Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Suivez le guide

Visitez Valparaiso 1 

En perte de repères?

Vieux, Pas Périmé

Blogs à voir

Un prof à mourir de rire
 
Réseau de blogs latinos francophones

Histoires de coeur et de fesses de Nina et les vingtenaires

Dans les coulisses du journalisme

Un citoyen propose son programme politique

Ca fait penser à Sex & the City

Jean Véronis décrypte le langage des politiques

Drôle, féroce et un poil vulgaire

Un autre regard sur le Brésil

Les tribulations d'Eulalie et M. Muche

7 novembre 2006 2 07 /11 /novembre /2006 18:12

L’art appartient à tous, l’art appartient à la rue. Enfermer l’art dans des théâtres, le réserver de facto à une élite, c’est lui couper les ailes, restreindre son public, et surtout lui ôter l’une de ses fonctions principales: la faculté de rassembler les foules, de provoquer la conscience, de révolter. Les élites ont peur de ce pouvoir-là, c’est pourquoi elles font tout pour institutionnaliser lart, le cloisonner, lui faire perdre de sa verve, de son fermet de rébellion.

Depuis la préhistoire l’art vient du peuple. Ca a toujours été l’expression du peuple, de tous. Il doit redevenir une expression populaire, un cinquième pouvoir. Pour cela il doit être accessible à tous, donc gratuit pour tous. L’art doit sortir des musées et des théâtres. En organisant des spectacles dans la rue, concert ou autres (comme ça se fait en Espagne, par exemple), on attire un public de tous horizons, notamment des gens pour qui la culture se limite à ce qu’ils voient à la télé. Il faut exposer dans la rue, jouer dans la rue, dans les établissements scolaires…

IMG-1593.JPG


Par exemple, ce spectacle de danse d'une compagnie espagnole a été joué gratuitement sur la place principale de Cognac, lors du festival Coup de chauffe, en 2005. Une manière idéale d'attirer un nouveau public vers la danse contemporaine, trop élitiste et confidentielle aujourd'hui en France.

Il faut donc que le ministère de la culture arrête de subventionner à tous de bras des manifestations élitistes et clinquantes, cesse de construire des espaces muséographiques hautains et froids. Il faut repenser tout le système de financement de la culture en France. Il faut aider les festivals d’arts de la rue, il faut aider les artistes qui s’adressent à tous et non à quelques connaisseurs avisés, sans les discriminer pour raisons politiques. On pourrait faire tellement plus en utilisant mieux l’argent public!

Partager cet article
Repost0

commentaires

T
Mon petit thomas, tu es mûr pour devenir le ministre de la culture de notre Sego nationale... Je te bise
Répondre