisonné dans la lumière, à l'aide! Personne ne m'aide.

La lumière se fait de plus en plus intense, je ne vois plus rien. J'ai peur du jour! Mes yeux me brûlent! Je pleure! Arrêtez! Je pleure parce que j'ai peur du jour et en plus il me fait mal à la tête ce con de dieu! Espèce de lâche, déguisé en lumière, je ne peux te voir, et en plus de ça tu éprouves un malin plaisir à me torturer ainsi, à me forcer contre mon gré à quitter pour toujours mon domicile? Quel genre de dieu es-tu?

Tout est de couleur lumière ici. La lumière c'est le néant, je ne peux pas la toucher, je ne peux pas la palper, la sentir, rien.

Mes pieds tentent de s'accrocher à ce petit noir douillet, mais déjà c'est trop tard. La main de Dieu enserre ma tête et mes petits doigts sont bien trop faible pour ôter cet infâme étau de mon crâne.

Ça y est, il n'y a plus de noir douillet. Jamais plus. Je suis entouré de jour, au secours, j'ai mal, je pleure, je respire. Maman."


J'ai trouvé ce joli texte de Chako noir sur le site des Intermittents de Coulisses, un nouveau blog où je vais me rendre souvent je crois. Pour lire la suite, c'est par ici. Et j'en profite pour tirer à l'auteur un coup de chako!


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19 avril 2008 6 19 /04 /avril /2008 12:08
ATTENTION, NE PAS LIRE SI VOUS ETES MALADE. VOUS POURRIEZ LE PRENDRE MAL

Le saviez-vous? Il existe une maladie qui s'appelle la sarcoïdose.

Selon Wikipedia, c'est "une maladie inflammatoire systémique de cause inconnue, qui atteint préférentiellement les poumons, mais peut atteindre n'importe quel organe. Généralement sans gravité, elle guérit spontanément dans la grande majorité des cas. Cependant, chez 20 % des malades, elle provoque des complications respiratoires menaçantes ce qui justifie un diagnostic précoce et un suivi régulier. Il n'existe pas à ce jour de traitement spécifique et les indications pour débuter un traitement sont rares. En France, la prévalence est de 10 pour 100 000 habitants."

Une variante de cette maladie est apparue depuis 2007, appelée sarkozydose, ou sarkodose. En voici ma définition, concoctée en paraphrasant Wikipedia.

La sarkozydose est une maladie inflammatoire systémique de cause politique, qui atteint préférentiellement les neurones de l'hémisphère droit, mais peut atteindre n'importe quel organe de la République. Apparemment sans gravité, elle guérit avec le temps dans la grande majorité des cas, en raison de ses actions choquantes qui réveillent fortement le système immunitaire et critique du malade. Cependant, chez 20% des malades, la sarkodose provoque des complications cérébrales menaçantes, comme la diminution de l'activité critique du cerveau, ainsi que des complications cardiaques comme le déssèchement du coeur, ce qui justifie un diagnostic précoce.

Il n'existe pas à ce jour de traitement spécifique à la sarkozydose, mais les médecins conseillent généralement de déchirer sa carte de l'UMP. La commission Médecine du Parti Socialiste cherche actuellement un traitement efficace, mais les pistes sont rares. En France, la prévalence de la sarkodose est de beaucoup trop pour 100 000 habitants.


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