Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Suivez le guide

Visitez Valparaiso 1 

En perte de repères?

Vieux, Pas Périmé

Blogs à voir

Un prof à mourir de rire
 
Réseau de blogs latinos francophones

Histoires de coeur et de fesses de Nina et les vingtenaires

Dans les coulisses du journalisme

Un citoyen propose son programme politique

Ca fait penser à Sex & the City

Jean Véronis décrypte le langage des politiques

Drôle, féroce et un poil vulgaire

Un autre regard sur le Brésil

Les tribulations d'Eulalie et M. Muche

17 avril 2008 4 17 /04 /avril /2008 15:00
Fin 2005. Lors du débat télévisé entre les deux finalistes de l'élection présidentielle chilienne, Michelle Bachelet avait juré qu'à titre personnel, elle ne signerait jamais de traité de libre-échange avec la Chine -tant qu'il serait prouvé que l'ex Empire du milieu ne respecte pas les droits de l'Homme.

Avril 2008. Au titre de présidente de la République, Michelle Bachelet s'envole pour la Chine dans le but de signer un traité de libre-échange. Depuis Pékin, elle assure Pékin de son soutien aux Jeux Olympiques; pire, dans un communiqué officiel, elle ajoute que "le Chili respecte la souveraineté et l'intégrité territoriale de la République Populaire de Chine et reconnaît que Taiwan et le Tibet font parti de la Chine".

Réduire ses convictions en miette pour le bien-être économique du pays, c'est bien triste. La pauvre Michelle a dû chi(n)er des couleuvres toute la nuit après tout ce qu'elle a dû avaler. Je ne la blâme pas complètement, parce qu'elle avait derrière elle la pression des puissants lobbies financiers. Et puis elle pourra toujours dire qu'à titre personnel, elle continue de condamner la Chine -mais pas en tant que présidente. Pirouette précaire et périlleuse, surtout pour une femme qui a connu la torture.

Mais peut-être devrais-je être plus sévère avec elle. Car le premier à qui profiterait un traité de libre-échange, c'est l'Etat chilien. Le Chili, premier producteur de cuivre au monde, en vend la plus grande partie à la Chine. Or la plupart des mines appartiennent à l'Etat, qui en retire de substantiels bénéfices. Accroître les relations économiques avec la Chine, c'est apporter des gros sous dans les caisses de l'Etat chilien, qui en a bien besoin, notamment pour financer le Transantiago.

Les prêts auprès des banques se succèdent pour faire face à l'énorme déficit engendré par le plan de transport en commun de Santiago. Et il faut croire qu'il existe une coalition sourde du Congrès chilien contre le gouvernement, car les parlementaires ne se sont toujours pas mis d'accord pour voter le budget du Transantiago, plus d'un an après sa mise en service! Pendant ce temps, c'est Bachelet et son gouvernement qui paient les pots cassés.

Alors dans ce contexte, oui, Mme Bachelet: vivent la Chine et les Jeux Olympiques! (c'est d'ailleurs du cuivre chilien qui est utilisé pour fabriquer les médailles). Et tant pis pour Taiwan, les droits de l'Homme et le Tibet! Voilà qui ne devrait pas laisser les bonzes de marbre, ou plutôt... de cuivre!
Partager cet article
Repost0
15 avril 2008 2 15 /04 /avril /2008 16:29
Je crois que je n'étais jamais resté aussi longtemps silencieux sur ce blog. La faute à un emploi du temps de ministre. La faute, aussi, à une bande de voleurs à l'arrachée qui m'ont dérobé mon sac avec tous mes papiers (passeport, carte d'identité chilienne, permis de conduire, carte bancaire...) et un peu d'argent. Ca m'a pris pas mal de temps en démarches administratives. J'avais pas vraiment envie de parler de ce vol sur le blog, mais après tout, je me suis dit que ça pouvait servir aux voyageurs. Voici donc ce qui m'est arrivé.

