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19 septembre 2009 6 19 /09 /septembre /2009 16:22
Ce week-end au Chili, ce sont les fiestas patrias. Fête nationale le 18 septembre, et jour de l'armée le 19. Il paraît que la majorité des Chiliens pensent qu'il s'agit de la déclaration d'indépendance du Chili, alors que c'est la première réunion du Congrès, en 1810. L'indépendance ne sera proclamée qu'en 1818.

Mais peu importe ce que l'on commémore, ce qui importe aux yeux des Chiliens, c'est la célébration, qui dure trois jours et trois nuits. Certes, il y a les défilés militaires, discours officiels et tout le tintouin protocolaire. Mais le sentiment patriotique des Chiliens s'attache assez peu aux faits d'armes des ancêtres. C'est avant tout une grande fête populaire, où l'on se réunit en famille, entre amis, ou au milieu d'une foule de gens dans les "ramadas", sortes de grands banquets en plein air (pensez aux festins des albums d'Astérix, ca vous donnera une idée).


Les Fiestas Patrias, c'est le moment de l'année ou les estomacs grandissent, grandissent pour ingurgiter des kilos de viande au barbecue et des litres de chicha (un vin nouveau cuit, très sucré) et autres boissons alcoolisées.

Les Fiestas Patrias, c'est le moment où l'on peut commencer, normalement, à sortir les vêtements d'été (ce n'est que le début du printemps, mais avec l'alcool, ca tient chaud)


Les Fiestas Patrias, c'est le moment où les propriétaires de salles de gym et les vendeurs de Weight Watchers commencent à se frotter les mains: après les kilos pris pendant les fêtes, il faut se mettre à la diète en prévision de l'été.


On pourrait faire une liste beaucoup plus longue, mais je vais m'arrêter là. Ce que je trouve plus intéressant, c'est que les Fiestas Patrias, c'est peut-être le seul moment de l'année où l'on ravive le concept de "chilénité". Soudain, la danse traditionnelle de la campagne, la cueca, se rappelle au bon souvenir des citadins. Durant quelques jours, il est de bon ton de célébrer les paysans, les "huasos", et leurs coutumes ancestrales -que l'on ignore ou raille durant le reste de l'année.



Septembre est un mois chargé en célébrations au Chili. Une semaine avant la fête nationale, on célèbre le 11 septembre, jour du coup d'Etat de Pinochet et la mort de Salvador Allende. Aujourd'hui encore, l'armée chilienne commémore officiellement le coup d'Etat. Et le commémore plutôt comme un événement positif. D'ailleurs, l'ancien vice-commandant en chef des armées a qualifié Allende de "pire président de l'Histoire du Chili", et affirme que le coup d'Etat et les violences commises sont "de la faute des socialistes".


Côté socialiste, beaucoup déplorent que l'on commémore la mort d'Allende le 11, plutôt que le 4 septembre, jour de son accession au pouvoir. Ce serait certes plus joyeux, mais l'Histoire retiendra surtout les événements du 11 septembre, et Pinochet et Allende resteront indéfectiblement liés. 36 ans après le coup d'Etat, il y a toujours des manifestations et échaufourrées à Santiago le 11 septembre. Et il est probable que durant de nombreuses années encore, partisans de l'un et de l'autre commémorent simultanément le même événement, mais avec des visions totalement opposées.

Après ca, on peut comprendre que pour la fête nationale, une semaine après, on se soucie surtout de bien boire et manger!
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6 septembre 2009 7 06 /09 /septembre /2009 14:53
Le Chili, je l'ai déjà dit, reste un pays machiste où l'image de la femme est souvent utilisée comme objet sexuel (à la télé, dans la publicité, etc.) Mais parfois, ca va un peu trop loin. Pour inciter les jeunes à s'inscrire sur les listes électorales, le gouvernement a lancé une campagne promotionnelle dans les médias et sur les culs de bus. Et ca donne ca:


