Le jour suivant, une quatrième amende est coincée sous l’essuie-glace, avec ce mot: "On à vérifier: vous êtes bien mort" (notez les fautes d'orthographe! Ce sont des contractuels après tout...). Stupéfait et surtout paniqué, le type répond: "Mais non, c’est pas vrai, je suis en vie!" Le soir-même, nouvelle amende, nouveau mot: "Heureusement que vous le dites, en fait on n’avait pas pris le temps de vérifier! C’est bête, on était tenté de vous croire et on vous aurait laissé tranquille..." L’automobiliste, exaspéré, griffonne un dernier mot: "Quand vous en aurez assez de me mettre des prunes et qu’il y en aura suffisamment, payez-vous vous-mêmes: embarquez la caisse".
Le lendemain, la voiture a disparu. Un flic est là, qui attend sur le trottoir: "C’est fait. Vous nous devez 130 euros pour l’enlèvement". Le lendemain, l’automobiliste comparaissait pour coups et blessures sur un agent des forces de l’ordre dans l’exercice de ses fonctions.