C'était un vendredi après-midi, je me promenais seul dans une petite rue du Cerro Concepcion, dans le centre historique de Valparaiso. En réalité, je tournais en rond, attendant un ami que je devais retrouver chez lui. Alors que je flânais dans une petite rue, un taxi s'est arrêté à quelques mètres. Rien d'anormal, les taxis s'arrêtent n'importe où ici. Trois types en sont sorti et alors que je passais à côté d'eux, ils se sont rué sur moi et ont tenté d'arracher mon sac que j'avais en bandoulière. J'ai résisté, mais la lannière du sac à lâché, et les trois gaillards se sont enfuis à bord du taxi. Ca a duré cinq secondes, peut-être moins. Je suis resté comme un con au milieu de la rue, hébété, la lannière de mon sac dans la main, pendant que le taxi s'éloignait à plein gaz. Je n'ai pas eu le réflexe de crier, ni le temps de relever la plaque d'immatriculation. Et il n'y avait personne à ce moment-là dans la rue.

Je pense que ce n'était pas un vrai taxi, et que le gang était en repérage dans le quartier, à la recherche d'une proie facile. Le cerro Concepcion est normalement un endroit tranquille, mais il est rempli de touristes en goguette, cibles idéales pour les voleurs à l'arrachée. Je suppose qu'ils ont repéré de loin le gringo qui tournait en rond tout seul, avec son sac en bandoulière: moi. Donc si vous venez à Valparaiso, faites attention à votre sac (ou appareil photo), et ne vous promenez pas seul dans les petites rues. Ceci dit, je persiste: je me sens plus en sécurité ici que dans bien des endroits de Bordeaux, Tours ou Paris.

Pour finir sur une note plus positive, j'ai été interviewé vendredi soir sur France Inter par Eric Lange dans l'émission Allo la planète. J'y ai parlé un peu de Valparaiso, de ce foutu rallye Dakar, et du Chili en général. L'émission est écoutable jusqu'à vendredi à cette adresse. Il suffit d'aller en haut de la colonne de droite "réécouter" et cliquer sur "écoutez l'émission du vendredi 11 avril 2008". Et comme le programme dure 1h45, je précise que je passe une bonne dizaine de minutes, entre 52.45 et 1.06.10.
Partager cet article
Repost0
3 avril 2008 4 03 /04 /avril /2008 06:06
Comme promis, voici la réponse à la devinette de la semaine dernière. Didine, Jaming et Hermanito ont vu juste: c'est bien de Pedro de Valdivia qu'il s'agissait. Valdivia (qui a donné son nom à une ville importante du sud du Chili) était à la tête de la flotte espagnole qui a fait la conquête du Chili, dans les années 1530. Et comme les Chiliens ont du mal à se trouver de nouveaux héros, on fait, encore aujourd'hui, des statues toutes neuves à l'effigie des conquistadores.

Pourquoi ai-je choisi de mettre Valdivia en évidence à travers cette devinette? Pour cette raison:


"Cette oeuvre se trouve inachevée par manque de subventions". C'est ce qu'a écrit l'artiste au pied de sa sculpture. C'est remarquablement triste, parce que cette statue est une commande de la municipalité de Quilpué, ville de plus de 100.000 habitants dont on peut penser qu'elle a nettement les moyens d'assurer le financement d'une sculpture en bois de 3 mètres de haut. Eh bien non, elle choisit de laisser sa commande en plan. C'est vrai que l'essentiel est achevé, on reconnaît bien Pedro de Valdivia. Mais c'est quoi ce grand machin qui lui pend entre les jambes?