"Ahora voy a apechugar" signifie à peu près "maintenant je vais prendre mes responsabilités", mais aussi, plus littéralement, "maintenant je vais appuyer avec ma poitrine". On peut apprécier (ou pas) le jeu de mots, mais quand il s'agit d'une campagne pour un sujet sérieux, venant du gouvernement, c'est quand même d'un goût douteux (surtout quand on sait que le pays est dirigé par une femme!). Mais que font les Chiennes de garde?
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15 août 2009 6 15 /08 /août /2009 20:16
Mon petit frère, connu blogosphériquement sous le nom de Chako, a réalisé un travail de géographie sur Santiago du Chili. Le document est assez intéressant et représentatif, même s'il contient quelques erreurs. C'est écrit de manière ludique (pas du tout le style universitaire rébarbatif) et est illustré de nombreuses photos (la plupart prises par moi-même). Comme la monographie complète fait une trentaine de pages, je ne vais pas la publier en tant qu'article, mais voici le lien pour y accéder. Bonne lecture!
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30 juillet 2009 4 30 /07 /juillet /2009 15:01
...C'est la cata, tout simplement! La semaine dernière, des bruines persistantes ont fait tomber un demi-millimètre d'eau sur la ville d'Iquique, au nord du Chili. Un demi-millimètre, c'est rien du tout, même pas une giboulée de mars. Oui mais voilà, un demi-millimètre, c'est la quantité totale annuelle de précipitations pour Iquique! Des précipitations composées uniquement des brumes matinales venues de l'océan. Alors imaginez, des bruines, pour cette zone où il pleut mille fois moins qu'à Paris, c'est comme le déluge!

A Iquique comme à Arica et le reste du désert d'Atacama, les toits des maisons sont quasi inexistants, et beaucoup d'entre eux n'ont pas résisté à cette humidité inhabituelle. Les routes de terre se sont transformés en boue, provoquant des petites mouvements de terrain qui ont fait tomber habitations et poteaux électriques.

Au final, c'est quelques gouttes d'eau ont causé des dommages conséquents à environ 5.000 habitations, faisant du tort  à près de 20.000 habitants d'Iquique. On pourrait croire que la pluie est une bénédiction dans ces zones tant arides. En fait, non, le désert est mieux au sec.
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20 juin 2009 6 20 /06 /juin /2009 19:39
La lumière viendrait-elle du tunnel? Après des décennies de bisbilles diplomatiques, le Chili a peut-être trouvé une solution aux revendications de la Bolivie, qui réclame depuis très longtemps un accès à la mer. L'idée, lancée par trois architectes chiliens, serait de creuser un tunnel de quelque 150 kilomètres, qui partirait du territoire bolivien et déboucherait sur une île artificielle, spécialement créée pour l'occasion. La Bolivie pourrait y créer des infrastructures portuaires, et la zone maritime, située au large d'Arica (Chili) et Tacna (Pérou) serait tri-nationale.

En plus de satisfaire le gouvernement de La Paz, cela pourrait aussi calmer les ardeurs de celui de Lima: le Pérou, qui a déposé une plainte devant le tribunal pénal international de La Haye pour un désaccord sur la frontière maritime avec le Chili, y trouverait son compte en récupérant un bout de mer.

L'île artificielle, qui serait créée avec les remblais du tunnel, appartiendrait à la Bolivie et permettrait enfin au pays d'exporter et importer sans devoir payer des millions de dollars de taxes. La mer qui l'entoure serait baptisée "Mer de la Concorde" et administrée par les trois pays. En plus du trafic routier et ferroviaire, le tunnel permettrait de faire passer oléoduc et gazoduc sous la frontière.

Le projet est pharaonique, et même si l'idée est acceptée par les trois pays, la question du financement s'annonce épineuse. Mais la Bolivie a tout à y gagner, et même si elle devait assurer seule le financement, ce serait rentable à moyen terme: selon les économistes John Luke Gallup et Jeffrey Sachs, “un pays sans port perd chaque année entre 0,6 % et 1 % de son PIB”. C'est énorme. Mais la Bolivie, l'un des pays les plus pauvres du monde, aura-t-elle les moyens de mener à bien un tel projet? L'idée est à creuser...

 

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14 juin 2009 7 14 /06 /juin /2009 15:04
Au Chili, bidouiller les fils électriques est une sorte de culture locale. Dès qu'il y a une panne de courant en ville, on peut observer les techniciens passer des heures et des heures à déchiffrer et démailler des quantités invraisemblables de files et de prises, et parfois réparer au système D. Il suffit de se promener dans les rues de Valparaiso pour se rendre compte de l'inextricable défi qu'ils ont à relever:


Mais il n'y a pas que les professionnels qui s'en mêlent (s'emmêlent?). Au premier de l'An, quand toute la ville coupe l'électricité pendant une demi-heure pour le feu d'artifice sur la baie, il est courant que de petits malins aillent couper des mètres entiers de câble pour récupérer les fils de cuivre et les vendre au marché noir.


Mais surtout, il est commun de voir des branchements illégaux. Tels le coucou qui pique le nid des autres, beaucoup de Chiliens traficotent les poteaux électriques de leur quartier, voire l'installation de leur voisin, et se branchent illégalement. Résultat: ils ont l'électricité gratuite, mais leurs bidouillages amateurs ne correspondent évidemment pas aux normes de sécurité, et on déplore régulièrement incendies, électrocutions et autres accidents.


