Le principe est tout simple: au lieu de sièges plus ou moins confortables, les passagers trouveront des selles et des guidons, et on les fera pédaler pour contribuer à faire avancer le train (sauf en côte, faut pas abuser quand même!), qui utilisera ainsi moins d'électricité ou de pétrole pour avancer. Et on économisera de l'énergie.
Le billet sera à moitié prix pour les pédaleurs, mais plein tarif pour les papys-mamies, les bébés et les handicapés, c’est-à-dire tous ceux qui ne peuvent pas pédaler, bien évidemment.
Les contrôleurs, en plus de vérifier les billets, devront s'assurer que les passagers-pédaleurs effectuent suffisamment d'efforts, sinon ils devront payer la deuxième moitié du billet. En cas de résistance des pédaleurs récalcitrants, les contrôleurs auront le droit d'utiliser des flashballs.
Afin de promouvoir cette idée, on pourrait faire appel à d’anciens coureurs cyclistes populaires comme Richard Virenque ou Laurent Jalabert, que l’on montrerait assis sur leur selle de train, sourire aux lèvres. Et pour inciter les moins jeunes à s’y mettre aussi, on pourrait faire une campagne télé, intitulée «Bougez-vous le train», avec l’inoxydable Poupou.
On insisterait sur le côté participatif, citoyen et démocratique du TAV: en plus d’être éco-responsables, les passagers-pédaleurs seront tous sur une pédale d’égalité: chômeur ou cadre sup’, chacun devra mouiller sa chemise.
Alors, elle vous plaît, mon idée?