Remarquablement triste, parce que comme souvent, l'art est laissé pour compte, par une institution publique qui plus est. Et pourtant, il s'agit d'une oeuvre très conventionnelle, qui a donc beaucoup plus de chances d'être subventionnée qu'un projet plus original, plus audacieux (les Chiliens, quand il s'agit d'art, sont souvent assez classiques et conservateurs, voire passéistes). Alors avec des situations pareilles, comment voulez-vous que la culture, ici, ne soit pas réservée à une élite?
Partager cet article
Repost0
1 avril 2008 2 01 /04 /avril /2008 06:25
Au Chili, le 1er avril, c'est le 28 décembre, jour des Saints Innocents. Allez savoir pourquoi! En tous cas, j'ai toujours aimé la tradition des poissons dans le dos, parce que ce jour-là, si des médisants te cassent du sucre sur le dos, ben c'est le poisson qui prend tout!


Bon je sens que la qualité de ce blog s'altère de plus en plus! Que faut-il faire: me cantonner à un article par semaine, mais fourni, ou bien essayer d'en publier trois ou quatre, mais plus légers? A vous de me dire. Et n'oubliez pas de jouer à la devinette.
Partager cet article
Repost0
30 mars 2008 7 30 /03 /mars /2008 15:35
CHIMERES POLITIQUES

J'ai mal dormi cette nuit. Pour la première fois de ma vie (et j'espère la dernière!) j'ai rêvé de notre Iznogoud de président. C'était plutôt cauchemardesque en réalité! Je sais, vous allez penser que je fais de l'anti-droitisme primaire, mais ç'aurait pas été mieux si j'avais rêvé de Strauss-Kahn, par exemple. (Comment? critiquer DSK c'est toujours de l'anti-droitisme? Ah oui c'est vrai... Bon ben disons que rêver d'Arlette aurait été un tout aussi mauvais rêve, là au moins on me taxera pas de gauchisme!) Bref, voici comment ça s'est passé.

J'entrai dans une imposante succursale de la Banque de France décorée comme un club SM, pour effectuer je ne sais quelle opération. A la place du guichet, une sorte de comptoir d'hôtel style Empire. Personne. Sur le comptoir en marbre, un vieux casque en argent nommé "sonnette". Je prends le casque dans les mains, le fais tourner, ce qui déclenche une sonnerie stridente. Apparaît alors sur ma gauche, descendant un escalier en serpentin aux marches couvertes d'un tapis rouge, un jeune Nicolas Sarkozy vêtu en groom, rictus bienveillant aux lèvres. Le bonhomme avait l'air à ses aises au milieu de cette décoration bling-bling. Déjà!

Ensuite c'est un peu plus flou, mais une fois à l'intérieur de la Banque de France-club SM, j'assistai à une projection privée d'un film sur la vie de notre Iznogoud. On y voyait le petit Nicolas, sans paix mais avec desseins (là si quelqu'un trouve le jeu de mots caché, il est fort!), maginancer des plans et des alliances avec ses petits camarades d'école pour s'approprier en toute légalité enfantine de nouveaux terrains de jeux.

Un peu plus loin, le film montrait un arbre généalogique de l'honorable famille Sarkozy avec de fausses gravures d'époque l'appui, remontant directement jusqu'à La Cène, oui monsieur! Là c'en était trop, je me suis réveillé en sursaut. Et puis je me suis dit, encore à moitié dans mon rêve, qu'il devait descendre de Judas.
Partager cet article
Repost0
26 mars 2008 3 26 /03 /mars /2008 08:19
La France est l'un des pays qui héberge le plus de blogs. Et notamment de blogs commentant l'acualité. Ce qui m'amène à me pencher sur cette question, déjà traitée de long en large certes, mais pas par moi: un blogueur peut-il être considéré comme un journaliste? J'ai des confrères qui pensent qu'aujourd'hui, tout le monde est journaliste... potentiellement. Aujourd'hui, avec les téléphones cellulaires, on peut prendre une photo de n'importe quel événement dont on est témoin, et l'envoyer par Internet immédiatement. Aujourd'hui, les témoins de l'événement peuvent, d'une certaine manière, se transformer en photographes de presse. Bien sûr, les photos n'ont souvent pas la même qualité, mais elles ont l'avantage d'être au coeur de l'événement, au moment où il se passe, alors que dans bien des cas les journalistes ne sont pas les bienvenus ou n'arrivent que plus tard.