C'est pourquoi Chilquinta, la compagnie d'électricité de la région de Valparaiso, a mis en place une nouvelle campagne publicitaire qui invite textuellement à dénoncer les auteurs de branchements illégaux -en échange de quelque bénéfice. Certes, profiter sans payer, c'est dangereux et malhonnête. Mais appeler les usagers à dénoncer, c'est franchement pas beau. Ca sent des relents nauséabonds d'habitudes dictatoriales. Et ca, c'est pire que les branchements illégaux.
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13 juin 2009 6 13 /06 /juin /2009 14:28
Marco Enriquez-Ominami est un drôle d'animal. Fils d'un cadre du parti socialiste chilien, il vient de déchirer sa carte après vingt ans de militantisme et vise la présidence de la République en tant que candidat indépendant. Avant de commettre ce crime de lèse-majesté envers Papa, Ominami Jr navigait déjà entre différents courants politiques. Fermement opposé aux projets de barrages électriques en Patagonie (tous comme les écologistes), Ominami compte parmi ses plus influents conseillers un économiste ultra-libéral à la Alain Madelin. Il se revendique d'une gauche sociale mais prône la liberté des marchés financiers. Une sorte de grand écart politique à lui tout seul!


Entre une coalition de centre-gauche émoussée par vingt ans au pouvoir et Sebastian Pinera, sorte de Berlusconi local poussé par la droite (c'est un magnat de l'aviation et des médias), Ominami Jr grappille un peu à tous les rateliers. Exemple cette semaine: l'actuel président du Parti Socialiste l'accuse d’avoir récolté des signatures pour sa candidature en tant qu’indépendant alors qu'il est toujours inscrit au parti. Réaction quasi-immédiate d'Ominami: il déchire sa carte.

Mais au final, ce candidat un peu inattendu fait son trou dans les sondages d'opinion. Ominami, c'est la figure de la jeunesse et du renouvellement (alors qu'il est député et a déjà vingt ans de militantisme derrière lui, contrairement à Piñera). Il a les dents qui rayent le parquet, mais il passe bien dans les médias par rapport au vieux de l'avant-veille.


Même si cet Ominami ne s'est jamais dit proche de Sarkozy, je lui trouve pas mal d'affinités: relativement jeune, enclin à la rupture, prêt à picorer des alliés de tous horizons, quelque part entre le centre et ses extrêmes, doué pour l'exposition médiatique... C'est peut-être cela, la politique du futur: l'affaiblissement du système de partis, tout dans la com et la personnalité (du moins, la partie qu'on laisse voir publiquement!). Ca ne nous prédit pas de beaux lendemains...

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7 juin 2009 7 07 /06 /juin /2009 18:33
Chaque année, aux Etats-Unis, des milliers d'écoliers reproduisent benoitement une version édulcorée du repas de Pocahontas avec les explorateurs blancs, autour du fameux dindon (la dinde de Thanksgiving). Edulcorée, parce que dans la version enseignée aux écoliers, tout le monde il est beau tout le monde il est gentil. En réalité, l'Histoire nous dit que les Indiens sont les dindons de la farce. Encore aujourd´hui: ils sont récupérés à des fins poliiques et électorales, mais au final on ne fait pas grand-chose pour eux.

C'est vrai aux Etats-Unis, ca l'est aussi au Chili. Lors des préparatifs de sa visite en France et au Pays-Bas, il y a une semaine, Michelle Bachelet affirmait lors d'une interview à la radio hollandaise qu'il n'y a pas de prisonniers politiques Mapuches au Chili. Hum... Selon diverses ONG, il y a actuellement une cinquantaine de Mapuches dans les geôles chiliennes, condamnés par une loi injuste héritée de la dictature de Pinochet. Cette loi permet notamment de condamner d'actes terroristes des délits qui seraient qualifiés de mineurs pour tout non-indigène. Elle permet également d'emprisonner les Mapuches qui revendiquent avec un peu trop de véhémence les terres de leurs ancestres.

Pourtant, alors qu'elle n'était que candidate à la présidence, Michelle Bachelet s'était émue de la situation de ces prisonniers. On pensait qu'elle allait tordre le cou à cette foutue loi et libérer les Indiens qui moisissent depuis dix ans en prison. Que nenni. En réalité, certaines ONG affirment qu'aujourd'hui, les injustices et maltraitances envers les Mapuches se sont renforcées. Mais ca, on n'en parle pas (ou presque) dans les médias chiliens. En revanche, à chaque revendication des Indiens, on a droit à un compte-rendu des violences envers les policiers au JT.

Il y a tout de même des signes de changement. D'abord, les scientifiques chiliens commencent à prendre en compte les connaissance et croyances indigènes. C'est notamment vrai pour la recherche sur les mouvements sismiques: certaine cultures anciennes ont développé des méthodes qui leur permettraient de prévoir un tremblement de terre ou une éruption volcanique.

Ensuite, une convention internationale signée par le Chili en 2007, baptisée ici la nouvelle "norme indigène", attribuerait plus de 9 millions d’hectares dans tout le pays aux descendants des peuples originels. Une loi devrait être présentée au Parlement pour renforcer cette nouvelle donne. Mais évidemment, le lobby des entrepreneurs fait barrage: cette nouvelle norme entrerait en conflit avec les lois chiliennes de l’eau, du minerai et plus largement de l’administration territoriale. Je ne serais donc pas surpris que ces bonnes intentions, dévoilées publiquement, finissent par en rester au stade d'intentions, écrasées par les contre-pouvoirs. Et ca, ce ne serait pas répété par les médias. Mais c'est pas grave, grâce à la simple annonce de ces mesures, on rallie l'opinion publique, peu importe ce qui se passe ensuite. Les dindons de la farce, je vous dis.
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17 mai 2009 7 17 /05 /mai /2009 12:13
Prendre les transports en commun en pays étranger, c'est toujours une aventure (plus ou moins grande). Même au bout de deux ans et demi au Chili, je suis toujours étonné par ce qui peut arriver dans les bus et les taxis collectifs.

Une fois, je suis tombé un Schumacher qui faisait du 100 à l'heure en centre ville. Très bon pour la musculation des fessiers. Une autre fois, un chauffeur qui s'est arrêté au milieu de la course pour aller s'acheter des médicaments. Il m'est arrivé plusieurs fois de ne pas avoir de monnaie et qu'on refuse mon billet de banque. C'est dingue, tout le monde ou presque paie avec des pièces, mais les chauffeurs n'ont jamais de change pour un billet!

Hier, j'ai eu droit à autre chose: comme mon taxista n'avait pas trouvé d'autre client que moi sur le chemin de Quilpué à Valparaiso, ce n'était pas rentable pour lui de continuer 10 kilomètres avec moi tout seul. Il me dit: " ca t'ennuierais de changer de taxi?" Ben... Trente secondes après, il fait des appels de phare à un collègue qui passait par là avec deux passagers, me rend ma monnaie et hop! je change de voiture.

Ce que je me demande encore, c'est s'ils remboursent les passagers quand le bus tombe en panne (ca arrive assez régulièrement). Ah ben non, je suis bête: ils n'ont jamais de monnaie!
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30 avril 2009 4 30 /04 /avril /2009 23:14
Les médias chiliens, la télévision en particulier, jouent beaucoup plus sur l'émotion que leurs homologues francais. En France, la dramatisation existe, mais en général on analyse la situation avec des données chiffrées, on chercher des explications, des solutions. Ici aussi on énonce les faits et on analyse, bien sûr; mais les faiseurs d'information préfèrent, lorsque c'est possible, axer sur l'émotion. Un reflet du mode de vie des latinos, qui fonctionnent beaucoup à l'affectif? Une mauvaise influence nord-américaine? Sans doute. C'est peut-être, aussi, dû à un certain manque d'éducation du public local, qui va être plus attentif à la dramatisation qu'à l'analyse.


Dernièrement, on nous a parlé en long et en large de Felipe Cruzat, un gamin à la bouille d'ange qui attendait désespérément qu'on lui transplante un nouveau coeur. L'ample couverture médiatique, axée sur la personnalité du garcon, la foi inébranlable de ses parents, les parents sans coeur d'un donneur potentiel qui ont refusé la transplantation, a ému profondément le peuple chilien. Suffisamment pour ébranler l'opinion publique, et par contrecoup, le gouvernement. J'ai la forte impression que les journalistes ne sont jamais allé fouiller profondément au coeur du problème pour expliquer le manque d’organes (manque de moyens et de campagne de communication, éducation religieuse, superstition...) et ont privilégié la mise en scène de cette tragédie familiale.


Au début, cette manière dégoulinante de dramatiser l'information, de faire sortir les larmes aux ménagères de plus et moins de 50 ans, ca me dérangeait. Mais avec le recul, je constate que les effets sont similaires: au final, l'opinion publique s'indigne, et les dirigeants réagissent. Alors si l’émotion, plus que l’analyse, permet de faire avancer les choses, c'est pas si mal. Dans le cas de Felipe Cruzat, j'ai la sensation que les médias ont saisi l'opportunité d'avoir un bon client (gueule d'ange, irréprochable) pour sensibiliser le pays au problème du don d'organes. C'est vrai que la sauce aurait moins pris si c'avait été un adulte, ou un fils d'une famille moins "immaculée".


Et le comble de l'histoire, c'est que Felipe étudiait au collège des Coeurs sacrés!

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