Je me rappelle très bien, quand j'étais à l'IUT, de certains discours de professionnels qui nous racontaient que les journalistes "font" l'information. C'est-à-dire qu'ils ne font pas que la relayer, mais qu'ils la fabriquent, la formatent. Mais aujourd'hui, dans bien des régions du monde, les journalistes ne sont plus les seuls à pouvoir "faire" de l'information. N'importe qui, avec un ordinateur, un appareil photo et une certaine capacité à écrire, peut le faire. Quelqu'un qui tient un blog où il rapporte ce qu'il voit dans son pays, écrit sur la société, la politique, est un journaliste. Bien sûr, il n'y aura peut-être pas de scoop, ce n'est pas écrit dans un style journalistique, mais après tout qu'est-ce que le style journalistique sinon un formatage? Je me rappelle ce blog d'un citoyen de Puteaux, qui écrivait sur son blog ce qui se passait au conseil municipal, que ne relatait pas la presse locale. N'est-ce pas du journalisme?

(Bon ici je voulais mettre une photo mais il semblerait qu'Over-Blog ait des problèmes avec son serveur photo, donc on s'en passera)

Reste un point: la crédibilité. On a toujours affirmé qu'il est difficile de savoir quelle crédibilité on peut accorder à un blog, tandis qu'un journal peut compter sur son statut, son ancienneté, etc... Mais on trouve des blogs très pointus, tenus par des gens très sérieux, que personnellement en tant que journaliste il ne me viendrait pas à l'idée de remettre en cause (à l'inverse de certaines confrères qui travaillent comme des ...) Les journaux ont bien vu que tenter de jeter le discrédit sur les blogs n'est pas viable. La preuve: tous se sont mis peu à peu à héberger des blogs de non-journalistes et à en faire la promotion sur leur site (notamment Libé). Par ailleurs, je pense que le regard, par exemple, d'un universitaire français de Jérusalem qui tient un blog sur le conflit est au moins tout aussi intéressant et pertinent que ce que peuvent dire les journalistes traditionnels.

Donc la question à long terme, c'est: les journaux traditionnels sont-ils menacés par les blogs? Je ne crois pas. D'abord, il y a eu la "menace Internet" en général, avec l'apparition de sites d'informations alternatifs. Les médias traditionnels ont certes perdu des lecteurs, mais ils ont apprivoisé le web et restent les sources d'informations principales de la population. Avec les blogs, on reste dans un rapport affectif auteur-lecteur, sélectif aussi: on lit les blogs qui nous intéressent sur des sujets spécifiques. Pour les informations générales, on se tourne vers les médias traditionnels. De plus, la plupart des blogueurs-journalistes mentionnent dans leur articles des liens vers des sites "sérieux" ou "de référence". Je pense au contraire que le développement de la blogosphère est un défi et une chance pour les médias traditionnels, car ils devront à mon avis s'adapter (et se bouger les fesses) pour que leurs scoops ne soient pas doublés par des blogs, et pour créer, dans le style et la présentation, un rapport plus familier avec le lecteur.


J'avais écrit ce texte dans le cadre d'un petit forum de blogueurs-journalistes aujourd'hui moribond. Ca ouvre pas mal de thèmes de réflexion je crois. A vos claviers! Et si ça ne vous inspire rien, vous pouvez toujours jouer à
la devinette.
Partager cet article
Repost0
24 mars 2008 1 24 /03 /mars /2008 06:00
undefined
Une statue de bois de ce genre, ce n'est pas extrêmement courant au Chili, en plein air qui plus est. L'un d'entre vous saurait-il me dire qui est cet illustre personnage? Le premier qui trouve la réponse gagne un petit soldat de plomb virtuel. Sinon, l'identité du bonhomme vous sera révélée la semaine prochaine.
Partager cet article
Repost0
23 mars 2008 7 23 /03 /mars /2008 08:05
"Chérie, y'a quoi à la télé ce week-end?"
Au Chili, pour la fin de semaine pascuale, la question ne se pose même pas: c'est Jésus-Christ superstar. Vendredi soir, sur les six chaînes nationales, six films sur Jésus, sa vie, son oeuvre. Version peplum, version documentaire, version dessin animé, il y en a pour tous les goûts. Mais pendant trois jours, il n'y a rien d'autre à se mettre sous la dent. L'ami Jésus partage la cène, mais pas les courbes d'audience! Rien d'étonnant après tout, dans un pays catholique et conservateur.

En fait ça me fait plutôt sourire. Car, aux dires des Chiliens, ce sont toujours les mêmes vieux films qui passent (tout comme à Noël d'ailleurs). Vous savez, ces inénarrables vieux peplums des années 50 en Technicolor défraîchi, avec leurs décors kitsch et toc, leur bande-son fatiguée qui ne sonne plus très juste; ces films à prétention historique qui m'ont toujours paru aussi crédibles que Richard Virenque quand il affirmait ne jamais s'être dopé. Touchant de naïveté!

Franchement, quand on vous peint les personnages de Rome, quelque soit leur classe sociale, avec les dents gâtées, le front dégoulinant de sueur et de crasse, la barbe maculée de vin et de relief de la dernière orgie, vous y croyez, vous? Quand on vous les montre troussant de bon coeur les femmes affublées de tuniques abracadabrantesques, et que celles-ci semblent toujours contentes à l'idée d'une petite partie de jambes en l'air, vous y croyez, vous? Moi pas. Donc au final, ces films pétris d'imperfections, d'approximations et d'anachronisme, ça me fait rire. Enfin un film, et encore, pas entier. Après, on frise vite l'overdose.

Bref, au Chili, durant le week-end de Pâques, on ne fait pas seulement une indigestion de chocolat, mais aussi de nanars en costume. Et au Chili, durant le week-end de Pâques, les 15% de non-chrétiens n'ont qu'à s'abstenir de regarder la télé. C'est moins saint, mais c'est plus sain.

Partager cet article
Repost0
21 mars 2008 5 21 /03 /mars /2008 08:17

A Pâques, en France et un peu partout dans le monde, on mange des chocolats. Des oeufs, des cloches, des lapins, des cocottes... Mais ici, on ne fait pas comme tout le monde. Quoi de plus normal, dans un pays où l'on appelle Noël "la Pascua", Pâques? Ici, on trouve les mêmes oeufs, cloches et tutti quanti, mais on trouve aussi des statues en chocolat: les moais de l'île de Pâques.

serigraphie_moai.jpg

C'est tout bête, mais il fallait y penser. Quant à moi, il va falloir que je pense à écrire des articles plus longs et avec un contenu moins léger que du chocolat, sinon mon lectorat va fondre comme un M&M's.

Partager cet article
Repost0
19 mars 2008 3 19 /03 /mars /2008 19:37
Quand il était en odeur de sainteté auprès des médias, on nous a beaucoup montré notre Iznogoud de président, svelte, faisant son jogging. Puis, une fois l'état de grâce passé, on nous l'a montré en l'état... de graisse. C'est-à-dire sans retouches Photoshop pour cacher les bourrelets. Mais moi, depuis le Chili, j'ai trouvé une preuve irréfutable que l'homme entretient son physique. Voyez plutôt:

undefined
Et c'est à Quilpué, région de Valparaiso. Quand on vous dit qu'il est partout, notre Iznogoud! Même que quand il vient faire du home-training, y'a le chronomètre de sa Grolex qui fait bling-bling! Au moins, quand il aura perdu toutes les élections, la reconversion est assurée. Et comme coach sportif, je suis sûr qu'il mènerait tout le monde à la baguette.
Partager cet article
Repost0